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étude et narration du passé du Pérou De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Le Pérou devient officiellement un État après la déclaration d'indépendance du 28 juillet 1821[1]. Néanmoins, l'histoire du pays est influencée par les différentes populations qui s'y sont succédé auparavant. Cet article traite donc de l'histoire des populations qui ont vécu sur l'actuel territoire péruvien. La population du pays est estimée à environ 33 millions de Péruviens en 2020, hors migrations et diasporas.
L'histoire précolombienne (d'avant l'arrivée des colonisateurs européens) se divise généralement en quatre périodes (archaïque, formative, régionale et impériale), à faire précéder de la période paléolithique.
Le territoire de l'actuelle République du Pérou était le noyau du Tahuantinsuyo, le puissant empire des Incas, et après la conquête espagnole, le plus grand des vice-royautés espagnoles en Amérique, dont les richesses ont contribué à générer de nombreuses légendes.
Habité depuis environ 20 000 ans, selon les restes des industries lithiques trouvés dans les grottes de Piquimachay[2],[3] (Ayacucho), par des groupes de chasseurs et de cueilleurs (Chivateros, Lauricocha, Paiján, Toquepala), le territoire péruvien était le foyer de plusieurs cultures primitives[4]. Les premières organisations sociales apparurent vers 6000 av. J.-C. sur la côte (Chilca et Paracas) et dans la sierra (Callejón de Huaylas). Environ 3 000 ans plus tard, la sédentarisation (Kotosh, Huaca Prieta) permit la culture du maïs et du coton et la domestication de certains animaux[5]. Peu après, le filage et le tissage du coton et de la laine se développèrent, les travaux de vannerie commencèrent et les premières céramiques furent fabriquées.
Les premières et les plus avancées civilisations andines, telles que celles de Chavín[6]—considérée par l'archéologue Julio C. Tello comme la "culture mère du Pérou"—[7], Paracas, Mochica, Nazca, Tiahuanaco, Wari et Chimú[8],[9], ont eu leur origine vers le XIIIe siècle av. J.-C. Ces peuples, à différentes périodes successives, et en conséquence d'un processus culturel soutenu et complexe, ont développé des techniques agricoles, l'orfèvrerie, la céramique, la métallurgie et le tissage, et ont formé des organisations sociales qui ont culminé, vers le XIIe siècle apr. J.-C., avec la civilisation inca.
Les premières traces de présence humaine au Pérou datent d'il y a au moins 20 000 ans avant notre ère, mais très peu de vestiges de cette époque sont conservés. Il faut attendre la période paléo-américaine (paléolithique), qui débute 15 000 ans avant notre ère (soit 19 000 ans après la traversée du détroit de Béring) pour trouver des vestiges. Les populations sont alors pour la plupart nomades, vivent de la chasse et de la cueillette et s'abritent dans des grottes. Les plus anciens vestiges sont découverts dans la grotte Pikimachay et dateraient de 17 650 avant notre ère. Toutefois, certains réfutent l'idée que ces pierres aient été taillées par des humains. D'autres vestiges paléolithiques sont trouvés à Lauricocha[10], Chillón-Ancón, Toquepala[11], grotte du Guitarrero[12], Telarmachay (es), Panalauca et Tres Ventanas (es).
Après le recul progressif des glaciers, les populations commencent un lent processus de domestication et de sédentarisation. Ce mouvement est accéléré par la stabilisation du climat qui devint celui que connaît le Pérou encore aujourd'hui.
La culture du maïs a joué un rôle déterminant dans le passage vers un modèle de subsistance fondé sur l’agriculture[13],[14]. La première preuve que le maïs est un aliment de base provient de Paredones[15], sur la côte nord du Pérou[16], où les isotopes alimentaires des dents humaines suggèrent que le maïs est passé d'un aliment de sevrage à une consommation de base entre 4 000 et 3 000 avant notre ère[17].
