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gouvernement du Québec entre 1976 et 1985 De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Le mandat du gouvernement de René Lévesque, devenu premier ministre du Québec à la suite de sa victoire à l'élection générale de 1976, s'étend du au .
Monarchie
constitutionnelle à
régime parlementaire
Premier ministre du Québec | René Lévesque |
---|---|
Élection | 1976, 1981 |
Législature | 31e, 32e |
Formation | |
Fin | |
Durée | 8 ans, 10 mois et 7 jours |
Parti politique | Parti québécois |
---|---|
Ministres | 23 (initialement) |
Femmes | 1 |
Hommes | 22 |
Assemblée nationale (1976) |
71 / 110 |
---|---|
Assemblée nationale (1981) |
80 / 122 |
Chef de l'opposition |
Gérard D. Levesque (1976–1979) Claude Ryan (1979–1982) Gérard D. Levesque (1982–1985) Robert Bourassa (1985) |
Le gouvernement Lévesque est le premier, depuis les débuts de la Confédération, à avoir comme objectif la souveraineté du Québec. Cependant, il n'a obtenu que 40 % des voix lors de son élection et son engagement premier, durant la campagne électorale, a été de donner un « bon gouvernement ». Dans les trois ans qui suivent, il s'engage donc dans une série de réformes qui, l'espère-t-il, persuadera la population de voter « Oui » à un référendum sur la souveraineté. Cette période 1977-1980 rappelle par bien des points celle de la Révolution tranquille par ses lois (financement des partis politiques, assurance-automobile, zonage agricole, loi sur la langue, loi anti-scab).
Malgré un taux de satisfaction élevé, le référendum de 1980 au Québec est un échec pour le gouvernement. Le parti remporte cependant les élections générales de 1981, en promettant qu'il n'y aura pas un référendum pendant le prochain mandat.
Affaibli par la défaite référendaire, le gouvernement du Québec s'engage dans le processus de négociations pour le rapatriement de la Constitution, réclamé par le gouvernement fédéral. Ayant réussi, grâce à une alliance avec les autres provinces, à contrer un rapatriement unilatéral, il est mis de côté dans l'accord conclu à l'automne 1981 entre Ottawa et les provinces anglophones. Celles-ci acceptent le rapatriement de la Constitution, moyennant une disposition de dérogation dans la Charte canadienne des droits et libertés. Le Québec refuse de signer cet accord qui réduit ses pouvoirs, notamment en matière linguistique.
Le deuxième mandat est beaucoup plus dur pour le gouvernement Lévesque. Les défaites référendaire et constitutionnelle s'ajoutent à une crise économique se traduisant par un fort taux de chômage et un énorme déficit dans les finances publiques. Il se met à dos les syndicats en coupant les salaires de 20 % pendant trois mois dans la fonction publique et en imposant de nouvelles conventions collectives. Dans les années qui suivent, il n'arrive pas à retrouver ni ses appuis, ni son dynamisme. Lorsque René Lévesque démissionne, il laisse derrière lui un parti affaibli et désorienté, dont la cote de popularité est au plus bas.
« Le Gouvernement du Québec a fait connaître sa proposition d'en arriver, avec le reste du Canada, à une nouvelle entente fondée sur le principe de l'égalité des peuples; cette entente permettrait au Québec d'acquérir le pouvoir exclusif de faire ses lois, de percevoir ses impôts et d'établir ses relations extérieures, ce qui est la souveraineté - et, en même temps, de maintenir avec le Canada une association économique comportant l'utilisation de la même monnaie; tout changement de statut politique résultant de ces négociations sera soumis à la population par référendum; en conséquence, accordez-vous au gouvernement du Québec le mandat de négocier l'entente proposée entre le Québec et le Canada ? »
Deux nouveaux ministres font leur entrée au cabinet :
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