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plate-forme de financement participatif De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Kickstarter est une entreprise américaine de financement participatif [1]. Créée en 2009 et précurseur dans le domaine, Kickstarter donne la possibilité aux internautes de financer des projets encore au stade d'idée, en réduisant les lourdeurs associées aux modes traditionnels d'investissement[2]. Pour les investisseurs il ne s'agit pas d'un investissement au sens propre mais d'un « soutien », en échange duquel ils reçoivent des récompenses tangibles de la part de l'équipe (ou de la personne) chargée du projet, comme une lettre de remerciement, un tee-shirt personnalisé, un dîner avec un auteur, ou encore l'un des premiers produits d'une nouvelle chaîne de production. La récompense peut varier en fonction de montants fournis par les backers (soutiens) .
Kickstarter | |
Logo de Kickstarter. | |
Création | , à Manhattan |
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Fondateurs | Perry Chen, Strickler Yancey et Charles Adler |
Forme juridique | Incorporation |
Siège social | New York États-Unis |
Activité | Internet, financement participatif |
Site web | www.kickstarter.com |
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Depuis son lancement, Kickstarter a financé un large éventail de projets (plus de 120 000 en , représentant 2,95 milliards de dollars d'engagements[3]) dans des domaines très variés : du film indépendant à la création musicale en passant par le journalisme, le jeu vidéo[4], la production d'énergie solaire ou la mise en place de programmes alimentaires[5].
Kickstarter (mot désignant le démarrage au kick en moto[réf. nécessaire]) est fondé le par Perry Chen, Yancey Strickler et Charles Adler[6]. Le blogueur Andy Baio (fondateur de Upcoming.org) occupera la fonction de CTO (directeur des systèmes d'information) pendant une dizaine de mois, avant de rejoindre Expert Labs en [7]. Lance Ivy est développeur en chef du site depuis son lancement[8]. Kickstarter est financé à ses débuts par le fonds d'investissement Union Square Ventures, l'incubateur Betaworks, ainsi que par des personnalités comme Jack Dorsey (cofondateur de Twitter), Zach Klein (cofondateur de Vimeo) et Caterina Fake (cofondatrice de Flickr)[9]. L'entreprise a des locaux sur le Lower East Side de Manhattan, au 155 Rivington Street [10],[11].
Au fil du temps le site fait beaucoup parler de lui : deux ans après sa création le New York Times le qualifie notamment de « NEA du peuple »[12], et le TIME le classe dans les « meilleures inventions de l'année 2010 » ainsi que dans les « meilleurs sites web de l'année 2011 »[13],[14]. Le Miami New Times qualifiera, sur un ton plus humoristique, le site comme l'une des « idées les plus intelligentes pour un site web depuis qu'Al Gore a inventé l'Internet ». (Al Gore étant à l'origine d'un programme sur les NTIC)[15].
Le site prend également de l'ampleur : début 2011, tous les mois plus de 7 millions de dollars sont engagés sur la plateforme (contre moins de 2 un an plus tôt), et plus de 2 000 projets y sont lancés[16]. D'après The Next Web, Kickstarter aurait touché plus de 6 millions de dollars de commission en 2011, sur 219 millions d'euros collectés par l'ensemble des projets[17].
Le Kickstarter annonce son lancement en France[18], le dans cinq autres pays européens dont la Belgique[19].
En , Kickstarter décide de devenir une public-benefit corporation[20], équivalent de certains États américains de la société à finalité sociale.
En , près de 9 ans après le lancement de Kickstarter l'équipe de Perry Chen annonce le lancement de Drip, un nouveau service qui vient compléter l'offre de Kickstarter pour faire concurrence à Patreon en répondant au marché du financement participatif récurrent[21].
Son fonctionnement est simple, et calqué sur celui de sites comme FirstGiving, PledgeBank ou MobIncentive avant lui : un créateur de projet fixe un objectif de collecte de fonds, une date limite, et définit des récompenses pour les soutiens. Si l'objectif est atteint avant la date limite, le paiement des soutiens est déclenché via Amazon Payments et ces derniers reçoivent leurs cadeaux. Si l'objectif n'est pas atteint, personne ne paye. Il s'agit donc d'un système « tout ou rien » qui évite les mauvaises surprises. Kickstarter se finance quant à lui en prélevant 5 % des fonds collectés ; Amazon capte une part supplémentaire comprise entre 3 et 5 % du montant.
Les projets sont classés en 13 catégories (art, bande dessinée, design, mode, films et vidéos, nourriture, jeux, musique, photographie, publication, technologie, théâtre) et 36 sous-catégories. Les plus importantes sont de loin « films et vidéos » et « musique », qui rassemblent plus de la moitié des projets de la plateforme. Avec la catégorie « jeux vidéo », elles représentent plus de la moitié des levées de fonds[22].
Contrairement à certains concurrents, Kickstarter ne revendique pas de droits de propriété sur les projets et les travaux financés sur la plateforme. Toutefois, les projets lancés grâce au site sont archivés de façon permanente et consultables par le public. Une fois le financement terminé, les projets et les médias téléchargés ne peuvent pas être édités ou supprimés à partir du site[23].
Le site n'apporte pas la garantie que les gens qui ont proposé un projet sur Kickstarter conduisent le projet à terme ou utilisent l'argent pour faire leur projet. Il conseille donc aux financeurs de s'appuyer sur leur propre appréciation pour faire leur choix d'investissements. Une mise en garde sur le site spécifie que les chefs de projets peuvent être tenus pour responsables légalement des promesses faites et non tenues[24]. En , un étudiant de l'Université de cinématographie de New York a ainsi levé 1 726 $ pour réaliser un film, mais le résultat final s'est avéré être un plagiat de film français, ce qui a conduit à des excuses publiques[25],[26].
Pour éviter les dérives liées au nombre croissant de projets de développement de produits technologiques, et notamment le fait que ces types de projets s'apparentent souvent à de la pré-vente, Kickstarter a annoncé en une modification de ses règles d'admissibilité des projets[27].
Il est à noter que certains sites montent parfois des alternatives à Kickstarter (à usage unique) pour financer leurs projets sans avoir à reverser 5 % des sommes récoltées à l'entreprise. Ces sites peuvent exister en complément, ou de manière complètement extérieure au site. Ainsi le jeu vidéo le plus financé par le système de financement participatif n'appartient pas à ce classement : Star Citizen a en effet reçu 2 134 374 dollars via Kickstarter[28], et 146 788 067 dollars sur son propre site Internet (soit 148 922 441 dollars finalement, pour une somme initialement fixée à 2 millions)[réf. nécessaire].
Parmi les plus importants projets financés sur la plateforme, on peut citer :
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