Durant la période formative, les premiers villages et organisations politiques apparaissent. Ils permettent l'apparition d'États théocratiques. Le premier État théocratique est l'État de Caral[18],[19]. Après l'ère formative apparaît le premier horizon culturel grâce à la naissance de la culture de Chavin[20], dont la civilisation — essentiellement localisée le long du littoral de l'océan Pacifique — s'étend sur près de huit siècles, de à [21]
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La période de développement régional, aussi appelée période classique, débute avec le déclin de la culture et cosmogonie de Chavín[22]. Cette période se caractérise aussi par un isolement local : chaque région abrite de petites entités politiques qui adoptent leurs propres modèles de développement culturel. Elles n'ouvrent leurs frontières qu'aux échanges commerciaux. Le tableau suivant regroupe les différentes cultures chronologiquement, depuis la période précédente (Chavin) jusqu'à la période suivante (Chimú et Inca) pour permettre de situer les différentes cultures de la période classique :
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L'Empire Inca, avec son centre administratif, politique et militaire à Cusco[23], était la civilisation précolombienne la plus vaste et puissante d'Amérique. Au début du XVIe siècle, le Tahuantinsuyo a atteint son extension maximale, dominant un territoire qui s'étendait, du nord au sud, de l'Équateur actuel et une partie de la Colombie jusqu'au centre du Chili et au nord-est de l'Argentine, et d'ouest en est, de la Bolivie aux jungles amazoniennes[24].
L'empire était organisé comme une confédération centralisée de seigneuries, avec une société stratifiée dirigée par l'Inca et soutenue par une économie basée sur la propriété collective de la terre[25]. Ce projet civilisateur ambitieux reposait sur une cosmovision dans laquelle l'harmonie entre l'être humain, la nature et les dieux était essentielle[26].
D'un point de vue rationaliste européen, l'incanat a été vu comme une utopie réalisée, dont l'effondrement face à un petit groupe de soldats espagnols[27] est attribué à la supériorité technologique de ces derniers, qui ont tiré parti de la guerre civile inca déclenchée par deux prétendants au trône. Cependant, cette interprétation[28] tend à omettre les effets dévastateurs qu'a eus la collision entre deux cosmovisions si différentes sur l'harmonie de la civilisation inca.
La période impériale, aussi appelée postclassique ou règne des belligérants, succède au déclin de la civilisation Huari. Divers États locaux qui tentent de dominer politiquement leurs voisins apparaissent. Parmi ces États, nous retrouvons la culture Chimú, la culture Chanca, la culture Chincha et enfin, la plus célèbre, la culture inca. Les Incas étaient une tribu guerrière du sud de la sierra. Ils se déplacent peu à peu vers le nord de la région jusqu'à la vallée fertile de Cuzco entre 1100 et 1300. Leur expansion commence en 1438, avec Pachacutec, qui entreprend de conquérir les terres voisines.
Durant les 70 dernières années de cette période, le royaume de Cuzco forme un empire qui s'étend sur les Andes. Il s'agit de l'empire inca. À la fin du XVe siècle, l'Inca Pachacutec (1438-1471) transmet le pouvoir à son fils Tupac Yupanqui († 1493), qui étend l'Empire jusqu'à l'actuel territoire équatorien. Sous le règne de son fils, Huayna Capac († 1527), les frontières de l'Empire inca sont repoussées jusqu'à la frontière de l'actuelle Colombie. Une guerre de succession éclate entre les deux fils de Huayna Capac, Huascar et Atahualpa. Ce dernier est parvenu à battre les troupes de son frère, au moment où les conquistadores arrivent au Pérou.
En 1531, attirés par les nouvelles d'un royaume riche et fabuleux, Francisco Pizarro et ses frères arrivèrent sur le territoire qu'ils nommèrent Pérou, un mot qui, selon Porras Barrenechea, «n'est ni quechua ni caribe, mais indo-hispanique ou métis.»[29]. À cette époque, l'Empire Inca était plongé dans une guerre civile entre les princes Huáscar et Atahualpa. Profitant de cette situation, Pizarro entreprit une action décisive qui changea le cours de l'histoire. Le 16 novembre 1532, lors d'une célébration à Cajamarca, Pizarro captura par surprise l'Inca Atahualpa, provoquant une grande consternation parmi les indigènes et influençant le futur de la lutte[30].
