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Maurice James Buckmaster, né le [1] à Rugeley (Angleterre), mort le , est un homme d'affaires et journaliste britannique, surtout connu comme chef, pendant la Seconde Guerre mondiale, de la section F du service secret britannique SOE (Special Operations Executive), section chargée des actions de sabotage et du soutien à la Résistance intérieure française.
Naissance | |
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Décès | |
Nom de naissance |
Maurice James Buckmaster |
Nationalité | |
Formation | |
Activités |
Homme d'affaires, espion, journaliste, agent du SOE |
Arme | |
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Grade militaire |
Colonel (en) |
Conflit | |
Distinctions |
Maurice James Buckmaster naît le à Rugeley en Angleterre.
Il commence des études à Eton, mais les interrompt lorsque son père fait faillite.
Il est un moment reporter au journal français Le Matin, sous l'autorité de Stéphane Lauzanne.
Il devient banquier, puis, de 1932 à 1936 est directeur général de la branche française de la compagnie Ford.
En 1938, il rejoint l'armée de réserve d'urgence et suit les cours de l'Intelligence Service à Minley Manor. Il en sort avec le grade de capitaine.
En 1939, après la déclaration de guerre, il est envoyé en France avec le premier échelon (cantonné à Lens, Lille, Quevauvillers) sous les ordres du général Sir Giffard Le Quesne Martel, chef de la 50e division du British Expeditionary Force, le corps expéditionnaire britannique commandé par le général Gort.
En , sa division opère en Belgique puis bat en retraite aux environs d'Arras, participant aux combats d'Arras, d'Adinkerque et de Dunkerque. De retour en Angleterre le , il est affecté aux Services d'information du ministère de la Guerre.
Le , est créé le Special Operations Executive, le SOE.
En septembre, il participe à l'expédition de Dakar (opération Menace) ; il est officier de liaison entre les forces britanniques et les dirigeants de la France libre : le général de Gaulle et le commandant Kœnig.
De retour en Angleterre en novembre 1940, Buckmaster est nommé responsable de la section T (Belgique) du SOE.
Le , il est nommé officier d'information de la section F (France).
En septembre, il devient chef de cette section ; il reste à ce poste jusqu'en .
À l'automne 1944, il est promu au grade de colonel avant de se rendre en France et d'y conduire une mission d'enquête (la mission Judex). Il parcourt les régions libérées[2] et joue un rôle important dans l'appui à certains maquis[3].
En , il est décoré de la Légion d'honneur par le général Kœnig au champ de Mars à Paris.
Certaines personnalités, connues dans différents domaines (littérature, cinéma, politique, etc.), ont travaillé dans les réseaux de la section F. Citons-en quelques-unes :
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