Karabakh (cheval)
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Le Karabakh (azéri : Qarabağ atı, arménien : Արցախյան ձի, russe : Карабахская лошадь) est une race de chevaux de selle et de course originaire du Karabagh. Elle constitue la première et unique race chevaline reconnue par l'UNESCO comme patrimoine culturel de l'humanité.
![]() Groupe de chevaux Karabakh de robe alezane | |
Région d’origine | |
---|---|
Région | Haut-Karabagh |
Caractéristiques | |
Morphologie | Cheval de selle léger |
Taille | 1,42 à 1,52 m |
Robe | Généralement alezane, baie, plus rarement isabelle ou grise |
Tête | Légère, profil rectiligne. |
Pieds | Petits |
Caractère | Franc, résistant, agile et volontaire. |
Statut FAO (conservation) | En danger |
Autre | |
Utilisation | Jeux équestres |
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Dénomination et sources
Cette race de chevaux est aussi nommée Keglan (en azéri : Köglən)[1].
Un ouvrage spécifiquement consacré au Karabakh a été publié en 2014 aux éditions Favre ; il contient des contributions de la journaliste franco-turque Nur Dolay, originaire du Caucase[P 1],[2].
Histoire
Résumé
Contexte

C'est une race de chevaux de montagne d'origine ancienne, qui provient des monts du Karabagh situés entre les rivières Araxe et Koura[3],[4],[5],[6], actuellement situés près de la frontière entre l'Azerbaïdjan et l'Iran[7]. L'auteur anglais Elwyn Hartley Edwards et l'américain Nicola Jane Swinney font remonter son origine au Ve siècle[8],[6] ; selon l'autrice tchèque Helena Kholová et la britannique Caroline Silver, des chevaux sont élevés dans cette région depuis le VIe siècle[9],[5]. D'après Nur Dolay, quelques sources arabes du VIIIe siècle signalent des « chevaux dorés du Karabagh » emmenés vers l'Arabie[10]. L’historien azéri Farid Alakbarli soutient que les origines de cette race de chevaux remontent à la fin du Moyen Âge[11]. C'est en effet durant le Moyen Âge que des chevaux commencent à être représentés sur les tapis, les armes et la joaillerie créés localement[12]. Gianni Ravazzi fait également remonter son élevage au XVIe siècle[13],[14]. Les Séfévides (1501-1736) s'appuient fortement sur la cavalerie[15].
Influences et rayonnement jusqu'à la fin du XIXe siècle
Le Karabakh est nettement influencé par le cheval oriental[7], notamment l'Arabe[4], [3],[6], mais aussi par des chevaux perses et turkmènes [3],[7],[9],[5]. L'Akhal-Teké lui a vraisemblablement légué sa robe aux reflets métalliques[4],[16], et semble, avec le Turkoman, avoir eu lui aussi une influence majeure[17],[6]. Il est ensuite croisé avec le cheval du Don, au XVIIIe siècle[9].
C'est durant son âge d'or, lorsque des khanats émergent après la chute des Séfévides aux XVIIIe et XIXe siècles, que le Karabakh prend la forme que l'on lui connaît[17],[18]. Les khanats du Karabagh, de Kouba et de Chaki rivalisent en matière d'élevage chevalin[18]. Ce cheval provient plus précisément du khanat du Karabagh[19]. L'élevage sélectif pour la selle et les courses se développe au XVIIIe siècle, le Karabagh devenant le principal centre d'élevage de chevaux de la Transcaucasie, ce qui permet à ces chevaux d'influencer la plupart des races voisines[3]. À cette époque, cette race connaît une période de vogue et s'exporte en grand nombres[5]. Ces chevaux sont traditionnellement élevés en tabounes[3].
- Le Karabakh au XIXe
- Peinture de 1865 par Nicolas Swertschkoff.
- Photographie de l'étalon Karabakh Əlyetməz, prise en 1867.
- Chevaux Karabakh et un ambleur offerts par les princes Tsitsianov et Eristov de la noblesse géorgienne à Xenia Alexandrovna de Russie le 1er mai 1892.
