Le Palais
commune française du département du Morbihan De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Le Palais [lə palɛ] est une commune française située sur l'île de Belle-Île-en-Mer dans le département du Morbihan et la région de Bretagne.
Le Palais | |||||
L'entrée du port du Palais devant la citadelle Vauban. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bretagne | ||||
Département | Morbihan | ||||
Arrondissement | Lorient | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes de Belle-Île-en-Mer (siège) |
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Maire Mandat |
Tibault Grollemund 2020-2026 |
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Code postal | 56360 | ||||
Code commune | 56152 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Palantins | ||||
Population municipale |
2 552 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 146 hab./km2 | ||||
Population agglomération |
5 158 hab. | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 20′ 50″ nord, 3° 09′ 15″ ouest | ||||
Altitude | Min. 0 m Max. 58 m |
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Superficie | 17,43 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Le Palais (ville isolée) |
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Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Quiberon | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Morbihan
Géolocalisation sur la carte : Bretagne (région administrative)
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Liens | |||||
Site web | lepalais.fr | ||||
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C'est un port de pêche, de commerce et de plaisance bien abrité du vent.
Le Palais est l'une des quatre communes de l'île, la plus importante par sa population et son activité administrative et portuaire[1]. Situé sur la côte nord-est[2],[3], le bourg du Palais et ses trois bassins orientés vers l'est, sont établis dans une ancienne ria, bien abrités au nord par le rocher de la citadelle. Ses coteaux exposés au sud sont couverts de jardins où poussent des plantes méridionales : vignes, figuiers, châtaigniers, noyers, palmiers, bougainvilliers.
Les distances entre le bourg du Palais et les autres bourgs de l'île sont de : 4,5 km avec Bangor, 5,8 km avec Sauzon et 8 km avec Locmaria[4].
Le Palais est situé à une distance de 15 km de Quiberon, de 16 km avec Île-d'Houat, de 19 km avec Saint-Pierre-Quiberon et de 21 km avec Hœdic[4].
L'altitude de la commune varie de 0 à 58 mètres, sa superficie est de plus de 17 km2 (1 743 hectares)[5].
Le bourg du Palais bénéficie d'un climat océanique, bien protégé des vents du nord-ouest par la falaise de la citadelle. Les amplitudes thermiques y sont encore moins marquées que sur la côte, le gel plus rare, les plantes méditerranéennes comme la vigne, le figuier ou le noyer prospèrent spontanément dans le vallon de Roserière.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 11,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 781 mm, avec 13,3 jours de précipitations en janvier et 6 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Bangor à 4 km à vol d'oiseau[7], est de 13,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 680,8 mm[8],[9].
Pour accéder à Belle-île par Le Palais, il existe des liaisons maritimes régulière depuis Quiberon, notamment la ligne régulière historique de la Compagnie morbihannaise de navigation (SMN) dont l'exploitation est depuis 2008 confiée par le conseil général du Morbihan à la Compagnie Océane[10], filiale créée à cet effet par le groupe Véolia.
D'autres compagnies de navigation privées proposent l'été des liaisons maritimes régulières vers Le Palais depuis La Turballe (Navix-Compagnie de Îles), Port-Navalo, Vannes (Compagnie du Golfe, les Vedettes du Golfe).
Des bateaux taxis permettent aussi d'effectuer des traversées à la demande via Le Palais (Atmos'Air Marine, Tours des Îles).
Le canot de sauvetage de la SNSM peut être utilisé pour des liaisons en cas de mauvaise mer.
Une liaison régulière par un bateau à passager à voile est mise en place à partir du printemps 2021. De Mars à Octobre le catamaran Iliens fait 2 ou 3 rotations par jour depuis Quiberon en transportant 50 passagers, pour une durée de traversée d'une heure et demie[11].
L'île est également accessible par avion, avec un aérodrome situé 4 km du Palais, sur la commune de Bangor[12],[13].
L'hélicoptère des pompiers permet de transporter les malades et les blessés vers l'hôpital de Lorient.
