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ligne de chemin de fer belge De Wikipédia, l'encyclopédie libre
La ligne 50A est une ligne de chemin de fer belge reliant Bruxelles-Midi à Ostende, sur la côte belge. Si elle porte un seul numéro d'indice, elle se compose de deux tronçons à l'histoire et aux caractéristiques bien différentes : Entre Bruxelles-Midi et Gand-Saint-Pierre, il s'agit d'une ligne express dépourvue de passages à niveau et d'arrêts intermédiaires construite entre les deux guerres et doublant la ligne 50 (qui relie quant à elle Gand-Saint-Pierre à Bruxelles-Nord via Alost, Denderleeuw et Jette), alors qu'entre Gand-Saint-Pierre, Bruges et Ostende, il s'agit du tracé originel datant de 1838, qui fait partie des premières lignes de Belgique.
Ligne 50A Bruxelles - Ostende | ||
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Pays | Belgique | |
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Villes desservies | Bruxelles, Gand, Bruges, Ostende | |
Historique | ||
Mise en service | 1838 – 1933 | |
Concessionnaires | Chemins de fer de l'État belge (1838 – 1926) Société nationale des chemins de fer belges (SNCB) (1926 – 2015) Infrabel (depuis 2015) |
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Caractéristiques techniques | ||
Numéro officiel | 50A | |
Longueur | 114,3 km | |
Vitesse de référence | 160 km/h (tronçon Bruxelles - Gand à 140 km/h, en cours de relèvement) | |
Écartement | standard (1,435 m) | |
Électrification | 3000 V continu | |
Nombre de voies | 2 (4 voies (2020) entre Bruxelles et Lombeek-Sainte-Catherine dans la cadre du projet RER, et entre Gand et Landegem ; « en cours de quadruplement » (mais semble-t-il au point mort) entre Landegem et Bruges) |
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Signalisation | Lumineuse latérale SNCB + TBL1+ | |
Trafic | ||
Propriétaire | Infrabel | |
Exploitant(s) | SNCB | |
Trafic | Voyageurs (Omnibus, InterCity, Thalys) Fret (essentiellement du port de Zeebruges) |
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Schéma de la ligne | ||
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Sur le tronçon Bruxelles – Gand circule un important trafic de voyageurs reliant dans les deux sens la capitale à la côte belge (lignes 51/A/B vers Zeebruges — Zeebruges-Village ou Zeebruges-Plage selon les jours —, Knokke, Blankenberge via Bruges, 73 vers La Panne via Gand et Dixmude) et aux provinces de Flandre-Occidentale et Flandre-Orientale en général (lignes 58 vers Eeklo via Gand, 75 vers Courtrai via Gand et Waregem, 89 vers Courtrai via Denderleeuw et Audenarde, 90 vers Grammont via Denderleeuw et Ninove, 122 vers Zottegem via Gand; il y a même chaque jour de semaine un train P dans chaque sens reliant Schaerbeek à Lokeren et Saint-Nicolas via Gand-Dampoort et la ligne 59 en contournant Gand-Saint-Pierre).
Bien que cette ligne comporte un tronçon "express", sa vitesse de référence fut longtemps limitée à 140 km/h, qui était la norme lors de sa construction (elle était alors parcourue par des convois en traction vapeur). Le tracé rectiligne n'imposant toutefois pas de gros travaux pour relever la vitesse (si ce n'est de redéfinir toute la signalisation afin que la longueur des cantons soit compatible avec une vitesse et donc une distance de freinage supérieure). La vitesse de référence ne sera portée dans un premier temps qu'à 160 km/h afin de ne pas en réduire trop drastiquement la capacité. Les 200 km/h seront proposés ultérieurement sur les « voies rapides » des sections portées à 4 voies.
