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Kshitigarbha (en sanskrit : क्षितिगर्भ, IAST : Kṣitigarbha[1]), en japonais Jizō, est l'un des huit grands bodhisattvas (Mahâsattvas)[2].
Kshitigarbha | |
Statue du Bodhisattva Kshitigarbha sur le mont Osore au Japon. | |
Caractéristiques | |
---|---|
Autre(s) nom(s) | Dìzàng, Ti-tsang, Jijang, Jizō, Địa tạng, sa'i snying po, Gajarun jiruken |
Culte | |
Date de célébration | 24 août |
Mantra | OM kA kA KABI SAN MAEI SOHA kA (japon) |
École bouddhique | mahayana |
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Son vœu est de devenir bouddha une fois les enfers complètement vides ; il est chargé de sauver les êtres de la souffrance pendant la longue période allant du parinirvāṇa du bouddha Shakyamuni jusqu’à l’arrivée du futur bouddha Maitreya.
Avec Mañjuśri, Samantabhadra et Avalokiteśvara, il fait partie des quatre grands bodhisattvas les plus vénérés en Chine ; son lieu de pèlerinage est sur le mont Jiuhua situé dans l’Anhui, province orientale de Chine. Il était sous la dynastie Tang la déité principale de l'école Sanjie qui contribua à la multiplication de ses représentations.
La signification du terme sanskrit kṣitigarbha est « matrice de la Terre » (kṣiti : « la terre » ; garbha : « matrice »). Il est souvent appelé en chinois dìzàngwáng púsà (地藏王菩薩, « bodhisattva roi du magasin qu'est la Terre ») et en japonais jizō bosatsu (地蔵菩薩, bodhisattva Jizō) ou simplement o-jizō-san (お地蔵さん) ou o-jizō-sama (お地蔵様)[3] avec une marque de respect.
Le bodhisattva Kshitigarbha n'était pas particulièrement populaire en Inde. C'est seulement lorsque le bouddhisme s'est diffusé en Chine, que son culte s'est développé, à cause de son rôle pour secourir les morts dans le monde des enfers, car les Chinois étaient particulièrement préoccupés du sort de leurs ancêtres. Les trois soutras chinois qui parlent de Kshitigarbha, en particulier le Soutra des vœux originels du bodhisattva Kshitigarbha (en) sont supposés avoir été traduits du sanskrit au VIIe siècle par un moine de Hotan, maître Shikshânanda, mais les spécialistes s'accordent pour dire qu'ils ont été écrits directement en chinois aux VIIIe et IXe siècles[4].
D’après le Soutra des vœux originels du bodhisattva Kshitigarbha (en) [5], il est considéré comme le grand modèle de la piété filiale, parce que c’est pour sauver sa mère des souffrances infernales qu’il a prononcé solennellement le vœu immense de ne pas devenir bouddha tant que l’enfer ne sera pas vide[6].
En Chine, les personnes gravement malades sont invitées à lire ce soutra et à prier ce bodhisattva de les aider à se rétablir. Il existe de nombreuses légendes tirées de ce soutra. Le bouddha Shakyamuni y dit que celui qui récite le nom de Kshitigarbha mille fois par jour pendant mille jours sera protégé des accidents et des maladies pendant toute sa vie par des êtres divins envoyés par le bodhisattva.
Dans certains temples, des photos des personnes décédées ou des tablettes portant des noms des défunts sont placés autour de son portrait ou de sa statue afin qu’il les sauve.
La croyance en Jizō est introduite au Japon au VIIIe siècle, pendant l'époque de Nara (710-794). Le Jūrinkyō (十輪経 , « Sutra des dix anneaux »), un ouvrage de cette période, mentionne que le Bouddha confia à Jizō la mission de se rapprocher des gens ordinaires[3].