La gestion des transports publics terrestres est confiée par la communauté de communes de Belle-Île-en-Mer à la société Fal Cars Les Cars Verts. À partir du Palais, il existe un service de lignes régulières de bus (Belle-Île bus), avec trois lignes :
Au , Le Palais est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[15]. Elle appartient à l'unité urbaine de Le Palais[Note 1], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[16],[17]. La commune est en outre hors attraction des villes[18],[19].
La commune, bordée par l'océan Atlantique, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[20]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[21].
Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols détaillée de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).
Type d’occupation | Pourcentage | Superficie (en hectares) |
---|---|---|
Tissu urbain discontinu | 12,5 % | 221 |
Équipements sportifs et de loisirs | 1,5 % | 26 |
Terres arables hors périmètres d'irrigation | 6,2 % | 109 |
Prairies et autres surfaces toujours en herbe | 36,7 % | 649 |
Systèmes culturaux et parcellaires complexes | 21,1 % | 445 |
Forêts de feuillus | 1,4 % | 25 |
Forêts mélangées | 2,3 % | 40 |
Landes et broussailles | 11,7 % | 207 |
Mers et océans | 1,5 % | 27 |
Source : Corine Land Cover[22] |
En 2009 on trouvait 2 438 logements au Palais, dont 49 % étaient des résidences principales, pour une moyenne de 75 % dans le département, et dont 65 % des ménages en étaient propriétaires[23]. Cinq ans plus tard, en 2014, on trouvait 2 555 logements avec une proportion qui n'avait pas changé[24].
En 2019 on recensait 2 610 logements à Le Palais. 1 278 logements étaient des résidences principales (49,0 %), 1 228 logements des résidences secondaires (47,1 %) et 104 des logements vacants (4,0 %). Sur ces 2 610 logements 1 997 logements étaient des maisons (76,5 %) contre 580 seulement des appartements (22,2 %). Le tableau ci-dessous présente la répartition en catégories et types de logements à Le Palais en 2019 en comparaison avec celles du Morbihan et de la France entière.
Le nom de la commune ne vient pas de l'existence d'un palais. Les plus anciennes formes du nom du fort et du bourg sont Paloë (XIe siècle), Palloë villa[28], le château de Balaë (carte du XVIe siècle), orthographié aussi Pelé (plan 1640)[29], Pallay (sans article) en 1579[30]. Le nom a été rhabillé en français au début du XVIIe siècle sous la forme actuelle Palais[31] puis (au XIXe siècle) Le Palais avec un article[29].
Les Bellilois continuent à appeler la commune Palais, et non Le Palais, et à dire que l'on habite à Palais et pas au Palais[32].
Comme Vindillis, le nom Palais est probablement antique, c'est-à-dire gaulois, et signifierait « fort de la grande île »[33]. Si comme Guerveur sa formation est postérieure aux migrations bretonnes, selon Alain Le Buhé, professeur de breton vannetais (le breton parlé anciennement sur l'île), s'appuyant sur l'ouvrage de Léon Nédellec Toponymie de Belle-Ile paru en et celui de Pierre Gallen Anthologie des expressions Belliloises, il pourrait venir de Pah le ou Pac'h le : le « champ au veau » ou le « clos du veau »[34].
Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement le nom de La Montagne, puis à nouveau Palais (sans article) en 1793 et Le Palais en 1801[35].
Selon des prescriptions universitaires récentes, le nom de la commune devrait être retranscrit en breton Porzh-Lae[36],[37].
Les différentes parties de ce qui fait aujourd'hui le bourg de Palais sont apparues avec des noms différents : il y avait le quartier de la Haute Boulogne près du château et celui de la Basse Boulogne près du port. Les ports portaient les noms communs du Havre et de la Rade (avant port), tandis que la dune qui les séparait s'appelait les Cabancs. Le château primitif des moines dont il reste quelques voûtes de caves portait le nom breton de Roz-er-Yér, devenu Roserières.
Belle-Île est désignée dans les itinéraires antiques sous le nom de Vindilis (« belle île »), et comme insulae venetii « îles vénétiques » avec Houat, Hœdic et Quiberon, ce qui faisait de Palae un port des Vénètes, une escale pour leurs navires à voiles à fonds plats qui ressemblaient à de gros sinagots actuels et qui assuraient le trafic avec l'Île de Bretagne depuis leur capitale Vannes.
