La maison de Lucinge ou Faucigny-Lucinge est une famille princière, branche cadette de la famille de haute noblesse de Faucigny, attestée dès le début du XIesiècle, détachée dès le XIIesiècle et qui prend le nom de Faucigny-Lucinge à partir de la seconde moitié du XVIIIesiècle.
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Les armes de la famille de Faucigny-Lucinge se blasonnent ainsi:
écartelé de Faucigny (qui est pallé d'or et de gueules) et de Lucinges (qui est bandé de gueules et d'argent) ou bien parti de Faucigny et de Lucinge[2]
parti au 1 palé d'or et de gueules, qui est de Faucigny; au 2 d'argent, à trois bandes de gueules ou au 2 bandé de gueules et d'argent, qui est de Lucinge[3].
On trouve aussi la forme: Écartelé en 1 et 4 palé d'or et de gueules de six pièces et en 2 et 3 d'argent, à trois bandes de gueules
Couronnede prince[2],[3]; Cimier: un bras armé, brandissant une épée d'argent[2],[3]; Tenants: deux sauvages d'or[2],[3]
Devise: Usquequo (Foras)[2] donné comme cri de guerre par Chaix d'Est-Ange: Usque Quo, qui donne pour seconde devise À la bonne ville, bonne nouvelle[3]
Les différentes branches des Lucinges portent des brisures[2].
Rameaux des Faucigny-Lucinge
seigneurs de Drusilly et branche de Vevey: De sinople à trois bandes d'argent[4]. Dans l'édition de 1856, l'Armorial historique du canton de Vaud indique que cette famille aurait porté deux blasons: 1/ écartelé à deux fasces de sinople, et d'argent à trois bandes de gueules; 2/ de sinople à trois bandes d'argent[4]. Dans la seconde édition de 1880, seule la seconde est mentionnée de sinople à trois bandes d'argent[4].
Lucinges de Passy, seigneurs de Marlioz: Brisait de Lucinge d'une étoile à huit rais d'or sur le premier bandé de gueules en chef[5] ou Bandé d'argent et de gueules, la première bande de gueules chargée d'une étoile à huit branches de sable en chef.
seigneurs puis marquis de Lucinge, barons d'Arenthon: Bandé de gueules et d'argent[6]. Plusieurs auteurs indiquent que la famille d'Arenthon serait probablement un rameau[7],[8]
coseigneurs de Lucinge, seigneurs d'Arcine: Bandé de gueules et d'argent[9].
Lucinges-les-Alymes, coseigneurs de Lucinge, seigneurs de Saint-Cergues, etc.[10]
Charles de Lucinge. Il entreprit de surprendre Lyon en 1557, mais l'entreprise fut découverte et le Parlement français de Chambéry le condamna à mort par contumace en confiscant ses biens et le château des Alymes qui fut démoli (ce terme ne doit pas s'entendre comme un synonyme de "rasé" puisque l'étude du bâti nous permet de comprendre que la destruction du bâtiment n'a été que partielle). Après la restitution de ses états au duc de Savoie celui-ci rétablit le seigneur des Alymes dans ses biens[11].
René II de Lucinge (mort avant 1666), dit de Gères, seigneur des Allymes (achat de la succession de son oncle), vicomte de Lompnes (achat en 1635)[11].
Louis de Lucinge, vicomte et seigneur, comte de Lucinge, commandant le ban et l'arrière-ban de la noblesse de Bresse et Bugey (1674), maréchal de camp, chevalier de l'ordre de Saint-Louis[11].
Ferdinand-Victoire-Amédée, prince de Faucigny-Lucinge (1789-1866), aide de camp du duc de Bordeaux, connu sous le nom de comte de Chambord, (petit-fils du roi Charles X). Il épouse le , Charlotte-Marie-Augustine de Bourbon, comtesse d'Issoudun (1808-1886), fille légitimée du duc de Berry, qui l'a reconnue à son lit de mort, et d'Amy Brown. Elle est la petite-fille du roi Charles X: ce dernier, par LP du , accorde à Ferdinand, devenu le beau-frère de son petit-fils, le droit de porter en France le titre de prince qui lui est échu héréditairement en Savoie. Par lettre du , le roi Charles-Félix de Sardaigne exprime sa satisfaction de l'octroi de cette faveur[11].
Charlotte de Faucigny-Lucinge (1908-1990), épouse en 1928 Alfred Fabre-Luce (1899-1983), journaliste et écrivain. Collaboration à L'Europe nouvelle[22].
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
Bibliographie
Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXesiècle, t.XVII. Fab-Fei, Evreux, imprimerie Charles Herisseys, (lire en ligne), p.136-143, «Faucigny-Lucinge, de Coligny et de Cystria (de)»..
Amédée de Foras, continué par le comte F.-C. de Mareschal, Armorial et nobiliaire de l'ancien duché de Savoie, vol.2, Grenoble, Allier Frères, 1863-1910 (lire en ligne), p.317-354, «Faucigny (de)».
Les papiers personnels et papiers de terres de la famille Faucigny-Lucinge sont conservés aux Archives nationales, à Pierrefitte-sur-Seine, sous la cote 88AP: Inventaire du fonds