Au début de l'époque de Heian (794-1185), les nobles qui avaient perdu leur statut faisaient appel à lui pour obtenir son aide. En effet, ces nobles déchus désespéraient de leur monde, la société centrée sur le clan Fujiwara. Après leur mort, ils avaient peur de souffrir dans le monde dans lequel ils seraient réincarnés (une des six voies ou six destinées). On croyait alors que les statuettes de jizō, alignées par six à l'entrée des villages, protégeaient les morts de la souffrance et les guidaient avec douceur dans leur réincarnation. Au fil du temps, cette croyance a évolué, et les jizō sont devenus des protecteurs des villages, des épidémies, des mauvais esprits et d'autres malheurs[3].
Durant l'époque d'Edo (1603-1868), une nouvelle croyance s'est répandue selon laquelle Jizō était un protecteur des enfants. À cette époque, le taux de mortalité infantile était très élevé, et on pensait que les enfants décédés très jeunes restaient coincés sur la rive Sai no kawara (賽の河原 ) de la rivière Sanzu que les âmes des défunts devaient traverser après leur mort. Les enfants devaient y empiler des cailloux pour expier le péché d'avoir fait souffrir leurs parents en mourant avant eux. Cependant, dès que la tour de pierre était achevée, des démons impitoyables la renversaient, obligeant l'enfant en pleurs à recommencer la tâche. Jizō était alors considéré comme une figure capable de sauver les enfants de cette souffrance[3].
Selon la classification générale du bouddhisme, il existe six classes d’êtres migrants ou états de conscience: 1, les dieux (sk. deva), 2, les êtres humains ou état humain (sk. manuṣya), 3, les asouras (sk. asura, une sorte d’êtres célestes jaloux, querelleurs et belliqueux), 4, les animaux, insectes, 5 les esprits errants ou avides (sk. preta). 6, les êtres infernaux ou démoniaques (sk. narakastha). Ces états d'être ou de conscience décrits dans le bouddhisme sont à l'origine du cycle de la naissance et de la mort (sk.saṃsāra).
Selon une tradition bouddhique, pour devenir bodhisattva ou bouddha, il faut en avoir fait le vœu au cours de plusieurs existences devant le bouddha de l'ère en cours. C’est au Palais des Trente-trois Cieux (sk. Trayastrimśa) où se trouve sa mère Māyā que le bouddha Shakyamuni prêcha le Soutra des vœux originels du bodhisattva Kshitigarbha. Il relate que d’innombrables kalpas auparavant, le bodhisattva était le fils d’un riche notable. Séduit par la beauté éblouissante de l’Ainsivenu « rapide comme le lion et accomplissant dix mille bonnes actions », il lui demanda comment avoir une si belle prestance. Le tathāgata lui dit qu’il fallait libérer, pendant un temps incalculable, tous les êtres sensibles qui subissent des souffrances. Alors ce fils de notable fit immédiatement le vœu suivant : « Pendant un nombre incommensurable de kalpas jusqu’à l'épuisement du temps, je procurerai un vaste choix de moyens habiles à l’usage des êtres des six voies et qui souffrent pour leurs fautes. Je ne deviendrai un bouddha parfaitement accompli que lorsqu'ils seront tous libérés. »
Dans une autre vie encore, ce bodhisattva était une jeune fille brahmane qui, sachant sa mère en enfer à cause de ses mauvaises actions, résolut de la sauver à force d'offrandes et de prières. Elle avait à cette occasion aperçu l'enfer et fit le même vœu devant le portrait du tathāgata de cette ère, se préparant grâce à une méditation nommée « Fleur de l'Éveil ».
À l’époque du « Tathāgata ayant Accompli Toute Connaissance », Kshitigarbha était un roi qui fit encore une fois le vœu solennel de sauver tous les êtres souffrants.
À la période finale du Tathāgata nommé « Yeux Purs comme le Lotus », il fut une jeune fille nommée « Yeux Brillants » qui prononça ce vœu pour sauver sa mère tombée en enfer.