- Dessin de 1894 à partir d'une photographie prise par le Dr L. Simonoff, présentant le Karabakh comme un cheval russe[20].
La partition de la région entre la Russie et l'empire Perse en 1828 entraîne une confusion en matière de races de chevaux, des sujets du sud du Karabagh élevés entre les frontières de la Perse étant présentés comme perses ou iraniens[18]. Dans la partie du Karabagh annexée par la Russie, les animaux sont revendiqués parmi les « joyaux de l'élevage russe »[20]. Au début des années 1840, les haras des khans du Karabakh ont trois lignées distinctes de chevaux à la robe brun-doré, connue sous le nom de « narynj » (orange, en azéri)[21]. En 1866, les autorités russes ordonnent l'étude des races de chevaux locales[18]. Une centaine d'élevages sont dénombrés dans la seule région de Chouchi[18].
Khourchidbanou Natavan (1832-1897) est propriétaire d'un grand haras près de Chouchi[21]. Elle expose ses étalons du Karabakh lors de diverses manifestations internationales[22]. Son étalon nommé Khan décroche la médaille d'argent lors de l'exposition universelle de 1867 à Paris[22]. Cet événement est abondamment commenté en raison d'une anecdote voulant que des femmes parisiennes aient demandé, dans des salons de coiffure, à se faire teindre les cheveux de la même couleur que celle de la crinière de Khan[18]. En 1869, un autre de ses étalons décroche la médaille d'or lors de la seconde exposition équestre panrusse de Moscou, puis est acquis par l'exposition[21]. Elle reçoit une médaille d'argent et un prix de 300 roubles en argent pour son étalon Meynern[21]. Enfin, son étalon Molotok est récompensé d'une médaille de bronze[23].
Les lignées nobles de ce cheval se raréfient au cours du XIXe siècle[24]. D'après Nur Dolay, c'est peut-être le succès de cette race sur les expositions internationales qui a précipité son déclin, car ils sont suivis de ventes et d'exportations massives vers l'Angleterre, la Russie et la Perse[25].
Depuis le XXe siècle

Les troubles dans la région au début du XXe siècle réduisent drastiquement les effectifs[26]. En 1949, les autorités soviétiques ouvrent un haras à Agdam afin d'y re-démarrer l'élevage à partir de sujets considérés comme les plus caractéristiques de cette race[27].
Durant les années 1950, les autres chevaux d'Azerbaïdjan sont croisés avec l'Arabe et le Tersk, alors que le Karabakh est élevé séparément[28]. Il est en reconstitution pour retrouver le type ancien au début des années 1980, le stud-book ayant été ouvert en 1981[29]. Il ne reste cependant presque aucun cheval de « race pure », car les Karabakh ont été fréquemment croisés avec l'Arabe[29]. En 1989, les effectifs sont donc très bas[29].
Les différents conflits dans le Haut-Karabakh (première guerre du Haut-Karabagh, seconde guerre du Haut-Karabagh puis guerre de 2023 au Haut-Karabagh) font peser une lourde menace sur sa pérennité[9]. Ainsi, l'éleveur Yashar Guluzade témoigne en 2011 que ce conflit entre l'Arménie et l’Azerbaïdjan l'a forcé à transférer les chevaux « continuellement d’un endroit à un autre », et que cela a drastiquement nui aux effectifs de la race, car ses juments gestantes ont fait des fausses couches[P 2]. En 2011, le gouvernement azerbaïdjanais met des mesures en places pour protéger la race, en particulier l'interdiction d'exportation et le financement d'analyses génétiques[P 2].
La situation de ce cheval restait méconnue depuis l'indépendance de l'Azerbaïdjan, jusqu'à sa reconnaissance par l'UNESCO en 2013[P 1].
