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océan de la Terre De Wikipédia, l'encyclopédie libre
L'océan Atlantique est l'un des quatre grands océans de la Terre. L'Atlantique fait partie de l'océan mondial et comporte deux océans : l'Atlantique nord et l'Atlantique sud. Sa superficie de 82 400 000 km2, soit 16 % de la surface totale de la Terre, en fait le deuxième par la taille, derrière l'océan Pacifique. Il s'est formé par l'éloignement de plaques tectoniques il y a environ 180 millions d'années. Pendant de nombreux siècles, il fut la première étape des explorations européennes. Aujourd'hui, il demeure une voie de communication importante pour les pays qui le bordent et il occupe évidemment un rôle géopolitique important.
Océan Atlantique | ||
Carte de l'océan Atlantique et de ses mers bordières. | ||
Géographie physique | ||
---|---|---|
Type | Océan | |
Coordonnées | 0° 00′ nord, 23° 30′ ouest | |
Superficie | 82 400 000 km2 | |
Largeur | ||
· Maximale | 6 757 km | |
· Minimale | 2 840 km | |
Profondeur | ||
· Moyenne | 3 332 m | |
· Maximale | 8 376 m | |
Volume | 323 600 000 km3 | |
Salinité | 34 à 37 g.L−1 | |
Géolocalisation sur la carte : Monde
| ||
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L'étymologie du mot est incertaine et plusieurs hypothèses sont avancées :
Du Ve siècle au XVe siècle, les Européens l'appellent mer Océane. Christophe Colomb est ainsi surnommé « l'amiral de la mer Océane »[4],[5].
L'océan Atlantique est entouré par l'Islande, les îles Féroé (Danemark), les îles Shetland, les îles Orcades, les îles Hébrides extérieures (Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord), l'Irlande, les limites de la mer d'Irlande et du canal de Bristol, la côte septentrionale de la Cornouailles, la Manche, la côte ouest de la Bretagne, la limite du golfe de Gascogne, la péninsule Ibérique depuis le cap Ortegal jusqu'au cap Trafalgar, l'Afrique septentrionale jusqu'au cap des Palmes, le golfe de Guinée, l'Afrique australe du cap Lopez au cap des Aiguilles, le continent antarctique, l'Amérique du Sud, les Petites puis les Grandes Antilles, les keys de Floride, les États-Unis, le Canada (la Nouvelle-Écosse et les côtes orientales de Terre-Neuve-et-Labrador), la limite sud du détroit de Davis et les côtes sud-est du Groenland.
La Terre comporte quatre océans formant une étendue d'eau salée unique, les limites entre chacun sont donc souvent arbitraires et donnent lieu à certaines controverses (cas des limites entre les océans Atlantique et Arctique notamment)[6]. L'océan Atlantique ne déroge pas à cette règle. Les océans Atlantique et Pacifique sont les deux seuls à être en contact avec les deux autres (océans Arctique et Indien). Un cinquième océan, l'océan Austral, est toujours à l'état de projet.
L'illustration dans l'encadré de cet article montre l'océan Atlantique sur un planisphère : l'Atlantique y est partagé en nord et sud, suivant l'équateur[7]. L'Organisation hydrographique internationale (OHI) découpe l'océan Atlantique en mers, golfes et détroits. Les limites que l'OHI donne pour les océans Atlantique nord et Atlantique sud excluent les mers bordières[8].
Son code d'enregistrement numérique auprès de l’Organisation hydrographique internationale est « A »[9], et son identification dans "Limite des océans et des mers" est « (23) et (32) »[10] ; son nom français dans la nomenclature des espaces maritimes du Conseil national de l'information géolocalisée est ''Océan Atlantique''[9].
L'Organisation hydrographique internationale définit les limites des océans Atlantique nord et Atlantique sud comme suit[8] :
Son code d'enregistrement numérique auprès de l’Organisation hydrographique internationale est « 01 »[9], et son identification dans Limite des océans et des mers est (23)[11] ; son nom français dans la nomenclature des espaces maritimes du Conseil national de l'information géolocalisée est « Océan Atlantique Nord »[9].
