Le ministère de l’Enseignement supérieur est un ministère du gouvernement du Québec chargé de l'enseignement postsecondaire, principalement prodigué par les cégeps et les universités, et de la recherche sur le territoire québécois. L'existence du ministère est discontinue, il est établi pour la première fois de 1984 à 1994, la deuxième fois de 2012 à 2015 et est finalement rétabli en 2020.
Ministère de l'Enseignement supérieur | ||||||||
Siège du ministère (Édifice Marie-Guyart). | ||||||||
Création | ||||||||
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Juridiction | Gouvernement du Québec | |||||||
Siège | 1035, rue De La Chevrotière, Québec (Québec) G1R 5A5 |
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Coordonnées | 46° 48′ 28″ N, 71° 13′ 05″ O | |||||||
Ministre responsable | Pascale Déry | |||||||
Site web | www.education.gouv.qc.ca | |||||||
Géolocalisation du siège | ||||||||
Géolocalisation sur la carte : Québec (ville)
Géolocalisation sur la carte : Québec
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Historique
Première incarnation (1984-1994)
MESST (1984-1985)
Le ministère de l'Enseignement supérieur, de la Science et de la Technologie (MESST) a initialement été créé le sous le gouvernement Lévesque par une scission du ministère de l'Éducation combinée au ministère de la Science et de la Technologie créé en août 1983. Le nouveau ministère récupère la gestion des cégeps, du Conseil des universités, du réseau de l'Université du Québec, du régime des prêts et bourses ainsi que la régulation des professions réglementées[2]. La loi constitutive du ministère entre en vigueur le [3].
MES (1985-1993)
Le ministère devient ministère de l'Enseignement supérieur (MES)[4] à l'arrivée au pouvoir du gouvernement Bourassa en 1985 alors que certaines de ses attributions (notamment dans le domaine de la recherche) sont transférées au ministère du Commerce extérieur et du Développement technologique[5]. L'application du Code des professions du Québec est attribué au ministre de l'Enseignement supérieur par décret[6]. La loi constitutive du ministère est amendée en 1988 pour refléter le titre utilisé en pratique depuis 1985[7].
Le ministère de l'Enseignement supérieur disparaît une première fois le par fusion avec le ministère de l'Éducation pour former le ministère de l'Éducation et de la Science[8].
Deuxième incarnation (2012-2015)
MESRST (2012-2014)
Le gouvernement Marois recrée un ministère distinct par décret et nomme Pierre Duchesne ministre de l'Enseignement Supérieur, de la Recherche, de la Science et de la Technologie (MESRST), avec un titre distinct du ministre de l'Éducation[9]. Il récupère les compétences suivantes[10]:
- La gestion de l'enseignement supérieur (depuis le ministère de l'Éducation, du Loisir et du Sport)
- La responsabilité de la recherche, de l'innovation, de la science et de la technologie (depuis le ministère du Développement économique, de l'Innovation et de l'Exportation)
La loi constitutive du ministère de l'Enseignement Supérieur, de la Recherche, de la Science et de la Technologie (MESRST) est finalement sanctionnée le [11].
MESRS (2014-2015)
Le ministère est renommé ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de la Science (MESRS)[12] à l'arrivée au pouvoir du gouvernement Couillard.
Le ministère disparaît le par fusion avec le ministère de l'Éducation, du Loisir et du Sport pour former le ministère de l'Éducation et de l'Enseignement supérieur par le décret 142-2015[13]. La loi constitutive du ministère de 2013 est inchangée lors des 41e et 42e législatures.
Troisième incarnation (depuis 2020)
Le , à mi-mandat, le gouvernement Legault reconstitue à nouveau le ministère et le poste de ministre de l'Enseignement supérieur, qu'il confie à Danielle McCann par le décret 654-2020[14].
Mission
Le ministère de l’Enseignement supérieur élabore et propose au gouvernement des politiques relatives aux domaines de l'enseignement collégial, de l'enseignement universitaire et de la recherche, ainsi que de l’aide financière aux études.
Il vise par ses politiques et ses actions à :
- promouvoir l’enseignement supérieur, la recherche et la science ;
- contribuer, par la promotion, au développement et au soutien de ces domaines ;
- encourager l'accroissement du niveau de scolarité de la population québécoise ;
- favoriser l'accès aux formes les plus élevées du savoir à toute personne qui en a la volonté.