Description
Résumé
Contexte

Taille et poids
C'est un cheval plutôt fin et d'assez petite taille[7],[3]. D'après le guide Delachaux, il mesurerait 1,38 à 1,40 m[Note 1],[16], l'auteur américain Nicola Jane Swinney donnant une moyenne de 1,40 m[6] et l'auteur anglais Elwyn Hartley Edwards 1,42 m en moyenne[4]. L'autrice britannique Caroline Silver indique (en 1979) 1,40 à 1,43 m[5], l'autrice tchèque Helena Kholová citant 1,42 à 1,45 m, l'auteur italien Maurizio Bongianni indiquant une fourchette très proche, de 1,43 à 1,45 m[7]. Un autre auteur italien, Gianni Ravazzi, donne 1,45 m en moyenne[13],[14].
Les auteurs russes N. G. Dmitriez et L. K. Ernst indiquent en 1989 une taille moyenne de 1,50 m chez les mâles, avec un tour de taille de 1,69 m, et une taille moyenne de 1,48 m chez les femelles, avec un tour de taille de 1,64 m[29]. La Fédération équestre d'Azerbaïdjan indique 1,42 à 1,52 m[30]. Le Guide Delachaux infique une taille maximale de 1,54 m[16].
Morphologie
Le modèle est médioligne[7], avec une musculature bien développée et une peau fine[3], dotée d'un poil brillant[16]. L'influence de l'Arabe se ressent dans ce modèle [3]. Il existe deux types de Karabakh, l'un étant le type agricole, plus petit et plus massif que l'autre[16], qui se rapproche davantage de l'Arabe[24].
Tête
La tête est petite[3],[7],[5],[13], fine[5],[31],[13] et bien découpée[3],[17]. De profil rectiligne[3],[7],[16], elle est bien attachée à l'encolure[7].
- Tête du Karabakh
- Alezan, vu de profil
- Alezan, vu de profil
- Alezan, vu de trois quarts
- Alezan, vu de trois quarts
- Alezan, vu de trois quarts
Les oreilles sont dressées[9],[5] et le front est large[17],[5],[16] et plat[13],[14]. Le bout de nez est fin[16],[5], avec des naseaux évasés[7]. Les yeux sont grands et saillants[5],[16],[13], alertes et expressifs[7],[3].
Corps et arrière-main

L'encolure est longue[7] ou bien d'une longueur moyenne[3], arquée, et portée assez haut[3],[4]. Elle peut être puissante[16] et forte[5],[13]. Le poitrail est profond[7],[3] et plutôt large[5],[31]. L'épaule est relativement droite selon Edwards[4], Bongianni la décrivant comme inclinée mais plate[7]. Le garrot est saillant[7],[5] ou bien moyennement élevé[3]. Le corps est fort et compact[5],[13],[6], la ligne dorso-lombaire droite[7], le dos de longueur moyenne[3], se terminant par une croupe de forme oblique[7], large[16] et de longueur moyenne[3]. La queue est portée nettement bas[7],[9],[5],[16]. Les crins (crinière, queue et fanons) sont peu fournis, mais brillants et soyeux[3],[9],[32],[31].
Membres

Les membres sont longs[16], minces par comparaison à la masse du corps[5], et dotés d'os assez fins[4],[9],[17], mais solides et musclés[7]. Les jointures sont fines[4], mais propres, et les tendons bien définis[7]. Edwards lui reproche, comme à beaucoup de chevaux de montagne, une conformation défectueuse des membres postérieurs, avec des jarrets souvent clos ; cependant cette caractéristique contribue vraisemblablement à sa sûreté de pieds[4].
Les pieds sont très sains et durs[7],[16],[13], bien qu'assez petits[3].
Robe
La robe est généralement alezane, baie, ou sous toutes les variantes du dun[4], parfois grise, les marques blanches étant possibles[7],,[32]. Sa robe possède souvent des reflets dorés[4]. Bongianni et Edwards décrivent l'isabelle (bai dun) avec raie de mulet et reflets dorés comme la nuance la plus fréquente[7],[8]. Au contraire, une majorité d'auteurs décrivent le bai et l'alezan à reflets dorés comme les deux robes les plus fréquentes[33],[9],[32].