« À l'ouest :
- les limites est de la mer des Caraïbes ;
- les limites sud-est du golfe du Mexique de la côte nord de Cuba à Key West ;
- la limite sud-ouest de la baie de Fundy ;
- et les limites sud-est et nord-est du golfe du Saint-Laurent.
Au nord :
- la limite sud du détroit de Davis de la côte de Labrador au Groenland ;
- et les limites sud-ouest de la mer du Groenland et de la mer de Norvège, du Groenland aux îles Shetland.
À l'est :
- la limite nord-ouest de la mer du Nord ;
- les limites nord et ouest des mers d'Écosse ;
- la limite sud de la mer d'Irlande ;
- les limites ouest du canal de Bristol, de la Manche, du golfe de Gascogne et de la mer Méditerranée.
Au sud :
- l'équateur, depuis la côte du Brésil jusqu'à la limite sud-ouest du golfe de Guinée. »
— Organisation hydrographique internationale[8]
Son code d'enregistrement numérique auprès de l’Organisation hydrographique internationale est « 04 »[12], et son identification dans « Limite des océans et des mers » est (32)[11] ; son nom français dans la nomenclature des espaces maritimes du Conseil national de l'information géolocalisée est « Océan Atlantique sud »[12].
« Au sud-ouest :
- le méridien du cap Horn (67° 17' W.) depuis la Terre de Feu jusqu'au continent Antarctique ;
- une ligne joignant le cap des Vierges (52° 21' S. 68° 21' W.) au cap Espiritu Santo, Terre de Feu, à l'entrée du détroit de Magellan.
À l'ouest :
- la limite du Río de la Plata.
Au nord :
- la limite sud de l'océan Atlantique nord.
Au nord-est :
- la limite du golfe de Guinée.
Au sud-est :
- du cap des Aiguilles, le long du méridien 20° Est jusqu'au continent Antarctique.
Au sud :
- le continent Antarctique. »
— Organisation hydrographique internationale[8]
La largeur de l'océan Atlantique varie de 2 840 km, entre Touros (Brésil) et Cap Skirring (Sénégal) d'une part, à 6 757 km, entre Jacksonville Beach (États-Unis) et Agadir (Maroc), d'autre part.
La superficie de l'océan Atlantique est de 82 400 000 km2 sans ses mers bordières, de 92 008 850 km2 avec elles. Selon les sources, l'océan Arctique est compté ou non comme étant une mer bordière de l'océan Atlantique[13]. Une superficie est alors donnée à 106 098 850 km2, celle-ci prenant en compte la superficie de l'océan Arctique (voir Mers bordières et océan Arctique).
Océan | Superficie | Indice de comparaison |
---|---|---|
Océan Atlantique | 82 400 000 km2 | 1 |
Océan Pacifique | 165 250 000 km2 | 2 |
Océan Indien | 70 560 000 km2 | 0,856 |
Océan Austral | 20 327 000 km2 | 0,246 |
Océan Arctique | 14 090 000 km2 | 0,171 |
Cet indice de comparaison est calculé en prenant comme référence la superficie de l'océan Atlantique.
Les mers bordières ou mers adjacentes sont des mers périphériques de l'océan. En raison de leur propre configuration et/ou de controverses liées à la définition de cet ensemble, il arrive que les caractéristiques de l'océan Atlantique soient données avec ou sans ses mers. La définition officielle de l'Organisation hydrographique internationale donnée pour chaque océan exclut les mers bordières. Selon les définitions des limites de l'océan Atlantique énoncées par cette organisation, la mer du Labrador et la mer Celtique ne sont pas des mers bordières ; elles sont incluses dans l'espace maritime de l'océan Atlantique[14]. Les mers bordières de l'océan Atlantique sont les suivantes :.
