Maurice Buckmaster

chef des sections T puis F du SOE De Wikipédia, l'encyclopédie libre

Maurice James Buckmaster, né le [1] à Rugeley (Angleterre), mort le , est un homme d'affaires et journaliste britannique, surtout connu comme chef, pendant la Seconde Guerre mondiale, de la section F du service secret britannique SOE (Special Operations Executive), section chargée des actions de sabotage et du soutien à la Résistance intérieure française.

Faits en bref Naissance, Décès ...
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Biographie

Résumé
Contexte

Premières années

Maurice James Buckmaster naît le à Rugeley en Angleterre.

Il commence des études à Eton, mais les interrompt lorsque son père fait faillite.

Il est un moment reporter au journal français Le Matin, sous l'autorité de Stéphane Lauzanne.

Il devient banquier, puis, de 1932 à 1936 est directeur général de la branche française de la compagnie Ford.

En 1938, il rejoint l'armée de réserve d'urgence et suit les cours de l'Intelligence Service à Minley Manor. Il en sort avec le grade de capitaine.

Début de la Seconde Guerre mondiale

En 1939, après la déclaration de guerre, il est envoyé en France avec le premier échelon (cantonné à Lens, Lille, Quevauvillers) sous les ordres du général Sir Giffard Le Quesne Martel, chef de la 50e division du British Expeditionary Force, le corps expéditionnaire britannique commandé par le général Gort.

En , sa division opère en Belgique puis bat en retraite aux environs d'Arras, participant aux combats d'Arras, d'Adinkerque et de Dunkerque. De retour en Angleterre le , il est affecté aux Services d'information du ministère de la Guerre.

Le , est créé le Special Operations Executive, le SOE.

En septembre, il participe à l'expédition de Dakar (opération Menace) ; il est officier de liaison entre les forces britanniques et les dirigeants de la France libre : le général de Gaulle et le commandant Kœnig.

Le SOE

De retour en Angleterre en novembre 1940, Buckmaster est nommé responsable de la section T (Belgique) du SOE.

Le , il est nommé officier d'information de la section F (France).

En septembre, il devient chef de cette section ; il reste à ce poste jusqu'en .

À l'automne 1944, il est promu au grade de colonel avant de se rendre en France et d'y conduire une mission d'enquête (la mission Judex). Il parcourt les régions libérées[2] et joue un rôle important dans l'appui à certains maquis[3].

En , il est décoré de la Légion d'honneur par le général Kœnig au champ de Mars à Paris.

L'après-guerre

  • 1952, il publie Specially Employed.
  • 1958, il publie They Fought Alone.
  • 1991, le , il est présent lors de l'inauguration du mémorial de Valençay érigé en l'honneur des agents disparus de la section F.
  • 1992, il meurt le , à l'âge de quatre-vingt dix ans.

Famille

  • Son père : Henri Buckmaster ;
  • Sa mère : Mathilde Noson ;
  • Son fils : Tim Buckmaster ;
  • Ses filles : Sybil (Mrs. Beaton), Tina.

Décorations

Œuvres

  • Specially Employed : The Story of British Aid to French Patriots of the Resistance, Batchworth, 1952.
  • They Fought Alone: The Story of British Agents in France, Odhams Press Limited, 1958.

Cinéma

Hommages

  • Montargis : rue du colonel Buckmaster
  • Compiègne : allée du réseau Jean-Marie Buckmaster (il s'agit sans doute du réseau action britannique Jean-Marie-Donkeyman, rattaché à la section F du SOE que dirigeait Maurice Buckmaster).

Personnalités liées aux réseaux Buckmaster

Certaines personnalités, connues dans différents domaines (littérature, cinéma, politique, etc.), ont travaillé dans les réseaux de la section F. Citons-en quelques-unes :

Notes et références

Voir aussi

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