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écrivain, éditeur, historien et encyclopédiste du cheval et de l’équitation De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Jean-Louis Gouraud, né le à Paris, est un écrivain et éditeur français. Il est reconnu comme historien et encyclopédiste du cheval et de l’équitation. Il œuvre beaucoup pour la reconnaissance du cheval aussi bien dans le milieu littéraire que par des actions en faveur de la reconnaissance d'actions et de lieux équestres historiques.
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Jean-Louis Gouraud est né à Paris de parents d’origines angevine (sa mère est native de Saumur) et belge (son père est natif de Liège). Après des études primaires et secondaires entièrement réalisées au Collège Stanislas, un bac « philo », une année de Propédeutique, quelques cours au Musée des Arts et Traditions Populaires, et un Service Militaire au magazine des Forces Armées (1963), il entame une double carrière dans le journalisme militant (« Patrie & Progrès »), et classique (Die Welt, Le Figaro, L’Aurore, Combat) ainsi que dans l’édition (création en 1965 des Éditions Gouraud : un beau-livre sur le Crazy Horse Saloon, une collection d’Ultra-guides, le guide officiel des J.O. de Grenoble, etc.).
Jean-Louis Gouraud a créé trois collections spécialisées dont il continue à assurer la direction
Ainsi Jean-Louis Gouraud a-t-il donné naissance, comme éditeur, à une centaine d’ouvrages consacrés au cheval en vingt ans. Chiffre auquel il faut ajouter les ouvrages dont il est l’auteur (voir bibliographie ci-après).
Il est devenu en 1968 responsable des pages culturelles, puis directeur de la rédaction, puis directeur de l’hebdomadaire panafricain Jeune Afrique. Il est recruté en 1975 par le Ministère de la Coopération pour étudier (et réaliser) le lancement en Afrique francophone de magazines, livres de poche, radios périphériques destinés principalement à la jeunesse. La structure créée pour la circonstance (Media international) se transforme petit à petit en société de conseil en communication, à laquelle de nombreux gouvernements africains et/ ou arabes (Algérie, Libye, Togo, Cameroun, Zaïre, etc.) font appel.
Depuis 2010, il collabore à La Revue, magazine bimestriel francophone d'actualité.
En 1986, il crée aux éditions Favre (Lausanne, Suisse) une première collection entièrement et exclusivement consacrée au cheval, à l’équitation et/ou à l’hippologie, Caracole. Puis, en l’an 2000, avec cette fois le soutien de Bartabas (le fondateur de Zingaro et de l’Académie du spectacle équestre), une deuxième collection, toujours chez Favre, mais réservée dans ce cas à des albums d’art consacrés à des peintres ou sculpteurs inspirés par le cheval (le premier volume, consacré au peintre russe Svertchkov, est paru sous l’intitulé « collection Zingaro », les suivants, sous l’intitulé « collection Grande Ecurie de Versailles »).
En 1990, il a réalisé un « raid » équestre de Paris à Moscou : 3 333 km couverts en 75 jours avec deux chevaux de race trotteur français, Prince-de-la-Meuse et Robin. Parti le 1er mai et arrivé sur la Place Rouge le , il a offert ses chevaux à Gorbatchev et les a récupérés sous Eltsine.
En suscitant la création de l’OMCB (Organisation Mondiale du Cheval Barbe) à l’issue d’un colloque international organisé à Alger en juin 1987, il a favorisé la reconnaissance officielle du barbe en France. Il a fait connaitre le cheval Akhal-Teke en France via la création de la première Association Française du Cheval Akhal-Teke – AFCAT – en 1998, et la révélation de « l’affaire Gendjim », le cheval de François Mitterrand.
Il voyagé à pied, à cheval, et en voiture dans toute l’Afrique du Nord, l’Afrique noire, la Sibérie (Altaï, Baïkal), l'Asie Centrale (Turkménistan, Ouzbékistan, Kazakhstan, Kirghizie), la Volga (Saratov, Kazan, Kalmoukie), la Carélie, etc. ; ainsi qu’en Mongolie, en Chine, en Inde, etc.
Il a « redécouvert » près de Saint-Pétersbourg, le cimetière équin de Tsarskoïe Selo, créé par Nicolas Ier et abandonné à la révolution. Devenue un dépotoir, la nécropole contenant 120 pierres tombales devait être livrée au bulldozers. Il a collecté des fonds pour entreprendre sa restauration.
Il milite pour l’érection d’un Monument au cheval inconnu (une sculpture de Jean-Louis Sauvat). Le projet est officiellement inscrit au programme de la célébration, en 2012, du bicentenaire de la Bataille de Borodino/ la Moscowa). Il milite aussi pour la création à Paris d’une Maison européenne du Cheval, la création à Saint-Pétersbourg d’une Académie russe d’équitation et la création, et quelque part en Orient, d’une institution consacrée au cheval dans la culture islamique.
Il rêve d’organiser une vaste opération équestre de Carthage à Rome (Tunisie, Algérie, Maroc, Espagne, France, Italie) « sur les traces de Hannibal » et à la gloire du petit cheval d’Afrique du nord.
Il a organisé, en coopération avec la Maison des Cultures du Monde, plusieurs spectacles (musique, danse, chant, poésie) à la gloire du cheval : au théâtre Renaud-Barrault le , au théâtre de l’Alliance Française le , etc.
Jean-Louis Gouraud est le père de trois enfants : Philippe Hannibal Siegfried (né en 1967), Johanna Attila Lili (née en 1969) de mère allemande, et Nicolaï Timour Louis (né en 1994) de mère russo-tatare.
(Ces trois romans ont été réédités en un seul volume aux éditions du Rocher en 2006.) Riboy a été adapté au cinéma par Bartabas (« Chamane », 1996). Serko a été adapté au cinéma par Joël Farges (« Serko », 2006).
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