Au Xe siècle, l'île ayant été dépeuplée à cause des incursions des pirates qui les pillent pour se ravitailler, Geoffroi Ier, la donne en 1004 aux bénédictins de l'abbaye de Redon qui s'installent sur l'île sous la conduite de Catvallon[M 1], y font venir des colons et construisent une première citadelle après 1029[38]. Son fils la rend en 1029 à Alain Canhiart qui remplace les moines de Redon par ceux de l'Abbaye Sainte-Croix de Quimperlé. L'île était ravagées par des pirates anglais, le , le roi Philippe le Bel écrit à Édouard II d'Angleterre, pour se plaindre de leur pillage et de l'enlèvement de plusieurs religieux et habitants. Les attaques de pirates s'étant renouvelés, le roi Henri II prescrivit en 1558 aux religieux de Quimperlé de construire un fort à Palais, et d'y employer les pierres de granit de la démolition du château d'Auray. On voit encore au village de Roserière, une voûte et une partie de la façade de leur construction.
En 1549, la volonté de conquête anglaise pour en faire une base avancée menaçant les côtes de France, conduit Charles IX à confier en 1572 la construction d'un fort pour protéger l'accès au port de Palais à Albert de Gondi, en le faisant comte puis marquis de Belle-Île.
Le Comte de Montgomery, à la tête d'une escadre anglaise, se présenta en 1573 devant l'île, et s'empara du Palais, du fort et de tout le territoire, qu'il évacue au bout de trois semaines à l'annonce de l'arrivée d'une escadre royale. La famille de Gondi règne pendant 86 ans[39], en favorisant le développement de la ville et de sa prospérité[M 1].
En 1576, Albert de Gondi nomme capitaine-gouverneur du marquisat Guiton Goué de la Valette, avec mission d'entreprendre la construction du premier fort de Belle-Île[40].
Au XVIIe siècle, Nicolas Fouquet devient marquis de Belle-Île, avec l'obligation d'entreprendre de gros travaux pour terminer le fort au lieu-dit Haut-Boulogne. Après sa condamnation pour malversations, la seigneurie est conservée par sa femme Marie-Madeleine de Castille qui habitera le château Fouquet dont il ne reste un pavillon en ruine, mais la place militaire est reprise par le roi qui la met sous l'autorité du gouverneur de Bretagne, et c'est Vauban qui réédifie une citadelle à la fin de ce XVIIe siècle[41],[38],[42]. Le port est devenu royal, la ville de Palais en a conservé le pavillon aux armes de France et de Navarre.
Un établissement hospitalier est fondé en 1659 à l'initiative de Mme Fouquet avec l'aide de saint Vincent de Paul auquel elle demande d'envoyer des filles de la Charité "pour le soulagement des malades et l'instruction des enfants pauvres"[29], l'hôpital royal Saint-Louis, qui reçut son agrément en 1724[43] et dont il ne subsiste aujourd'hui que le plan d'ensemble, une aile construite en 1767 et le portail d'entrée[29],[44].
La citadelle est assiégée et prise une seconde fois par les Anglais en 1761, la jetée détruite sera reconstruite en 1768[45].
Dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, plus de 70 familles acadiennes persécutées par les Anglais s'installent au Palais[M 1]. Aujourd'hui, une association maintient des liens entre les descendants d'Acadiens et l'Amérique du Nord[46].
En 1806, les communes de Hoëdic et d'Île-d'Houat sont intégrées à celle du Palais, puis à nouveau détachées en 1891[35].
Au milieu du XVIIIe siècle, des baraquements sont construits sur les glacis de la citadelle, au lieu-dit Haut-Boulogne, afin d'y recevoir 3 000 détenus[47]. La partie sud des quais est terminée en 1844, et le pont tournant de la citadelle livré à la circulation[48].