Tempérament et allures
La race est réputée pour son tempérament calme[4],[7],[5],[16],[13], sa force, sa résistance et son énergie[7],[9],[5],[13]. Comme tous les chevaux de montagne, le Karabakh a le pied sûr[7],[16],[13]. Il s'agit aussi d'un cheval réputé rustique, habitué à affronter le climat montagneux[34],[16],[13].
Son action est réputée[4], avec de très bonnes allures[9],[8] souples et déliées[13], particulièrement confortables pour un cavalier[16],[13],[14].
Sélection
Le croisement avec l'Arabe est fréquemment pratiqué[35]. Il est possible que le Deliboz soit une lignée du Karabakh[4],[6].
Utilisations
Résumé
Contexte
C'est un cheval à deux fins, apte à la selle, au bât[7],[16] et à l'attelage[6]. Il est utilisé pour le jeu traditionnel tchogvan, proche du polo, où deux équipes de cinq cavaliers frappent une grosse balle avec un maillet[P 3],[4],[8]. Selon Edwards, il est aussi monté pour le jeu équestre surpanakh, comparable à du basket-ball à cheval[4],[8].
- Utilisations du Karabakh
- Partie de tchogvan, en 2019
- Voltige en ligne
- Parade équestre
- Spectacle équestre musical à Chouchi
C'est également un cheval de course[16] testé sur hippodrome[6], notamment à Agdam où il est mesuré sur sa rapidité[4]. En 2004, un cheval originaire de la région d'Agdam aurait ainsi établi un record en parcourant les 1 000 mètres en 1 minute et 9 secondes[P 2]. D'après une éleveuse d'origine allemande, Verena Scholian, cette race de chevaux sert désormais surtout (en 2011) pour ces courses et comme symbole de statut social des riches[P 2].
Il est apte au dressage[16] grâce à ses mouvements et à son port de tête, mais sa taille réduite ne l'y prédispose guère[13]. Enfin, le Karabakh est apte à la randonnée équestre au long cours[9],[16], et aux épreuves d'endurance[16].
Influence sur d'autres races
Le Karabakh a historiquement beaucoup été utilisé en croisement sur d'autres races pour les « améliorer », particulièrement en Iran, en Irak et en Égypte[16]. Il a participé à la formation de la race du cheval du Don[4],[36],[7],[5] au XIXe siècle, ainsi qu'à celle du Kabardin[37],[16]. Le Karabakh de type selle est entré en croisement avec le Deliboz[28]. Certains historiens estiment que le Karabakh a contribué significativement à la naissance de l'Arabe, notamment pendant les invasions arabes de l'Arran, aux VIIIe et IXe siècles[17].
Diffusion de l'élevage
Résumé
Contexte

Le Karabakh est l'une des races de chevaux indigènes d'Asie centrale[9] ; par ailleurs, l'ouvrage Equine Science (4e édition de 2012) le classe parmi les races de chevaux de selle peu connues au niveau international[38]. Il est notamment méconnu des Occidentaux[39].
Le Karabakh est menacé d'extinction[4], avec environ 130 sujets de pure race recensés en 2006[6] et en 2014[16], en dépit des initiatives de conservation. Il restait en 2012 moins de 1 000 représentants de cette race à travers le monde[P 4]. Seuls quelques individus isolés on été exportés vers l'Europe[9], avec notamment quelques-uns au Royaume-Uni[16],[13].
En Azerbaïdjan
Cette race a gravement souffert des conflits du Haut-Karabagh[16], mais elle reste très populaire dans cette région, qui fait partie de son berceau d'origine[4]. En 1989[29], les meilleurs sujets provenaient du haras d'Agdam[Note 2],[4],[9]. En avril 2022, Sarkhan Taghiyev annonce la reconstruction de ce haras, détruit pendant les guerres du haut-Karabagh et reconquis par l’Azerbaïdjan en 2020[P 5].
La plupart de ces chevaux sont élevés dans la région de Chaki.
