Elle le quitte pour entamer à partir de 1896 une carrière de chansonnière dans différents cabarets, comme la Roulotte ou le Carillon[9]. Elle se produit également au théâtre Déjazet, avant d'intégrer en 1899 le théâtre du Châtelet, puis en 1901 le théâtre de la Robinière.
Jane Azimont est finalement engagée en à l'Opéra-Comique où elle restera au moins jusqu'en 1910. Elle figure encore dans l'Annuaire international des lettres et des arts de 1922, domiciliée au 11, rue Mansart dans le 9earrondissement[10].
Grand-Théâtre de Saint-Etienne
1888 (janvier): Le Canard à trois becs, opéra-bouffe en 3 actes de Jules Moinaux, musique d'Émile Jonas: Barbe[11]
Théâtre des Bouffes-du-Nord
1889 (août): Roger Bontemps, vaudeville en 1 acte de Clairville et Bernard Lopez: Jeanne, la duchesse
1893 (): Ah! La pau ... la pau ... la pauvre année, revue en 3 actes et 11 tableaux d’Édouard Milher et Léon Gandillot: Gigolette du Palais-Royal / Sieglinde[19]
1894 (): La Marraine de Charley, comédie burlesque en 3 actes de Maurice Ordonneau d'après Brandon Thomas, musique d'Ivan Caryll: Miss Kitty Verdun[22]
1895 (): La Cage aux lions, comédie-bouffe en 3 actes de Léon Gandillot: Clara Miroir
1895 (): Les Petites Brebis, opérette en 2 actes, paroles d'Armand Liorat, musique de Louis Varney: Fanny
Théâtre Déjazet
1896: Les Femmes de Paul de Kock, vaudeville fantastique en 5 actes et 9 tableaux de Léon et Frantz Beauvallet, musique de Marc Chautagne: Fifine / Denise[23]
Acte de décès n° 212 (vue 19/31). Archives en ligne de la Ville de Paris, état-civil du 9earrondissement, registre des décès de 1934. L'acte précise qu'elle était célibataire.
Jane Azimont était également membre de l'Association des Lyonnais pour laquelle elle se produisait à l'occasion. Cf. «Banquet des médecins de l’École lyonnaise», La Province médicale, 13 avril 1899, p.178-179, lire en ligne sur Gallica.
Henry Lyonnet, «Jeanne Durget», Dictionnaire des comédiens français, Bibliothèque de la revue universelle internationale illustrée, Genève, 1912, p.636, lire en ligne sur Gallica.
Sans doute par référence à l'actrice Cécile Azimont dont le souvenir devait être encore bien présent dans le milieu théâtral parisien bien qu'ayant quitté la scène depuis près de 30 ans..
C'est sur la scène de ce théâtre qu'elle sera une des victimes, sans gravité, d'une explosion de gaz le 12 septembre 1892. Cf. «Chasse aux nouvelles», La Croix, 13 septembre 1892, p.4, lire en ligne sur Gallica.