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journal français fondé en 1872 De Wikipédia, l'encyclopédie libre
L’Événement est un quotidien politique et littéraire français fondé en 1872.
L'Événement | |
Pays | France |
---|---|
Langue | français |
Périodicité | quotidien |
Format | in-plº |
Prix au numéro | 15 centimes |
Fondateur | Edmond Magnier et Auguste Dumont |
Date de fondation | 1872 |
Date du dernier numéro | 1966 |
Ville d’édition | Paris |
Directeur de publication | Edmond Magnier (1872-1895) |
Rédacteur en chef | Edmond Magnier (1872-1895) |
ISSN | 1256-0006 |
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Projeté depuis l'automne 1870 mais retardé par les troubles causés par la Guerre franco-allemande de 1870 puis par la Commune, le lancement de L’Événement a lieu le 7 avril 1872[2]. Les fondateurs de ce nouveau quotidien sont deux anciens collaborateurs du Figaro, Edmond Magnier et Auguste Dumont[3],[4]. Magnier assume les fonctions de rédacteur en chef, qu'il cumule bientôt avec le poste de directeur-administrateur, cédé par Dumont au mois de décembre[5].
Le siège du journal est installé au no 10 du boulevard des Italiens[2].
Dans le programme ouvrant le premier numéro, les rédacteurs de L’Événement se déclarent ouvertement pour la République, se distinguant ainsi nettement de leurs deux modèles, Le Figaro et Le Gaulois[2]. D'ailleurs, Magnier n'hésite pas à qualifier son journal de « Figaro républicain »[6].
Initialement assez modérée et plutôt favorable à la politique du président Thiers (centre gauche), la ligne politique du journal s'en démarque assez vite[7] et évolue vers la gauche, notamment en soutenant la candidature de Désiré Barodet en vue de l'élection législative partielle du 27 avril 1873[4].
À la fin de la décennie, le journal, alors à son apogée[4], est devenu l'un des relais médiatiques des positions du groupe parlementaire gambettiste de l'Union républicaine[3]. Au point de vue financier, le quotidien est considéré à la même époque comme l'organe officieux du Crédit foncier, dont le gouverneur est alors Albert Christophle[3].
Le 8 mai 1895, L’Événement est racheté par Gustave Laplace. Magnier, sénateur depuis 1891, est tout d'abord maintenu dans ses fonctions[8]. Compromis dans l'affaire des Chemins de fer du Sud, il est finalement contraint de quitter la rédaction du journal moins de trois mois plus tard[9].
En déclin, le journal cesse de paraître quotidiennement à partir de la Première Guerre mondiale avant de disparaître complètement en 1966.
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