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résistant français alsacien pendant la Seconde Guerre mondiale De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Joseph-Louis Metzger, né le à Saint-Louis, et guillotiné le à la prison Roter Ochse de Halle-an-der-Saale, est un résistant français.
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Service historique de la Défense (AC 21 P 515 850) Service historique de la Défense - site de Vincennes (d) (GR 16 P 414381) |
Joseph-Louis est le fils de Philibert Metzger et de Louise Mangold[1].
Après avoir abandonné sa formation d'apprenti dans l'imprimerie, il exerce pendant une dizaine d'années le métier de monteur en chauffage[1].
En 1925, il fait son service militaire au 4e régiment de zouaves à Tunis[1].
En 1930, il épouse Anne Charpillet. Le couple a deux enfants[2].
Lorsque la Seconde Guerre mondiale éclate, il est mobilisé, le , au 79e régiment régional de Montbéliard. Le , il est muté au 76e régiment régional dans le Haut-Rhin. Lors de la campagne de France, son unité est repoussée vers le sud du département et il est interné en Suisse[1],[3].
Le , il s'évade de Suisse et rejoint sa famille à Saint-Louis où il trouve du travail dans la société Kraepflé[1],[3],[2].
En 1942, Joseph-Louis Metzger est contacté par un agent de renseignement britannique, par l'intermédiaire de bateliers du Rhin. Travaillant près de la ligne de chemin de fer Bâle-Mulhouse, il accepte de comptabiliser le trafic ferroviaire à la gare frontière de Saint-Louis. Puis il transmet des informations sur la production d'usines de métallurgie légère du sud du Haut-Rhin à Saint-Louis, Mulhouse, Willer-sur-Thur et Altkirch. Il informe aussi son agent que le secteur du Hartmannswilllerkopf dans les Vosges est désormais interdit aux civils car on y installe des fortifications[1],[3],[2].
Le , à la suite d'une dénonciation, Joseph-Louis Metzger est arrêté à Saint-Louis par la Gestapo. Il est emprisonné à la prison de Mulhouse puis transféré, le , à celle d'Offenburg et enfin à celle de Alt Moabit à Berlin[1].
Les 26 et , il comparait, pour espionnage, devant le 4e Sénat du Reichskriegsgericht, présidé par le juge Biron. Il est condamné à la peine de mort pour espionnage, ainsi qu'au paiement de 450 Reichsmarks devant servir à récompenser le ou les dénonciateurs. Le , il rencontre pendant une demi-heure son frère. Le , le recours en grâce est rejeté[1],[3],[2]..
Le , il est guillotiné, par le bourreau Ernst Reindel, à la prison Roter Ochse de Halle-an-der-Saale en même temps que les bateliers Charles Lieby, Emile Wendling et Lucien Jacob qui transmettaient ses informations en Suisse[1],[3],[2]..
Il est incinéré le 2 octobre. Le 6 octobre, l'urne est déposée au cimetière Sainte-Gertrude. Elle est détruite lors d'un bombardement aérien. Une stèle, portant son nom, est posée dans le cimetière après la guerre[1],[3],[2].
Il est reconnu « mort en déportation »[4] et « déporté résistant »[5].
En 1959, il est décoré à titre posthume[2],[1]:
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