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informaticien, astrophysicien, ufologue et auteur français de science-fiction De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Jacques Fabrice Vallée, né le à Pontoise dans le Val-d'Oise, est un informaticien, astrophysicien, ufologue et auteur français de science-fiction. Il vit dans la région de San Francisco.
Nom de naissance | Jacques Fabrice Vallée |
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Naissance |
Pontoise, France |
Activité principale |
Langue d’écriture | Français |
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Genres |
Jacques Vallée est fils d'un magistrat.
Adolescent, à Pontoise, deux choses orientent sa vie : la vision d'un ovni dans le ciel de sa ville natale, « classique, argenté, réfléchissant le Soleil, avec une sorte de dôme transparent dessus » (observation qui sera confirmée par l'un de ses amis habitant la même ville) et la lecture, en 1958, d'un livre de l'ufologue français Aimé Michel, avec qui il entre en correspondance.
Jacques Vallée obtient une licence de mathématique à la Sorbonne et une maîtrise d'astrophysique à l'Université de Lille[1].
En 1961, il entame sa carrière professionnelle en tant qu'astronome à l'Observatoire de Paris.
À l'âge de 22 ans, il publie, sous le pseudonyme de Jérôme Sériel, son premier roman de science-fiction, Le Sub-espace, dans la collection d'anticipation « Le Rayon fantastique », codirigée par les éditions Gallimard et Hachette. Ce roman lui vaut le prix Jules-Verne[2].
En 1962, Jacques Vallée quitte la France pour exercer l'astronomie à l'université du Texas (États-Unis), où il écrit, pour le compte de la NASA, le programme de calcul destiné à établir la première carte informatisée de la planète Mars dans le cadre du Programme Mariner[3].
Il étudie ensuite à l'université Northwestern, où il obtient un doctorat en informatique, puis travaille à l'Institute for the Future (en) où il est nommé responsable de la recherche du système de téléconférence PLANET fonctionnant sur ARPANET. Il officie également au National Advisory Committee of the University of Michigan College of Engineering[4].
Il participe aux travaux du SRI (anciennement Stanford Research Institute) à Menlo Park, dans la Silicon Valley en Californie, notamment sur Arpanet (le réseau ancêtre d’Internet) et sur la vision à distance (remote viewing).
Il découvre l'intelligence artificielle et rejoint le projet Blue Book, dans le cadre duquel il est chargé avec son épouse d'informatiser et de classer les documents.
S'intéressant de plus en plus aux ovnis, il propose, en 1966, un système de classification des observations d'ovnis, qui sera suivi d'un second en 1990[5].
Il fonde avec son mentor, l'astronome américain J. Allen Hynek, le Collège invisible, un groupe informel d'ovniologues du monde entier qui s'interrogent sur les soucoupes volantes sans pour autant forcément y croire. En activité de 1960 à 1975, le Collège invisible se fondra ensuite dans le Center for UFO Studies (CUFOS), association fondée par Hynek.
Jacques Vallée revient en France en 1967 et écrit Passport to Magonia à Paris.
En 1975, il publie chez Albin Michel un livre préfacé par Aimé Michel et ayant pour titre le nom du Collège invisible[5].
La même année, il est aux côtés de Claude Poher pour présenter une synthèse des travaux statistiques de ce dernier, intitulée Basic patterns in UFO observations, au colloque annuel de l'American Institute for Astronautics and Aeronautics (AIAA), dans le cadre d'un symposium sur les ovnis organisé par l'astrophysicien Peter Sturrock[6].
En 1976, il fonde InfoMedia, première entreprise spécialisée dans la téléconférence et le logiciel de groupe[7].
Il est membre et conseiller de la Society for Scientific Exploration, fondée en 1982 dans le but de mener des études scientifiques sur des sujets conventionnels ou non-conventionnels, sans restrictions ni a priori.
En septembre 1991, paraît son hypothèse sur le phénomène des agroglyphes, lesquels seraient réalisés par des rayons à micro-ondes concentrés depuis un appareil militaire aérien[8].
Jacques Vallée a été l'un des opposants les plus acharnés de l'hypothèse extraterrestre (HET). Dans son article Five Arguments Against the Extraterrestrial Origin of Unidentified Flying objects, publié en 1989 dans la revue Journal of Scientific exploration, il avance, selon Vadym Valeriyovych Korpachev, les arguments suivants contredisant l'HET :
Toujours selon Vadym Valeriyovych Korpachev, Jacques Vallée voit dans le phénomène ufologique un système de « contrôle » ayant exercé et exerçant toujours une grande influence sur l'évolution de l'inconscient collectif et le développement culturel de notre espèce terrestre[1].
Longtemps sceptique sur l’hypothèse des visites extraterrestres[1], Jacques Vallée publie néanmoins, en 2021, avec la journaliste Paola Leopizzi Harris, Trinity: The Best-Kept Secret, une enquête sur un ovni qui se serait écrasé au Nouveau-Mexique près de White Sands le 16 août 1945, un mois après l'essai atomique Trinity.
Le cinéaste Steven Spielberg fait de lui son modèle pour le personnage de Lacombe, l'ufologue français interprété par François Truffaut dans le film Rencontres du troisième type (1977)[9],[2].
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