Jules Rivet
journaliste français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Jules Rivet, né le à Vercoiran et mort le à l'Hôpital Necker dans le 15e arrondissement de Paris[1], est un journaliste français. D'inspiration libertaire, il fut secrétaire de rédaction du Canard enchaîné pendant les années 1930.
Jules Rivet
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Cimetière de Quincy-sous-Sénart (d) |
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Biographie
Résumé
Contexte

Il est journaliste au Canard enchaîné à sa création en 1916. En , il lance un feuilleton intitulé « La Fiancée du bolchevik ou le Couteau sanglant », qui accumulait les clichés véhiculés par la droite sur les communistes. Il fut l'un des animateurs du Canard enchaîné d'entre les deux guerres. Dans sa rubrique « Lettres ou pas lettres », il ne cessa de mettre en boîte le snobisme littéraire. Il affirma en 1929 à propos de l'affaire Oustric : « Un scandale qui ne scandalise même plus. On a l'habitude. »
Pendant la Seconde Guerre mondiale, il écrit des articles dans Le Petit Parisien[2], devenu journal de collaboration[3]. Il ne reviendra pas à la rédaction du Canard enchaîné, à la Libération, mourant 18 mois plus tard. Il est inhumé au Cimetière de Bagneux (puis transféré vers celui de Quincy-sous-Sénart).
Engagement en franc-maçonnerie
Selon Léo Campion, dans son livre Le Drapeau noir, l'équerre et le compas, Jules Rivet fut initié franc-maçon le à la Loge France et Colonies du Grand Orient de France. Le même auteur le présente comme « anarchiste, franc-maçon et secrétaire de rédaction du Canard Enchaîné »[4].
Citations
- À propos de la Première Guerre mondiale : « Elle a été voulue par des criminels et a été faite par de pauvres bougres qui n'avaient aucune raison de se haïr ». .
Publications
- Édouard Herriot ou le discrédit lyonnais, Éd.du Hibou.
- Tu seras écrivain
- Biographie de Cambronne.
- La Vierge déshabillée
- Chronique de la cour du roi Pétaud, avec Fernand Pignatel. Paris, Société mutuelle d'édition, 1921[5].
- La Dame aux bas bleus. Paris, L'Épi, 1928.
- La Course aux plaisirs
- À l'ombre des crocodiles en fleurs, Paris, L'Épi, 1929.
- Paule Calou, Paris, G. Mignolet & Storz.
Notes et références
Voir aussi
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