Les établissements d'enseignement supérieur
Cégeps
Les cégeps constituent la première étape de l’enseignement supérieur québécois. Créé en 1967, le réseau collégial public compte 48 cégeps :
- Cégep de l'Abitibi-Témiscamingue
- Cégep de La Pocatière
- Cégep de Matane
- Cégep de Rimouski
- Cégep de Rivière-du-Loup
- Cégep Garneau
- Cégep Limoilou
- Cégep de Sainte-Foy
- Cégep de Drummondville
- Cégep de Victoriaville
- Cégep Beauce-Appalaches
- Cégep de Lévis
- Cégep de Thetford
- Cégep de Baie-Comeau
- Cégep de Sept-Îles
- Collège régional Champlain
- Collège régional Champlain de Lennoxville (en)
- Collège régional Champlain de Saint-Lambert
- Collège régional Champlain St. Lawrence
- Cégep de Sherbrooke
- Cégep de la Gaspésie et des Îles
- Cégep régional de Lanaudière
- Collège Lionel-Groulx
- Cégep de Saint-Jérôme
- Collège Montmorency
- Cégep de Shawinigan
- Cégep de Trois-Rivières
- Cégep Édouard-Montpetit
- Cégep de Granby
- Cégep de Saint-Hyacinthe
- Cégep Saint-Jean-sur-Richelieu
- Cégep de Sorel-Tracy
- Cégep de Valleyfield
- Collège Ahuntsic
- Cégep André-Laurendeau
- Collège de Bois-de-Boulogne
- Collège Dawson
- Cégep Gérald-Godin
- Collège John Abbott
- Collège de Maisonneuve
- Cégep Marie-Victorin
- Collège de Rosemont
- Cégep de Saint-Laurent
- Vanier College
- Cégep du Vieux Montréal
- Collège Héritage
- Cégep de l'Outaouais
- Collège d'Alma
- Cégep de Chicoutimi
- Cégep de Jonquière
- Cégep de Saint-Félicien
Le réseau privé compte quant à lui 25 établissements collégiaux subventionnés :
- Campus Notre-Dame-de-Foy
- Collège André-Grasset
- Collège Bart
- Collège Centennale
- Collège Ellis campus de Drummondville
- Collège Ellis campus de Trois-Rivières
- Collège international des Marcellines
- Collège international Marie-de-France
- Collège Jean-de-Brébeuf
- Collège Laflèche
- Collège LaSalle
- Collège Marianopolis
- Collège Mérici
- Collège O'Sullivan de Montréal
- Collège O'Sullivan de Québec
- Collège Stanislas
- Collège TAV
- Collège international Sainte-Anne
- Collège préuniversitaire Nouvelles Frontières
- Conservatoire Lassalle
- École de musique Vincent-d’Indy
- École de sténographie judiciaire de Québec
- École nationale de cirque
- Institut Teccart
- Séminaire de Sherbrooke
Universités
Le réseau universitaire québécois comprend 18 universités, dont 10 appartiennent au réseau de l'Université du Québec, créé en 1968 lors de l’adoption de la Loi sur l’Université du Québec.
Liste des ministres
Titulaire Intitulé |
Parti | Début | Fin | Cabinet | |
---|---|---|---|---|---|
Yves Bérubé Ministre de l'Enseignement supérieur, de la Science et de la Technologie |
Parti québécois | Lévesque | |||
P.M. Johnson | |||||
Jean-Guy Rodrigue Ministre de l'Enseignement supérieur, de la Science et de la Technologie |
Parti québécois | ||||
Claude Ryan[note 1] Ministre de l'Enseignement supérieur et de la Science |
Libéral | Bourassa (2) | |||
Lucienne Robillard[note 2] Ministre de l'Enseignement supérieur et de la Science |
Libéral | ||||
Fusion avec le Ministère de l'Éducation () | |||||
Recréation par scission du Ministère de l'Éducation, du Loisir et du Sport () | Marois | ||||
Pierre Duchesne Ministre de l'Enseignement Supérieur, de la Recherche, de la Science et de la Technologie |
Parti québécois | ||||
Yves Bolduc[note 3] Ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de la Science |
Libéral | Couillard | |||
Poste combiné avec le Ministère de l'Éducation, du Loisir et du Sport | |||||
Legault | |||||
Danielle McCann[15] Ministre de l'Enseignement supérieur |
Coalition avenir | [16] | |||
Pascale Déry Ministre de l'Enseignement supérieur |
Coalition avenir | En fonction |
Ministres délégués et responsables
Notes et références
Voir aussi
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