Il est difficile de réaliser un bon film. Laurent Baffie l'a compris et emmène Daniel Russo dans une aventure ubuesque et décalée, à la recherche des clefs de bagnole qu'il a perdues. En réalité, ses clefs sont dans sa poche gauche, mais tout cela n'est qu'une allégorie de la vie, de l'amitié et de l'aventure. Une aventure dans laquelle Baffie joue son propre rôle, à la fois d'acteur, de réalisateur, de scénariste, de producteur et de personnage.
Ce film ne rencontre pas le succès escompté (environ 200 000 entrées sur la France) et place Laurent Baffie, également producteur, dans une situation financière critique. Ce dernier mettra sept ans pour rembourser ses dettes[1].
Le slogan publicitaire pour le lancement du film était «N'y allez pas, c'est une merde!».
Lors de la dernière de l'émission Tout le monde en parle (juillet 2006), Laurent Baffie annonce sur un ton ironique qu'il compte faire une suite à ce film. Cette suite s'intitulerait Les Clefs de bagnole 3 et le slogan serait «Le 2 était tellement nul qu'on l'a jeté». En 2016, Brice 3, suite de Brice de Nice, utilise cette idée, en expliquant «Parce que le 2, je l'ai cassé».
Ce film comprend énormément de références au nombre 23, nombre fétiche de Laurent Baffie.
Le film recèle une allusion au fameux «dobitchu» dans Le père Noël est une ordure avec l'apparition du personnage de Monsieur Preskovitch (là aussi joué par Bruno Moynot) traversant l'écran en disant «Vous voulez un dobitchu?».
Dans l'émission Happy Hour du (19:52), Laurent Baffie affirme que son film a fait non pas 100 000, mais 200 000 entrées et déclare «Ce n'est pas beaucoup, c'est 200 000, mais c'est plus que 100 000 et j'y tiens».
Le bar central du film se nomme L'Écailler du cinéma, en référence à la revue cinématographique les Cahiers du cinéma. Dans ce bar on peut également voir accroché au mur, un clap avec inscrit à la craie le film La Cuisine au beurre.
Lors d'une interview en 2003, Laurent Baffie déclare sur un ton ironique: «si vous n'avez pas aimé mon film, c'est que je vous avais prévenu!»[réf.souhaitée]