Au XIXe siècle, deux activités se développent. D'une part la pêche des sardines qui, grâce à la découverte de Nicolas Appert, peuvent être mises en boites dans cinq conserveries qui sont construite à Palais, d'autre part le tourisme[M 1] avec :
L'Abri du marin du Palais est inauguré en :
« Vers 1900, Le Palais voit affluer les chaloupes de toute la côte pour la saison de la sardine. Pendant les mois d'été, une imposante flottille douarneniste, bigoudène et concarnoise envahit l'avant-port et le bassin à flot. Là, plus qu'ailleurs peut-être, l'hospitalité qu'offre l'Abri [du marin] peut s'avérer d'une grande utilité pour les équipages en relâche. Jacques de Thézac fait appel à M. Sauvrezis, commissaire de l'Inscription maritime, afin d'obtenir la concession d'un terrain auprès des Domaines. Les largesses du marquis Guy de Polignac et une subvention de la Marine nationale permettront de faire aboutir le projet[49]. »
L'Abri du marin ferma en 1965 et fut démoli par la suite en raison de l'aménagement des quais.
Durant la Seconde Guerre mondiale, les Allemands s'installent sur l'île et réquisitionnent le château de Bordonéo qui est représenté sur un service de table en faïence de Quimper commandées pour la table du commandant dont il reste quelques exemplaires[51]. Contrairement au premier gouverneur anglais de l'occupation de 1761, les commandants allemands se sont montrés très respectueux des personnes et des biens des Bellislois.
Ils construisent en un abri infirmerie composé d'une salle d'examen, d'un bloc opératoire et de deux chambrées ; édifice restauré entre 2012 et 2015[52].
Le bombardement total des villes de Palais, Quiberon, Auray et Vannes avait été prévu par les Américains dans son projet d'un second débarquement à Quiberon[53].
En , le maire de Sauzon propose de centraliser les quatre communes en une commune unique[54]. La communauté de communes élabore un document de présentation en avril[55]. Le projet de création d'une commune nouvelle pour Belle-île est inscrit à l'ordre du jour du conseil communautaire du , 15 votes sur 23 se prononcent en faveur du projet[56].
Jusqu'en 2013, Le Palais fait partie du canton de Belle-Île et de l'arrondissement de Lorient[57]. En 2014, dans le cadre de la réforme territoriale, un nouveau découpage territorial pour le département du Morbihan est défini par le décret du . La commune cesse d'être un chef lieu de canton pour être est rattachée au canton de Quiberon[58].
La commune est membre de la communauté de communes de Belle-Île-en-Mer[59] qui est notamment chargée du retraitement des déchets, avec un site de tri, de retraitement et d'enfouissement à Chubiguer[60], et du traitement des eaux usées, dont une nouvelle station a été inaugurée en [61].
Le Palais adhère aussi au syndicat mixte du pays d'Auray, qui regroupe 24 des 28 communes du pays d'Auray et les 4 communes de Belle-Île[62].
Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 2 500 et 3 499, le nombre de membres du conseil municipal est de 23[63].
Le Palais est érigée en municipalité en 1793.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Liste des maires avant 1945
:
Source | ||||
1945 | 1951 | René Le Doux[Note 2] | Rad. | Conseiller général (1945-1951) |
1951 | 1958 | Ernest Hardouin | DVD | Colonel Conseiller général (1951-1958) |
1958 | 1970 | Romain Cauchois | DVD | |
1970 | 1977 | Clément Granger | DVG | |
25 février 1977 | 29 juin 1987[65] (décès) |
Michel Lotte (d) | DVG | Médecin militaire retraité |
6 août 1987 | 25 juin 1995 | Serge Albagnac | DVG | Instituteur |
25 juin 1995 | 21 mars 2008 | Yves Brien | DVG | Agriculteur Conseiller général (2001-2015) Réélu en 2001[66] |
21 mars 2008[67] | 28 mai 2020 | Frédéric Le Gars (d)[M 1] | DVG | Aide-soignant Président de la CCBI (2008-2020) Réélu en 2014[68] |
28 mai 2020 | En cours | Tibault Grollemund (d)[69] | DVG | Géographe, ancien 1er adjoint 2e vice-président de la CCBI (depuis 2020) |
La commune est jumelée avec celle de Font-Romeu[70],[71] et avec le bâtiment-école Tigre de la Marine nationale[réf. nécessaire].