En Iran
Il est également fait mention de quelques sujets subsistant dans le Nord-Ouest de l'Iran, près de la Frontière entre l'Azerbaïdjan et l'Iran, au milieu du XXe siècle[5],[24] : en 2004, leur nombre était estimé à 200 individus environ[16].
Impact culturel
Résumé
Contexte
Le Karabakh est traité comme un symbole national par l’Azerbaïdjan, qui le fait figurer sur des timbres postaux et dans des récits nationaux[P 2]. L’historien azerbaïdjanais Alakbarli le décrit comme l'une des deux plus fameuses races de chevaux originaires de ce pays, avec le Deliboz[11] ; l'écrivain et éditeur français Jean-Louis Gouraud estime aussi que le Karabakh fait « intimement partie de son histoire »[40]. L'Azerbaïdjan utilise depuis cette race de chevaux pour son soft power, par exemple en la faisant désormais figurer comme symbole officiel du club de football Qarabağ FK[P 6].
- Le Karabakh présenté comme un symbole national de l'Azerbaïdjan
- Blason de Chouchi
- Dmonstration de voltige cosaque en 2018
- Drapeau de supporters du club de football Qarabağ FK, en octobre 2024
- Timbre édité en 1993
- Timbre édité en 2022
Les Jeux de la solidarité islamique de 2017 organisés à Bakou ont pour mascottes deux chevaux Karabakh, un mâle symbolisant l'amitié et une femelle symbolisant la beauté et la grâce[P 7]. La marque Lladro commercialise en janvier 2025 une figurine de cheval Karabakh en porcelaine, présentée comme un symbole de « l'héritage culturel et de l'esprit indomptable de l'Azerbaïdjan », ce que le journal américano-arménien The Armenian Weekly décrit comme une opération de propagande en faveur d'un pays qui n'a qu'environ une centaine d'années[P 8].
Le Karabakh figure depuis 1843 sur le blason de la ville de Chouchi, ancienne capitale du khanat de Karabagh, après approbation par l'Empereur de Russie de l’époque[1]. Le poète russe Mikhaïl Lermontov décrit ce cheval dans son poème intitulé Demon[41].
Cadeaux et initiatives diplomatiques
Dans le cadre d'une opération diplomatique soviétique, la reine d'Angleterre Élisabeth II a reçu un cheval de cette race nommé Zaman, l'un des plus beaux du haras d'Agdam, de la part de Nikita Khrouchtchev en 1956[27],[42]. Du 10 au , un spectacle organisé par la fédération équestre de l’Azerbaïdjan avec des chevaux Karabakhs a été donné pour ses 60 ans de règne au château de Windsor, avec un vif succès[P 4]. Elisabeth II reçoit un autre cheval de race Karabakh en mai 2022 de la part d'Eltchin Gouliyev au château de Windsor ; l'animal est nommé Chöhret (Gloire)[P 9],[P 10],[P 6]. Ce cadeau est critiqué en raison de la nature dictatoriale du régime d'Azerbaïdjan et d'une « distorsion évidente de faits historiques » concernant la race, selon The Armenian Weekly[P 10].
En mars 2017, un monument représentant un cheval Karabakh est offert par la fédération équestre de l'Azerbaïdjan à la Belgique, pour être exposé dans un parc de la municipalité de Ham ; il s'accompagne d'une vidéo promotionnelle qui présente cette race de chevaux comme exclusivement azérie[P 11].
Reconnaissance par l'Unesco
En , la race Karabakh est reconnue patrimoine culturel de l'humanité dans le cadre de la reconnaissance du tchogvan, en tant que jeu équestre traditionnel de l'Azerbaïdjan[43],[44]. Le tchogvan devant se pratiquer sur le dos d'un Karabakh, la reconnaissance du jeu inclut celle de la race[P 3],[P 12],[40].
Jean-Louis Gouraud souligne l'aspect diplomatique de cette reconnaissance officielle, qui revient à reconnaître « l'azérianité » du Haut-Karabagh[40].
Notes et références
Annexes
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