Désignation | Localisation | Superficie | |
---|---|---|---|
Rio de la Plata | estuaire du Paraña | 35 600 km2 | |
Mer des Caraïbes | entre Cuba, les Antilles et l'Amérique du Sud | 2 640 000 km2[15] | |
Golfe du Mexique | entre les États-Unis, le Mexique et Cuba | 1 550 000 km2 | |
Baie de Fundy | À la frontière entre les États-Unis et le Canada |
16 000 km2 | |
Golfe du Saint-Laurent | Estuaire du fleuve Saint-Laurent | 226 000 km2[16] | |
Mer du Nord | entre la Scandinavie et les îles Britanniques | 575 000 km2 | |
Mer Baltique | entre la Scandinavie et l'Europe de l'Est | 364 800 km2 | |
Kattegat | entre la Suède et le Danemark | 57 500 km2 | |
Skagerrak | entre la Norvège, la Suède et le Danemark | 30 000 km2 | |
Mers intérieures de la côte ouest de l'Écosse | Entre les îles Hébrides extérieures et la côte ouest de l'Écosse |
42 450 km2 | |
Mer d'Irlande | entre l'Ecosse, le pays de Galles et l'Irlande | 46 000 km2 | |
Canal de Bristol | estuaire de la Severn | 9 300 km2 | |
La Manche | sépare la Grande-Bretagne et la France | 75 000 km2 | |
Mer Méditerranée | entre l'Europe, l'Afrique et le Moyen-Orient | 2 510 000 km2[17] | |
Mer Noire | entre l'Ukraine, la Russie et la Turquie | 420 000 km2[18] | |
Mer d'Azov | au nord de la mer Noire | 37 600 km2 | |
Golfe de Gascogne | entre la Bretagne et l'Espagne | 223 000 km2 | |
Golfe de Guinée | de la Côte d'Ivoire au Nigeria et au Gabon | 750 600 km2 | |
Total des mers bordières | 9 608 850 km2 |
Son volume est estimé à 323 600 000 km3 sans les mers bordières, 354 700 000 km3 avec elles.
Sa profondeur varie de plus de 8 000 m dans l'océan lui-même (à proximité des îles Vierges), à moins de 20 m en mer d'Azov. Sa profondeur moyenne est de 3 926 mètres sans les mers bordières et de 3 332 m avec ces dernières.
Désignation | Profondeur maximale |
---|---|
Océan Atlantique | 8 605 m (fosse de Porto Rico) |
Mer des Caraïbes | 7 686 m (fosse des Caïmans) |
Golfe de Guinée | 6 363 m (au large du Ghana) |
Mer Méditerranée | 5 150 m (fosse Calypso) |
Golfe de Gascogne | 4 735 m |
Golfe du Mexique | 4 384 m (abysse Sigsbee (en)) |
Mer Noire | 2 206 m |
Mer de Marmara | 1 261 m |
Skagerrak | 700 m |
Golfe du Saint-Laurent | 530 m |
Mer du Nord | 460 m (Devil's Hole) |
Mer Baltique | 459 m |
Mer d'Irlande | 312 m (Fosse de Beaufort) |
La Manche | 171 m (fosse des Casquets) |
Mer d'Azov | 13 m |
L'ouverture de l'océan Atlantique commence par une phase de rifting au niveau de l'Atlantique central, lié à des phénomènes distensifs post-varisque. Au Permien, le domaine continental entre l'Amérique et l'Afrique du Nord-Ouest subit une surrection qui conduit à un début de dislocation de cette zone continentale. Un important volcanisme a lieu qui conduit à la formation de la province magmatique centre atlantique.
Au Trias s'initie une phase de rifting au niveau des marges du Maroc et de la Nouvelle-Écosse[19]. L'accrétion de plancher océanique s'initie dès la fin du Sinémurien[20] et se poursuit jusqu'à aujourd'hui. Enfin, l'ouverture de l'Atlantique nord a lieu à l'Éocène, il y a environ 50 millions d'années.
L'ouverture de l'océan Atlantique est le résultat de la fragmentation du supercontinent de la Pangée et de la migration des continents africain, sud-américain, eurasien et nord-américain au cours du Méso-Cénozoique.
