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général français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Jean Baptiste Vigoureux Duplessis, né le à Chandernagor (Inde), mort le à Paris, est un général français de la Révolution et de l’Empire.
Gouverneur de La Réunion | |
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Pierre Alexandre Roubaud (d) | |
Gouverneur Saint-Vincent | |
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Gouverneur Sumatra |
Comte | |
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Chevalier d’Empire |
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Service historique de la Défense (GR 7 YD 188)[1] |
Il est le fils de Jean Baptiste Henry Vigoureux et d'Élisabeth de Varenne qui s'installent aux Indes puis en Isle de France[2].
Il entre en service le , comme sous-lieutenant au bataillon d’Isle de France, il est nommé aide-major en 1756. Il participe à la Guerre de Sept Ans aux Indes, et à la guerre d’indépendance américaine.
De 1780 à 1781, il est gouverneur de l’île Saint-Vincent aux Antilles, et il est promu général de brigade le .
Il est gouverneur de l’Île Bourbon du 19 octobre 1792 au 11 avril 1794. L'Îsle de France fait face à une épidémie de la variole. À son arrivée, il est mis en quarantaine au Lazaret de la Ravine-à-Jacques. Le 19 mars 1793[3], Bourbon devient La Réunion sur décision de la Convention nationale mais Duplessis refuse[4]. L'année suivante, les tensions politiques et les difficultés économiques et financières se dégradent. Le 8 avril 1794, malgré son opposition, Duplessis valide le décret sur le changement de nom[5]. Les sans-culottes de Bourbon prennent le dessus sur les royalistes en demandant l'aide de ceux d'Isle de France et ceux-ci, le 11 avril , débarquent à un mariage où plusieurs personnalités de l'île sont présents. Duplessis, faisant partie des invités, est mis aux arrêts et devra attendre août 1795 pour être reconnu non coupable[2].
De retour en France, il est nommé général de division le , avec effet rétroactif au . Le , il rejoint l’armée de l’intérieur, et il est réformé le .
En décembre 1799, il est remis en activité, et le , il est affecté comme commandant de la 10e demi-brigade des vétérans à Paris.
Il est fait chevalier de la Légion d’honneur le 19 frimaire an XII (), et commandeur de l’ordre le 25 prairial an XII ().
Il est mis à la retraite le , et il est fait chevalier de l'Empire par lettres patentes du .
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