Le bodhisattva Kşitigarbha a donc prononcé d’innombrables fois ce vœu, et a déjà sauvé des myriades d'êtres pendant un temps inimaginable comme l'explique le bouddha Shakyamuni :
« À titre de comparaison, prenons toutes les herbes, tous les arbres, les bois, les forêts, les plants de riz et de chanvre, les bambous, les roseaux, les rochers, les montagnes, les poussières contenues dans les trois mille milliers de grands mondes. Chacun d’eux devient un Gange. Chaque goutte de chaque Gange devient un pays dont chaque grain de poussière vaut un kalpa. Puis les grains de poussière d'un kalpa deviennent chacun un kalpa. Eh bien, le temps qui s’est écoulé depuis que le bodhisattva Kşitigarbha accéda à la Dixième Terre est mille fois plus long que le temps évoqué ci-dessus. Et encore plus long a été le temps où il était encore au stade d’arhat et de pratyekabouddha ! »
Cette croyance explique pourquoi le bodhisattva Kşitigarbha est l'un des plus vénérés.
Le Soutra des Vœux originels du Bodhisatva Kshitigarbha explique à plusieurs reprises et avec insistance que ce sont les actes des êtres qui créent leur souffrance ou leur bonheur. Comme le Soutra de la Suprème lumière d'Or, est expliqué que la vertu crée les Dieux protecteurs, et que la non vertu crée les démons néfastes. Le Soutra des Vœux originels du Bodhisattva Kshithigarbha explique que la vertu créée par les êtres va permettre aux boddhisatvas d'agir en leur faveur. Il insiste particulièrement sur la nécessité d'être pieux et vertueux au nom des défunts lors des 49 jours de deuil. Par le mérite ainsi créé le Boddhisattva Ksithigarbga déploie son activité avec plus de force et peut renverser les tendances samsariques les plus terribles. Trois moyens habiles sont expliqués dans le Soutra: ne pas tuer d'animaux, être généreux envers les pauvres et les démunis, et la dévotion envers le Boddhisatva Kshitigarbha.
Jīn Qiáojué (金喬覺), fondateur du temple du Mont Jiuhua, l'un des quatre monts bouddhistes de Chine situé dans la province de Anhui, est considéré comme une incarnation de Kshitigarbha, raison pour laquelle les représentations chinoises et japonaises de Dizangwang ou Jizō le montrent en costume monastique. Sa momie naturelle fut longtemps conservée sur le mont. En dehors de Chine, Jin Qiaojue est mal connu et on pense parfois que le célèbre Xuanzang évoqué dans Le Voyage en Occident a servi de modèle pour les représentations de Khsitigarbha en moine.
La tradition en fait un membre de la famille royale de Silla (royaume occupant une partie de l'actuelle Corée), venu à 24 ans par ses propres moyens poursuivre son étude du dharma en Chine, alors domaine de l'empereur Xuanzong de la dynastie Tang. Il aurait obtenu le soutien du propriétaire de Jiuhuashan, un certain Min (閔), pour y bâtir un monastère où il serait mort à 99 ans après avoir atteint l’illumination. C’était dans la 16e année de l’ère Kaiyuan, le soir du 30 du septième mois lunaire, date à laquelle a lieu tous les ans un pèlerinage. Son corps ne s’étant pas dégradé au bout de 3 ans, il commença à faire l’objet d’un culte l’identifiant à Kşitigarbha. Le temple a joué un rôle non négligeable dans la popularité croissante de Dizangwang en Chine. De nos jours, il est encore possible de voir plusieurs momies de moine (plus récentes) sur le mont Jiuhua.
Sans occuper une place particulièrement prééminente comme en Chine ou au Japon, Kshitigarba a sa place dans le bouddhisme tantrique comme bodhisattva de la lignée de Ratnasambhava dont il prend souvent la couleur jaune. Il tient dans sa main gauche la perle à souhait (sk. cintāmaņi, ch. Rúyìbǎozhū 如意寶珠) qui exauce les vœux. Il forme parfois un couple avec Akasagarbha, « matrice de l'espace », du fait de leurs noms complémentaires.