Les premiers épisodes de rifting de l'océan Atlantique central démarrent au niveau des marges ouest-africaines et nord-américaines au Trias moyen et perdurent jusqu'à l'océanisation au Jurassique inférieur[21]. Les premières phases d'accrétions de planchers océaniques sont débattues entre le Sinérmurien[22] et le Toarcien[23]. Dans la stratigraphie générale décrivant les marges conjuguées nord-américaines et ouest-africaines, les évaporites et les séries « rouges » sédimentaires détritiques continentales du Trias sont recouvertes par des formations épaisses de carbonates jurassiques[24]. L'ouverture de l'Atlantique est associée également à la mise en place d'une province volcanique affectant l'ensemble de la région : les basaltes de la province magmatique centre-Atlantique (CAMP basalts dans la litterature anglophone) datés précisément à 200 ±3 Ma (Hettangien)[25].
Sa vitesse d'expansion actuelle est d'environ deux centimètres par an.
L'océan Atlantique occupe un long bassin s'étendant du nord au sud, borné à l'ouest par les Amériques, à l'est par l'Europe et l'Afrique. Il atteint une profondeur maximale de 8 605 m à la fosse de Milwaukee près de Porto Rico. La dorsale médio-atlantique étant toujours active, la création de plancher océanique y est encore observable (fumeurs noirs, laves en coussins, hydrothermalisme…).
En termes de bathymétrie, la dorsale médio-atlantique apparaît comme une chaîne de montagne sous-marine causée par trois facteurs simultanés :
La dorsale médio-atlantique s'étend depuis l'île Jan Mayen au nord jusqu'à environ 58° de latitude sud, pour une largeur maximale de 1 600 km. Le centre de la dorsale est occupé par un fossé profond de plus de 1 000 m et large de 25 à 50 km. De part et d'autre de ce fossé, la dorsale s'élève à moins de 1 500 m au-dessous du niveau de la mer, plusieurs montagnes s'élèvent même au-dessus de l'eau et forment des îles.
L'Atlantique sud possède une dorsale additionnelle, la dorsale de Walvis.
La dorsale médio-atlantique partage l'océan Atlantique en deux grandes dépressions dont la profondeur varie entre 3 700 et 5 500 mètres. Des dorsales transverses les divisent en plusieurs bassins.
L'océan Atlantique comprend de nombreux archipels. Certains sont des parties émergées des continents qui le bordent, d'autres furent générés par la dorsale océanique centrale.
L'océan Atlantique influe directement le climat européen. Les dépressions qui circulent en Europe, notamment en Belgique, en Suisse et en France, se forment sur l'Atlantique et circulent d'ouest en est, en apportant un temps instable, humide et pluvieux. L'anticyclone des Açores, qui est présent au-dessus des Açores, influe aussi la météo européenne en apportant du temps sec et ensoleillé.
L'exploration du littoral atlantique a commencé dès que les premières installations humaines se sont établies sur ses côtes. Mais pour la traversée de l'océan, il faut attendre du côté nord-européen le Xe siècle et les explorations audacieuses à partir du Groenland faites par des navigateurs vikings : ils atteignent le continent nord-américain à la hauteur de Terre-Neuve (à L'Anse aux Meadows), terre qu'ils appellent alors Vinland.
La côte africaine reste inaccessible aux explorateurs antiques et médiévaux au-delà du cap Bojador (Sahara occidental), où l'océan est surnommé mer des Ténèbres. Le Portugais Gil Eanes est le premier à franchir le cap en 1434 et à pouvoir revenir avec son bateau. Il ouvre la voie au contournement du continent africain pour rejoindre les Indes.
La toute première traversée moderne de l'Atlantique est celle de Christophe Colomb et ses équipages en 1492.
Les premières traversées maritimes enregistrées ont été les suivantes :
Les voies aériennes de l'Atlantique nord sont quotidiennement modifiées pour minimiser le temps de traversée[28].
Les premières traversées aériennes ont été les suivantes[29] :
En 1928, Amelia Earhart est la première femme à participer à une traversée de l'Atlantique en avion, et en 1932 elle devient la première femme à réaliser cette traversée en solitaire.
Les tentatives de traversée de l'Atlantique par voie aérienne ont malheureusement coûté la vie à de nombreuses personnes, leur histoire étant restée dans les annales de l'aviation :
L'enjeu de ces voies était et est de pouvoir communiquer par voie maritime d'un océan à un autre et ainsi de pouvoir assurer un transport de marchandises et/ou de passagers. Ce sont les grandes puissances européennes qui ont ouvert ces voies afin d'assurer le commerce.
