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collection de romans de science fiction De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Le Rayon fantastique est une collection française de romans de science-fiction, codirigée par les éditions Gallimard et Hachette, créée en janvier 1951 et disparue en février 1964.
Mythique pour les amateurs, cette collection a symbolisé un renouveau de la science-fiction dans les années 1950 en initiant une nouvelle passion du public en faveur du genre. Elle fit connaître en France les grands auteurs américains de « l'âge d'or » : Edmond Hamilton, Theodore Sturgeon, A. E. van Vogt, Isaac Asimov, Robert A. Heinlein, Arthur C. Clarke, Clifford D. Simak, etc.
Dans un second temps, cette collection eut également le grand mérite de lancer une nouvelle génération d'auteurs français : Francis Carsac, Daniel Drode, Philippe Curval, Gérard Klein, Michel Jeury (sous le pseudonyme d'Albert Higon), Françoise d'Eaubonne, Pierre Barbet, Nathalie et Charles Henneberg.
Cette collection a une double origine, la première commence chez Gallimard, le lorsque l'écrivain martiniquais Michel Pilotin (1906-1972)[1] reçoit le feu vert pour la création d’une série de science-fiction au sein de cette maison. Entre 1950 et 1951, Michel Pilotin prépare sa collection en achetant les droits de traductions de livres américains et en sollicitant des auteurs francophones.
Du côté de Hachette, cette collection, déjà nommée Le Rayon Fantastique, eut pour origine un article paru en 1950 dans le Figaro, intitulé « La science-fiction remplacera-t-elle le roman policier ? » qui résultait de la rencontre d'un journaliste avec un fan, Georges H. Gallet. Cet article incita les éditions Hachette à confier à Gallet la direction d'une nouvelle collection consacrée à ce nouveau genre.
Pour éviter toute concurrence, les deux maisons conviennent d’une collection commune, d’autant plus que Gallimard est encore diffusée par le groupe Hachette qui gère également la fabrication et la vente des éditions en poche (jusqu’en 1970).
Pierre-André Gruénais (1919-1993), directeur du département de littérature générale à la Librairie Hachette, fut associé à la direction de cette collection[2].
Sous cette direction bicéphale, Gallet pour Hachette et Pilotin (sous le nom de Stephen Spriel) pour Gallimard, la collection édite son premier titre en , Assassinat des États-Unis de Will Jenkins (mieux connu sous le pseudonyme de Murray Leinster).
En raison de la double direction de la collection, la numérotation des ouvrages a été parfois très approximative, rendant ainsi complexe, et donc amusante, la tâche des collectionneurs. Ainsi, il convient de noter que :
Cependant, une liste « officielle » de déjà parus est publiée à la fin de certains des ouvrages.
À partir du n° 81 (La Terre endormie par Arcadius), pour des raisons économiques, les ouvrages furent imprimés en alternance en France et en Pologne (imprimerie Ars Polona de Varsovie). À partir du n° 97 (Griada par A. Kolpakov), ils le furent exclusivement en Pologne, jusqu'à la fin de la collection.
Les couvertures de la collection évoluent avec le temps. D'abord non illustrées, elles font ensuite alterner réalisme et stylisation, selon les artistes (Jean Delpech, Troy, René Caillé, Georges Pichard, Jean Latappy, Lucien Lepiez et beaucoup d'anonymes). Puis, avec l'arrivée de Jean-Claude Forest en 1958, qui assurera près de la moitié de toutes les illustrations de couverture, elles hésitent entre stylisation et abstraction totale. D'autre part se succèdent différentes maquettes de présentation : les séries “noire”, puis “marron” ou “rouge”, et enfin la plus caractéristique, associée aux illustrations de Forest, la série “blanche” (ou “crème”), selon la couleur du fond employé.
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