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politicien belge De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Jacques Simonet, né le à Watermael-Boitsfort et mort le à Anderlecht, est un homme politique belge, membre du Mouvement réformateur. Connu pour son éloquence et ses bons mots parfois mordants, il est un des hommes-clé du Parti libéral (PRL puis MR) et semblait promis à un avenir brillant cassé par sa mort inopinée à l'âge de 43 ans[1]. L’exemple de son père lui donne goût à la chose publique, qu’il expérimente d’abord au sein de la Fédération des Étudiants libéraux, avant de rejoindre le cabinet de Jean Gol[2].
Jacques Simonet est le fils d'Henri Simonet (ancien ministre, ancien commissaire européen et ancien bourgmestre PS d'Anderlecht entre 1966 et 1984) et de Marie-Louise Angenet[3]. Il fréquente l'école P17 d'Anderlecht, rue Jacob Smits[4].
Il est marié à Véronica Labe, licenciée en notariat, avec qui il a eu deux enfants : Henri (né le ) et Éléonore (née le )[5].
Licencié en droit de l'Université libre de Bruxelles, président de la Fédération des étudiants libéraux, il a été avocat au barreau de Bruxelles à partir de 1986. Il a fait son service militaire en 1986 comme milicien attaché au cabinet de Jean Gol avec Didier Reynders, puis a continué sa carrière dans un cabinet bruxellois d'avocats qu'il abandonne ensuite pour la politique[4]. Ainsi, dès 1987, à 24 ans, il est élu conseiller provincial du Brabant et, l'année suivante, mène la liste libérale à Anderlecht lors des élections communales.
Ministre-président de la région de Bruxelles-Capitale de 1999 à 2000, il abandonne le poste en faveur de François-Xavier de Donnea[6] et exerce dès lors à plein temps son poste de bourgmestre d'Anderlecht. En , à la suite de la démission par Daniel Ducarme de tous ses postes, il redevient brièvement Ministre-président de la région et est tête de liste du MR aux élections régionales bruxelloises de , élections au cours desquelles son parti perd face au Parti socialiste emmené par Charles Picqué.
Il fut bourgmestre d'Anderlecht de 2001 jusqu'à sa mort le .
Jacques Simonet est connu pour ses positions tranchées: pendant la campagne électorale de 1999, il est la cible de certains jeunes maghrébins bruxellois qui lui reprochent son attitude intransigeante vis-à-vis des milieux islamistes. Le il donne ordre à la police d'expulser une quarantaine d'étrangers en situation irrégulière de l'église Notre-Dame de l'Immaculée Conception à Anderlecht et l'abbé Jan Claes dépose plainte contre lui pour arrestations arbitraires[7]. En vue des élections communales de 2006, il déclare en au journaliste Jean-Claude Verset que son parti ne fera pas alliance avec le Vlaams Belang pour se constituer une majorité dans sa commune.
Le , il est hospitalisé pour une embolie pulmonaire. Il reprend rapidement ses activités, et participe à la lutte du MR pour la conquête de la place de premier parti francophone en se présentant à une « place de combat » par choix. Dernier suppléant de la liste MR lors des élections législatives fédérales du , il récolte le quatrième score électoral de son parti [8]. Mais, peu après, le , il meurt, à l'âge de 43 ans, d'un arrêt cardio-respiratoire à la suite d'une embolie pulmonaire massive[9]. Il est enterré le dans le caveau familial, à côté de son père, au cimetière du Vogelzang d'Anderlecht, en présence de sa famille, de nombreuses personnalités politiques et ainsi que du prince Laurent et de la princesse Claire de Belgique.
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