Pendant un certain temps, Pizarro maintint l'autorité de l'Inca, reconnaissant Topa Hualpa, mais les abus des conquistadors rendirent cette situation inviable, et la domination espagnole se consolida à mesure que les rébellions indigènes successives étaient réprimées de manière continue et sanglante.
Les Espagnols instituent le système de l’encomienda: les autochtones ont à payer un tribut, dont une partie va à Séville, et les Espagnols sont chargés de les christianiser. En tant que gouverneur du Pérou, Pizarro abuse de l'encomienda en accordant à ses soldats et compagnons un pouvoir quasi illimité sur les Amérindiens, obligés de s'occuper du bétail et des plantations de leurs nouveaux seigneurs venus d'Europe. Les tentatives de résistance sont sévèrement punies.
Malgré la lutte de pouvoir entre Pizarro et Diego de Almagro, qui engendra une guerre civile prolongée, les Espagnols poursuivirent le processus de colonisation. L'un des actes les plus significatifs fut la fondation de Lima en janvier 1535, sous le nom de Ciudad de los Reyes ("la ville des rois"), d'où furent organisées les institutions politiques et administratives[31]. Lima devient la capitale de la vice-royauté et une ville puissante avec sous sa juridiction toute l'Amérique du Sud à l'exception du Brésil dominé par les Portugais. Toutes les richesses coloniales passent par Lima, puis par l'isthme de Panama avant d'arriver à Séville, en Espagne. En 1541, Pizarro est assassiné par une faction espagnole menée par Diego de Almagro, surnommé el Mozo[32],[33]. Une nouvelle guerre civile éclata. La nécessité de consolider l'autorité royale sur ces territoires conduisit à la création de la Real Audiencia quelques années plus tard, et plus tard, en 1542, du vice-royaume de Nouvelle-Castille, qui fut par la suite nommé vice-royaume du Pérou[34].
En 1544, l'Espagne pour réagir aux luttes intestines qui accompagnent l'assassinat de Pizarro, envoie Blasco Núñez Vela (1490-1546) en tant que premier vice-roi[35],[36]. Il est à son tour tué, par Gonzalo Pizarro (1502-1548), le frère du premier Pizarro. Finalement, un nouveau vice-roi, Pedro de la Gasca parvient à restaurer l'ordre et fait exécuter Gonzalo Pizarro après sa capture[37].
Cependant, le vice-royaume du Pérou ne fut effectivement organisé qu'à l'arrivée du vice-roi Francisco de Toledo en 1572. Toledo mit fin à l'état indigène de Vilcabamba, exécuta l'Inca Tupac Amaru et promut le développement économique basé sur le monopole commercial et l'extraction de minerais, notamment des mines d'argent de Potosí, en utilisant l'institution inca de la mita pour soumettre les communautés indigènes à une exploitation sévère.
Le recensement sous le dernier quipucamayoc indique l'existence de 12 millions d'habitants dans l'empire inca. 45 années plus tard, le recensement du vice-roi Toledo, montre qu'il reste 1,1 million d'indigènes. Les villes Incas reçoivent des noms catholiques et sont reconstruites selon le modèle espagnol, comportant une place centrale (plaza) et une église ou cathédrale en face d'un bâtiment officiel. Quelques villes, telles Cuzco gardent leurs fondations d'origine inca. Certains sites incas, tel Huánuco Pampa (Huánuco Viejo), sont abandonnés au profit de villes à plus basse altitude.
Bien qu'il soit devenu le vice-royaume espagnol le plus riche et le plus puissant d'Amérique, au XVIIIe siècle, la création des vice-royaumes de Nouvelle-Grenade et du Río de la Plata, aux dépens du territoire péruvien, la libéralisation du commerce qui déplaça le centre commercial de Lima à Caracas et Buenos Aires, et le déclin de la production minière et textile conduisirent à sa décadence progressive. Ce contexte créa un climat favorable à la diffusion des idées émancipatrices parmi les créoles.
Après l'établissement de la vice-royauté du Pérou, l'or et l'argent provenant des Andes enrichit les conquistadors et grandement le Trésor espagnol. Le Pérou devient l'une des premières sources de la richesse pour l'Espagne. Au niveau local, les encomenderos sont sous l'autorité des curacas. Une pyramide hiérarchique permet ainsi de contrôler toutes les villes et villages. Au XVIIIe siècle, Lima abrite une université et constitue la principale place forte de l'Espagne sur le continent américain.