Dans de nombreux mandalas, il apparaît à un rang inférieur à celui de déités comme Amitābha, mais certaines représentations le mettent avec Avalokiteśvara au même rang que les bouddhas.
Dans le mandala des 42 divinités paisibles du Bardo Thödol (souvent appelé Livre des morts tibétain), il est associé au Bouddha Vajrasattva-Aksobhya de l'est, lequel y apparaît accompagné de deux bodhisattvas masculins, Kshitigarbha et Maitreya, ainsi que de deux bodhisattvas féminins Lasya et Pushpa[7],[8].
Dans le bouddhisme shingon sous le nom de Jizō, il fait aussi partie d'un groupe appelé les 13 bouddhas dédié à l'accompagnement des mourants dans le Bardo, à ce titre il est invoqué pendant une semaine à partir du 35e jour.
Il est en général représenté en habit monastique et porte la couronne ornée des cinq bouddhas de sagesse caractéristique du clergé de haut rang ; celle-ci peut être remplacée par un chapeau de fonctionnaire impérial (en Chine), à moins qu’il ne reste tête nue (au Japon)[3]. Il a souvent dans la main droite la perle que lui attribue le bouddhisme tibétain ; en Chine, cette perle peut être remplacée par un miroir, signe de rectitude et de clairvoyance. Dans sa main gauche il tient le xīzhàng 錫杖 (ch.) ou hossu (jap.), sorte de chasse-mouche tenu en main par les moines de haut rang, et dont la fonction originelle est de chasser les insectes afin d’éviter de les blesser. Au Japon, il tient dans la main gauche un hōju (bijou symbolisant les enseignements de Bouddha)[3] et dans la main droite un shakujo, qui est un bâton de marche en bois d'environ 2 mètres de long surmonté d'une tête en métal d'où pendent un certain nombre d'anneaux (4, 6 ou 12)[9]. Parfois il chevauche un lion bleu féroce, animal fantastique considéré comme la transformation du grand chien blanc qui, selon la tradition, accompagnait Jin Qiaojue.
Au Japon, les jizō sont rarement assis en position du lotus : ils sont représentés debout, ou assis mais avec une jambe dépliée[réf. souhaitée]. Les statuettes que l'on peut voir sur les bords de la route, usés par les intempéries et le temps, sont souvent habillés de tabliers et de capuches par les habitants locaux pour les protéger, comme on protégerait un enfant[3].
Il existe d’autres jizō, comme le migawari jizō (身代わり地蔵 ), qui se substitue aux êtres qui souffrent, et le togenuki jizō (とげぬき地蔵 ), qui élimine les douleurs en « tirant les épines »[3] (voir ci-dessous).
Les statues japonaises de Mizu-ko Jizō, le protecteur des enfants, sont entourés d'enfants dans diverses positions, accrochés à leurs robes, se tenant à leur bâton ou en sécurité dans les bras de Jizō.
Il existe à Kyoto au Japon, un temple dédié à « Jizo-tenaille » (釘抜き, kugi-nuki ). Autrefois, il y eut un commerçant de Kyoto qui souffrait de douleurs aux mains. Comme aucun médecin n'était capable de le soulager, il entreprit une retraite de prières adressées au Bodhisattva Jizō. Le dernier jour, Jizō lui apparut en rêve et lui révéla que son mal était d'origine karmique, causé par une action commise dans une existence précédente où il s'était livré à des activités de vaudou consistant à piquer des figurines avec des épingles. Toutefois, grâce à sa dévotion pour Jizō, il allait bénéficier d'une guérison miraculeuse. En se réveillant le lendemain matin, il constata que toutes ses douleurs aux mains avaient disparu. Il se rendit alors au temple de Jizō sur les marches duquel il trouva deux clous ensanglantés. En remerciement il fit construire l'image d'une paire de tenailles (en japonais kugi-nuki), qui a la silhouette du bodhisattva Jizō. Celle-ci se dresse au milieu de la cour. Le mur du temple est recouvert de plaques votives qui portent une tenaille et deux clous.