Le cap de Bonne-Espérance a été découvert en 1488 par l'explorateur portugais Bartolomeu Dias. La découverte de ce cap et donc de cette route maritime a permis l'ouverture de la route des Indes. Jusqu'en 1869 et l'inauguration du canal de Suez, il s'agissait de l'unique passage maritime entre l'Europe et l'Asie.
La construction de ce canal permit de le substituer au cap de Bonne-Espérance pour rejoindre l'Asie. Il faut attendre le début du XXe siècle et la généralisation de la vapeur au détriment de la voile pour voir le trafic maritime entre l'océan Atlantique et l'océan Indien se focaliser sur le canal de Suez.
En 1492, Christophe Colomb découvre l'Amérique en franchissant l'Atlantique. L'objet de cette exploration n'était pas de découvrir de nouvelles terres, mais de rejoindre les Indes à partir de l'Europe en montrant que la Terre était ronde.
En 1519, Fernand de Magellan s'élance dans son voyage autour du monde. Il longe les côtes de l'Amérique du Sud à la recherche d'un passage vers l'ouest afin de rejoindre les Indes. En , il découvre un passage au nord de l'actuelle Terre de Feu. Ce passage porte maintenant son nom, le détroit de Magellan.
Ce passage assez étroit n'est plus aujourd'hui utilisé que pour des liaisons locales. Les navires circulant dans cette région passent par le cap Horn.
En mai 1615, Jacob Le Maire, un marchand hollandais, et Willem Schouten, un navigateur, décident de trouver un passage au sud du détroit de Magellan afin de briser le monopole de la Compagnie néerlandaise des Indes orientales. Cette expédition découvrit le cap Horn, qu'elle nomma Kapp Hoorn en l’honneur de la ville de Hoorn qui finança l'expédition.
Le cap Horn a longtemps constitué le point de passage obligatoire pour passer de l'Atlantique au Pacifique. Son isolement géographique et la rudesse des conditions climatiques ont entraîné la recherche d'autres parcours pour joindre les deux côtes américaines, notamment celles des États-Unis.
Le passage du Nord-Ouest est situé au nord du Canada et permet de relier l'océan Atlantique et l'océan Pacifique. Ce passage a été recherché pendant des siècles (de 1500 à 1900) ; l'objectif étant de raccourcir la route maritime entre l'Europe et l'Extrême-Orient. Il faut attendre le Norvégien Roald Amundsen pour voir ce passage la première fois franchi en 1906.
Compte tenu de sa situation très nordique et de ses conditions climatiques extrêmes, ce passage n'est pas utilisé pour relier ces deux océans. Cependant l'actuel réchauffement climatique facilite les conditions de navigation sur cette route, ainsi il est envisagé de faire passer les routes maritimes par ce passage[33].
De nombreuses espèces animales et végétales sont caractéristiques de l'océan Atlantique ou de ses côtes. Nombre d'entre elles ont reçu l'épithète spécifique ou le nom subspécifique atlanticus, atlantica ou atlanticum .
La surpêche a provoqué un très fort déclin de plusieurs espèces. La population des grands requins blancs a diminué de 75 %, celle de la morue de 99,9 % dans l’Atlantique nord, tandis que le saumon a quasiment disparu de l’océan Atlantique[34],[35].
Des débris plastiques de provenance mondiale polluent l'ensemble des océans ; concernant l'Atlantique, ils proviennent notamment d'Europe de l'Ouest et des États-Unis. Deux vortex de déchets sont présents dans l'océan Atlantique : le vortex de déchets de l'Atlantique nord et le celui de l'Atlantique sud.
Quelque 138 100 tonnes de déchets radioactifs ont été rejetés dans l'Atlantique nord entre 1946 à 1983 par plusieurs pays européens, dont la France[36].
Il existe des réglementations nationales et internationales, ainsi que différents classements de certaines zones tels que des aires marines protégées, des réserves de Biosphère, des Parcs naturels marins...
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