Pascale Déry
journaliste canadienne De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Pascale Déry, née en à Montréal, est une journaliste et femme politique québécoise.
Pascale Déry | |
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Fonctions | |
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Ministre québécoise de l'Enseignement supérieur | |
En fonction depuis le (2 ans, 4 mois et 11 jours) |
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Premier ministre | François Legault |
Gouvernement | Legault |
Prédécesseur | Danielle McCann |
Députée à l'Assemblée nationale du Québec | |
En fonction depuis le (2 ans et 5 mois) |
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Élection | 3 octobre 2022 |
Circonscription | Repentigny |
Législature | 43e |
Groupe politique | Coalition avenir Québec |
Prédécesseur | Lise Lavallée |
Biographie | |
Date de naissance | (49 ans cette année) |
Lieu de naissance | Montréal (Québec, Canada) |
Nationalité | Canadienne |
Parti politique | Coalition avenir Québec |
Diplômée de | Université de Montréal Université du Québec à Montréal |
Profession | Journaliste |
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Biographie
Résumé
Contexte
Née en à Montréal, Pascale Déry fait ses études en journalisme à l'Université de Montréal et possède une maîtrise en science politique et en droit international de l'Université du Québec à Montréal [1]. Elle est chef d'antenne pour Le Canal Nouvelles (LCN) et journaliste pour le réseau TVA de 2005 à 2015. Elle anime le fil des nouvelles à LCN du lundi au vendredi.
En 2015, elle tente d'être candidate à l'élection fédérale pour le Parti conservateur du Canada[2] dans Mont-Royal mais en perd l'investiture au profit de Robert Libman[3]. Elle est ensuite candidate conservatrice dans Drummond pour l'élection fédérale de 2015, mais termine quatrième.
Le , elle se joint à Air Canada comme directrice des relations médiatiques pour le Québec et l'est du pays[4].
Le , elle annonce son intention de se présenter aux élections générales québécoises dans la circonscription de Repentigny, sous la bannière de la Coalition avenir Québec[5]. Elle est élue députée à l'Assemblée nationale du Québec le .
Elle est nommée ministre de l'Enseignement supérieur le [6].
De religion juive, elle parle le français, l'anglais et l'espagnol.
43e législature
Pascale Déry est élue députée de la circonscription de Repentigny lors des élections générales du . Elle est nommée ministre de l’Enseignement supérieur le et siège également au Comité ministériel de l'économie et de l'environnement depuis la même date[7].
Controverse
Résumé
Contexte
En , elle suscite la controverse en admettant s'être impliquée, à titre de ministre de l'Enseignement supérieur, dans le contenu d'un cours de français offert au Collège Dawson, intitulé Appartenances palestiniennes[8],[9],[10]. Cette intervention, jugée inhabituelle, visait à répondre à des plaintes d’étudiants rapportant des malaises liés aux tensions sur les campus en lien avec le conflit israélo-palestinien[8],[9]. Selon la ministre, certains élèves auraient été contraints d'assister à ce cours spécifique, bien que l’établissement ait indiqué qu'il s'agissait d'une thématique optionnelle[8].
À la demande de Pascale Déry, la direction du cégep procède à une analyse du contenu du cours pour vérifier sa conformité avec les lois et règlements en vigueur, sans y déceler d'infractions[8],[9]. Cette démarche suscite des réactions vives au sein de la communauté collégiale. La Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ–CSN) exprime son indignation, rappelant que la liberté académique est protégée tant par la convention collective des enseignants que par les normes internationales établies par l'UNESCO[8],[10]. La Fédération québécoise des professeures et professeurs d’université (FQPPU) dénonce également cette intervention, la qualifiant d'« atteinte grave » à la liberté académique[10].
Le geste de la ministre est perçu par certains enseignants comme un « abus de pouvoir » et une « instrumentalisation politique »[9],[10]. Ces critiques sont renforcées par les liens passés de Pascale Déry avec le Centre consultatif des relations juives et israéliennes (CIJA), où elle a siégé au conseil d'administration entre 2016 et 2022. Certains intervenants soulèvent des préoccupations concernant un possible conflit d'intérêts, compte tenu du rôle du CIJA et de la Fédération CJA dans la promotion de l'enquête sur les collèges Vanier et Dawson[8],[9],[10].
En réponse aux accusations, la ministre défend son intervention en invoquant la nécessité d'assurer un environnement sécuritaire pour les étudiants. Le gouvernement Legault, par la voix de Jean-François Roberge, appuie Pascale Déry en affirmant que les cégeps doivent demeurer des lieux de « vivre ensemble » et d'intégration[10]. Toutefois, l'opposition et plusieurs syndicats maintiennent leurs critiques, certains envisageant même de saisir la Commissaire à l'éthique et à la déontologie pour évaluer la situation[10].
Résultats électoraux
Nom | Parti | Nombre de voix |
% | Maj. | |
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Pascale Déry | Coalition avenir | 19 747 | 52,4 % | 13 061 | |
Aïcha Van Dun | Parti québécois | 6 686 | 17,7 % | - | |
Ednal Marc | Québec solidaire | 4 783 | 12,7 % | - | |
Virginie Bouchard | Libéral | 3 758 | 10 % | - | |
Serge Cloutier | Conservateur | 2 419 | 6,4 % | - | |
David Brisebois | Climat Québec | 321 | 0,9 % | - | |
Total | 37 714 | 100 % | |||
Le taux de participation lors de l'élection était de 73,2 % et 492 bulletins ont été rejetés. |
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Références
Voir aussi
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