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Cet article possède un paronyme, voir Jacques Trémolet de Villers.
Jacques Méaudre de Sugny, dit Jacques Trémolin, né le dans le 2e arrondissement de Lyon[2] et mort le à Bobigny, est un conteur et chroniqueur animalier pour enfants dans les années 1970 (dans Les Visiteurs du mercredi sur TF1), mais également un résistant, préfet de l'Ardèche à la Libération et un responsable politique.
| Préfet de l'Ardèche | |
|---|---|
| Naissance | |
|---|---|
| Décès | |
| Nom de naissance |
Jacques Auguste Méaudre de Sugny |
| Nationalité | |
| Activités |
| Parti politique |
Parti communiste français (jusqu'en ) |
|---|---|
| Archives conservées par |
Archives nationales (F/1bI/1098)[1] |
Né à Lyon dans une famille aristocratique originaire de la Loire et du nord de l'Ardèche, il est le troisième enfant d'Henri Méaudre de Sugny et de Suzanne de Missolz. À 19 ans, il est employé de banque et à 25 ans, directeur de banque.
A 27 ans, il s'inscrit au Parti communiste français. Il est un résistant communiste, opposé au nazisme, sous le nom de Loyola (référence à son éducation chez les jésuites). Lors de la libération de la ville d’Annonay en juin 1944, il y proclame la République et en est maire jusqu'à la reprise par les Allemands. Le , il devient le premier préfet de l'Ardèche lors de la Libération de Privas par la Résistance. Il le reste jusqu'au [3].
Dans l'après-guerre, secrétaire de Lucien Monjauvis, préfet de la Loire (1944-1945), chef de cabinet de François Billoux, ministre de l'Économie nationale et ministre de la Reconstruction (1945-1947), secrétaire général à la mairie de Marseille, dirigée par Jean Cristofol, en 1947, il travaille à L’Humanité, dont il est administrateur jusqu'à son exclusion du parti communiste en 1954.
Vers 1970, il devint écrivain et chroniqueur naturaliste sur France Inter sous le nom de Jacques Trémolin. Il fut pendant plusieurs années le spécialiste des animaux dans les émissions pour enfants telles que Les Visiteurs du mercredi sur TF1.
Il meurt le . Le , la totalité de ses cendres sont épandues au col de l'Escrinet, lieu de sa rencontre avec le général Jean Touzet du Vigier, commandant de la 1re division blindée (Saint-Louis) de la 1re armée de libération[4]. Une stèle en pierre de Volvic, venant du château de Trémolin, rappelle sa mémoire et ses identités successives.
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