Le eut lieu l’inauguration de la section Bruges - Gand suivie le par la section Bruges - Ostende. Gand n'est alors pas relié directement à la capitale, mais bien à Malines qui est le centre du réseau. Cette ligne de Gand à Ostende, qui permet d'atteindre le port d'Ostende et l'Angleterre, fait partie de la branche ouest de la « croix de Malines » des Chemins de fer de l'État belge, premier projet de réseau ferré public belge, inauguré de 1835 à 1843.
En 1856, un nouvel itinéraire, plus direct, est inauguré entre Schellebelle (près de Gand) et Bruxelles-Nord via Alost, Denderleeuw et Jette est mis en service conjointement par l’État et par une compagnie privée (Chemin de fer Dendre et Waes). La ligne de 1838 entre Gand et Schellebelle ainsi que la ligne de 1856, de Schellebelle à Bruxelles-Nord correspond à l'actuelle ligne 50 tandis que la ligne de 1838 entre Gand et Ostende est désignée[Depuis quand ?] ligne 50A. L'ancien itinéraire entre Schellebelle et Malines fait quant à lui partie de l'actuelle ligne 53.
Au cours du XIXe siècle le trafic des voyageurs et des marchandises se développe considérablement la ligne de Bruxelles-Nord à Gand dont l’itinéraire est sinueux et ne permet pas de rouler à grande vitesse.
Les multiples défauts de la ligne 50 ainsi que son encombrement croissant par les trains de marchandises poussèrent les Chemins de fer de l’État belge à envisager la construction d'une nouvelle ligne express entre Bruxelles et Gand. Cette ligne express réservée aux trains de voyageurs devait bénéficier des progrès technologiques et en matière de sécurité avec :
Ces grands travaux, commencés dans les années 1900-1910 étaient planifiés de concert avec ceux de la jonction nord-midi ; la construction de la gare de Gand-Saint-Pierre[1] (supprimant la nécessité de rebrousser dans l'ancienne gare de Gand-Sud)[2] ; la création d'une nouvelle gare à Bruges sur un tracé surélevé contournant la ville[3] ; ainsi que celle d'un nouveau bâtiment en gare d'Ostende-Maritime[4].
L'ancien itinéraire entre Bruxelles et Ostende, actuelles lignes 50 et 50A, devait également être amélioré :
Beaucoup de travaux furent rapidement entamés mais seules les nouvelles gares d'Ostende et de Gand étaient achevées avant 1914.
La Première Guerre mondiale occasionna la destruction de plusieurs gares et ouvrages d'art. La jonction de Melle ne fut jamais reconstruite intégralement[5].
C'est finalement après-guerre que la ligne express entre Bruxelles et Gand fut réalisée dans son intégralité :
La ligne connaît par la suite de nombreuses améliorations :
De nombreux ponts permettent de traverser divers cours d'eau : Le canal Bruxelles-Charleroi à la sortie de la capitale, la Dendre à proximité de Denderleeuw, l'Escaut et la Lys près de Gand ainsi que de nombreux canaux en Flandre.
En outre, le fait que le tronçon "express" entre Bruxelles et Gand évite tout passage à niveau contribue à multiplier le nombre de passages supérieurs et inférieurs pour la circulation automobile ou pour se raccorder à d'autres lignes de chemin de fer (à la place de bifurcations à niveau).
La construction de la section entre Bruxelles et Lombeek-Sainte-Catherine fut, avec la ligne 26, l’occasion de réaliser un grand nombre d’ouvrages en béton armé alors que jusqu'ici la construction en brique ou en métal dominait[8]. Beaucoup de ces ponts ont cependant disparu lors de la mise à quatre voies de la ligne[9]. Il existait également un pont Vierendeel (également disparu) qui permettait d’enjamber les faisceaux du dépôt de Forest.
Mais c'est surtout le viaduc de la Pede qui constitue un ouvrage remarquable et classé avec ses 26 arches en béton. Il fut porté de 2 à 4 voies par le renforcement de ses fondations et la pose de chevalements en métal sur chaque pilier afin de disposer une voie supplémentaire "en encorbellement" de part et d'autre des deux voies existantes.
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