Les habitants de la commune sont appelés les Palantins[M 2].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[72]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[73]. En 2021, la commune comptait 2 552 habitants[Note 3], en évolution de −1,05 % par rapport à 2015 (Morbihan : +3,21 %, France hors Mayotte : +1,84 %). |
Il n'y a pas d'institution judiciaire sur la commune, mais un huissier de justice, un avocat, un expert géomètre, une gendarmerie assurant les fonctions de police judiciaire, des assistantes sociales et un office notarial.
Le tribunal d'instance, le tribunal de grande instance, le tribunal pour enfants, le tribunal de commerce et le conseil de prud'hommes se trouvent à Lorient, tandis que le tribunal administratif se trouve à Rennes, la cour d'appel et la cour administrative d'appel se trouvent à Nantes, la cour d'assises à Vannes[76].
Située dans l'Académie de Rennes, on trouve trois écoles du premier degré sur la commune, l'école maternelle communale des Remparts, l'école primaire communale Stanislas-Poumet, et l'école élémentaire privée catholique Sainte-Anne. On y trouve aussi deux collèges, le collège public Michel-Lotte et le collège privé Sainte-Croix (en référence à Abbaye Sainte-Croix qui a repeuplé et administré l'île depuis le XIe siècle jusqu'en 1570)[77].
On trouve au Palais un hôpital public, l'hôpital Yves-Lanco qui a succédé à l'ancien hôpital royal Saint-Louis fondé au XVIIe siècle par Madame Fouquet et Saint Vincent de Paul. Il a été reconstruit en 2019 et a pris le nom d'Hôpital de Belle-Île-en-Mer[78] avec un service d'urgences où consultent le médecin des sapeurs-pompiers, plusieurs médecins, plusieurs infirmières[44] et une pharmacie[M 3]. On y trouve également un établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD), implanté sur deux sites, l'EHPAD La Vigne et l'EHPAD La Saline[44].
Le centre de secours des sapeurs-pompiers comptant un effectif de trente-six personnes et onze véhicules a été installé dans un nouveau bâtiment à Kersablen en [79]. Durant la saison estivale, les effectifs de secours à terre[80] ou en mer[81], et de la sécurité[82], sont renforcés par des agents supplémentaires des sapeurs-pompiers, de la Société nationale de sauvetage en mer (SNSM) et de la gendarmerie nationale.
Paroisse catholique, église Saint-Gérand, Écoles catholiques, Secours catholique.
La commune comporte un complexe sportif, comprenant un terrain de sport, une salle omnisports, une salle de gymnastique, un dojo, plusieurs courts de tennis et une rampe de skate. Depuis 2014, il est administré par la communauté de communes de Belle-Île[M 4].
La ville de Palais possède une bibliothèque municipale devenue médiathèque en 2021, la salle d'exposition Omnibus à la mairie, la salle polyvalente Arletty qui peut se transformer en auditorium de 300 places qui appartient à la Communauté de communes, une salle de cinéma municipal.
L'ancienne chapelle Saint-Sébastien est en cours de restauration pour créer une nouvelle salle d'exposition municipale.
Le Musée de la citadelle situé dans la Citadelle Vauban présente des collections historique sur l'histoire de Belle-Île.
Palais possède un service de police municipale dont l'effectif est renforcé l'été[83].
On trouve également une poste, une agence d'Électricité de France, une permanence du Conseil d'architecture, d'urbanisme et d'environnement (CAUE), l'antenne du Conservatoire du littoral est à Sauzon.
En , une grande partie de l'île bénéficie du très haut débit mobile 4G[84].
En 2011, le revenu fiscal médian par ménage était de 25 833 €, ce qui plaçait la commune du Palais au 23 444e rang parmi les 31 886 communes de plus de 49 ménages en métropole[85].
En 2009, 53 % des foyers fiscaux étaient imposables, pour 52 % sur le département[23].