Roku Jizō signifie 6 Jizō. Une représentation très répandue au Japon, en particulier à l'entrée des cimetières et sur des routes pour protéger les voyageurs, constituée de 6 statues de Jizō, une pour chacun des 6 mondes Loka. À noter que le bâton de Jizō (shakujō) porte généralement 6 anneaux, dont la symbolique est la même. Les caractéristiques des 6 Jizō peuvent varier[10]. En voici un exemple :
On peut aussi trouver des Jizō avec une fleur de lotus, un encensoir, les mains jointes ou faisant d'autres mudrās.
Sentai Jizō signifie 1000 Jizō. Dans la région de Tokyo, on trouve plusieurs « jardins Jizō », par exemple au temple Hase-dera, qui contiennent mille statues du bodhisattva. Au XVIIe siècle, le moine japonais Enkū a accompli le vœu de sculpter 100 000 images de Bouddhas et de Bodhisattvas, dont 1 000 images de Jizō.
Dans l'interprétation populaire, du fait de son rôle de sauveur des âmes, Dizangwang est parfois associé avec Guānyīn et Amituofo; deux sūtras apocryphes les considèrent d’ailleurs comme deux aspects de la même entité. Il est également associé au gardien des enfers, Yanluowang 閻羅王 (Yama en sanscrit).
Le mantra du bodhisattva Kshitigarbha, auquel on attribue le pouvoir de détruire l'enfer et de se prémunir contre le mauvais karma est fréquemment récité par nombre de bouddhistes chinois: Pramardane Svāhā.
Mantra en japonais : オン カカカ ビサンマエイ ソワカ « OM kA kA KABI SAN MAEI SOHA kA » ou « Namo Jizo Bosatsu! »
Mantra en sanskrit : ॐ हाहाहा विस्मये स्वाहा « OM HA HA HA VISMAYE SVAHA » ཨོཾ་ཧ་ཧ་ཧ་བིསྨ་ཡེ་སྭཱ་ཧཱ། ou « Namo Kshitigarbha bodhisattvāya! » ན་མོ་ཀྵི་ཏི་གརྦྷ་བོ་དྷི་ས་ཏྭ་ཡ།
Le mot sanskrit vismaya (voc. vismaye) signifie « merveilleux » : Om! Ha Ha Ha! Ô merveilleux! Svaha!
Mantra en chinois simplifié : 南無地藏王菩萨 námó dìzàng wáng púsà.
Mantra en vietnamien : Nam mô dia tang vuong bo tat
tombant abondamment
les larmes et la pluie
sur le Jizo du jardin
(anonyme)
la statue en pierre de Jizo
embrassée sur la bouche
par une limace
.なでしこや地蔵菩薩の跡先に
Des œillets en fleur
devant et derrière
le bodhisattva Jizo
(ce haïkou est de Kobayashi Issa)
Une pauvre prière
fragile comme une pierre
en équilibre sur la tête de Jizô
(Paul Claudel, tiré de Cent phrases pour éventails)
La fête de Jizō a lieu chaque année à la fin du mois d'août (les 23 et ) au Japon. C'est la fête des enfants. Elle dure une journée pendant laquelle les enfants sont rois. On leur organise toutes sortes de jeux et de réjouissances, des distributions de cadeaux et de friandises, etc. La couleur associée à cette fête est le rouge : les statues de Jizō sont revétues de bavoirs et chapeaux rouges, on mange de la nourriture rouge (par exemple des pastèques), le soir les rues sont illuminées de lanternes rouges, de pétards et de feux d'artifice.
Le film japonais Shara débute par une scène qui se déroule le jour de la fête de Jizō.
Dans la tradition vietnamienne, il existe également une fête de Dia Tang, qui se déroule en été, à une date fixée par rapport au calendrier lunaire. En 2014, elle s'est tenue le , par exemple au Temple bouddhique Linh Son de Joinville.
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