En 2010, sur 509 établissements présents sur la commune, 8 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 16 % sur l'ensemble du département), 7 % du secteur de l'industrie, 11 % du secteur de la construction, 64 % de celui du commerce et des services (pour 53 % sur le département) et 11 % du secteur de l'administration et de la santé[23]. Cinq ans plus tard, en 2015, sur 510 établissements présents sur la commune, 3 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 10 % sur le département), 6 % du secteur de l'industrie, 11 % du secteur de la construction, 69 % de celui du commerce et des services et 10 % du secteur de l'administration et de la santé[24].
On peut trouver sur le marché ou dans les boutiques du Palais :
Sont fabriqués sur le territoire de la commune :
Le comice agricole, présentation des éleveurs de Belle-Île, a lieu tous les deux ans[86]. L'édition 2015 se déroule au bois du Génie, comprenant un défilé, des concours de chevaux, des présentations de vaches laitières, etc.[87].
Les locaux de l'office de tourisme qui se trouvaient sur le port à l'arrivée des bateaux, ont été rénovés en 2014[88], puis transférés en 2023 dans le centre du bourg près de la mairie.
Le port de Palais est constitué de quatre bassins, l'avant-port, l'arrière-port d'échouage, le bassin à flot et le bassin de la saline[M 5].
Avant-port :
La capitainerie du port se compose de cinq personnes, auxquelles s'ajoutent des saisonniers en été[90].
Après le chenal de l'Yser, on trouve l'arrière-port[89].
L'arrière port d'échouage reçoit des bateaux de pêche (quai de l'Yser, quai reconstruit au XVIIIe siècle[45],[91], quai Vauban, quai Jacques Le Blanc). Ensemble de maisons anciennes, écluse avec passerelle[89].
Après l'écluse, on trouve le bassin à flot, quai Gambetta, et les docks[89] : bassin de commerce et bassin de plaisance[89]. D'avril à , 3 800 bateaux ont été accueillis au port, contre 3 300 l'année précédente[92].
Ensuite, quai Roussel, après le pont Orgo, on trouve le bassin de la Saline[89] : emplacements hivernage bateaux, chantiers navals, accastillage.
On trouve sur la commune plusieurs édifices religieux :
La citadelle Vauban, classée Monument historique[47] est un ancien fort royal qui a été construit sur la hauteur, dominant le port, et qui comporte les bâtiments suivants :
L'enceinte urbaine du XIXe siècle, classée Monument historique[100], qui entoure la ville sur l'autre rive du port, est traversée par trois portes : la porte Vauban suivie de la porte de Bangor, et la porte de Port-Hallan. L'enceinte urbaine est aménagée en promenade : le réduit A est un musée de la nature (faune et flore), le bois du Génie est utilisé pour les fêtes, les concerts et par le club de pétanque.
L'enceinte fortifiée fait l'objet d'un classement au titre de la loi du [101], pour la partie plantée, faisant promenade municipale, entre l'enceinte de Vauban et les fortifications, depuis les portes Bangor et Vauban jusqu'au port et à la porte Locmaria, dite aussi Ramonette[102].
La commune compte un espace culturel, la médiathèque L'île lettrée[M 6], et un cinéma[M 4].
Chemins côtiers balisés (GR), vers Grand-Sable et Locmaria (Sud) :
Chemins côtiers balisés (GR), vers Taillefer et Sauzon (Nord) :
L'ensemble formé sur les communes de Belle-Île-en-Mer, dont Le Palais, par les sites côtiers et le domaine public maritime, fait l'objet d'un classement[102] au titre de la loi du [101].
Feu d'artifice tiré depuis la Citadelle au-dessus du port.
Après la messe du , le curé accompagné des enfants de chœur et de la fanfare des Guerveurs, le maire, le conseil municipal et quelques personnalités invitées montent à bord du canot de sauvetage pour rendre hommage aux péris en mer et leur offrir des gerbes de fleurs. Le soir un feu d'artifice est tiré.
Tous les printemps se déroule le carnaval de Belle-Île, dont la première édition a eu lieu en 1994[104], et tous les étés, le festival Belle-Ile-on-air[105].
Les armoiries du Palais se blasonnent ainsi : |
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