Durant la vice-royauté, les Incas ne sont pas éliminés. Par exemple, quatorze grandes révoltes éclatent au seul XVIIIe siècle, dont celle de Juan Santos Atahualpa en 1742 et celle de Tupac Amaru en 1780[38].
La crise économique dans le vice-royaume du Pérou a facilité l'émergence de la rébellion indigène de 1780 à 1781, dirigée par Tupac Amaru II[39]. À cette crise se sont ajoutées l'invasion napoléonienne de la péninsule ibérique et la diminution du pouvoir de la Couronne espagnole, ce qui a conduit aux soulèvements créoles de Huánuco en 1812 et de Cuzco entre 1814 et 1816, inspirés par les principes libéraux de la Constitution de Cadix de 1812.
Le vice-royaume du Pérou, soutenu par le pouvoir de l'oligarchie créole, fut le dernier bastion de la domination espagnole en Amérique du Sud. Finalement, il succomba après les campagnes décisives de Simón Bolívar et José de San Martín. San Martín, qui avait expulsé les royalistes du Chili après l'épique campagne des Andes, débarqua à Paracas en 1819 et proclama l'indépendance du Pérou à Lima le 28 juillet 1821[40]. Trois ans plus tard, la domination espagnole fut définitivement éliminée avec les batailles de Junín et d'Ayacucho.
L'émancipation, c'est-à-dire l'affranchissement pour les grands propriétaires terriens de l'autorité de la couronne espagnole, devint effective en décembre 1824, lorsque le général Antonio José de Sucre l'emporte sur les Espagnols à la bataille d'Ayacucho.
Les conflits d'intérêts entre les différents secteurs de la société créole et les ambitions particulières des caudillos ont considérablement compliqué l'organisation du pays. Cela se reflète dans le fait que seuls trois civils, Manuel Pardo, Nicolás de Piérola et Francisco García Calderón, ont accédé à la présidence durant les soixante-quinze premières années d'indépendance.
Après la sécession de l'Alto Perú en 1825, qui a abouti à la création de la République de Bolivie, et la formation de la Confédération péruano-bolivienne en 1837, qui s'est dissoute deux ans plus tard en raison de l'intervention militaire chilienne, le Pérou a entamé au milieu du XIXe siècle, sous l'hégémonie caudilliste du général Ramón Castilla, une période de stabilité politique et économique[41]. Cependant, l'épuisement du guano, principale source de revenus, et la guerre du Pacifique avec le Chili pour la dispute des salpêtres de Tarapacá, ont provoqué une crise économique et accru l'agitation sociale et politique dans le pays[42].
Quatre guerres éclatent entre ces pays entre 1858 et 1995: la guerre de 1858-1860[43], la guerre de 1941-1942, la guerre du Paquisha en 1981 et la guerre du Cenepa en 1995.
Malgré la domination d'une oligarchie de propriétaires terriens, l'esclavage des noirs et le tribut des indiens sont abolis par la dictature de Ramón Castilla (1845-1851 et 1855-1862). La vie politique s'apparente surtout à une succession de coups d'État et de dictatures.
L'Espagne n'abandonne pas complètement, faisant encore de vaines tentatives comme lors de la bataille de Callao[44],[45],[46]. Elle reconnait finalement l'indépendance du Pérou en 1879[47],[48],[49].
Après la reconnaissance de l'indépendance, le Pérou mène aux côtés de la Bolivie la guerre du Pacifique, dans un conflit qui l'oppose au Chili et lui fait perdre les provinces de Tacna et d'Arica dans la région de Tarapacá (traité d'Ancón du 20 octobre 1883). La province de Tacna est restituée au Pérou en 1929 par le traité de Lima, ce qui met fin aux différends entre le Chili et le Pérou.
Le mouvement civiliste, dirigé par Nicolás de Piérola, est né en opposition au caudillisme militaire résultant de la défaite militaire et de l'effondrement économique. Piérola est arrivé au pouvoir après la révolution de 1895. Les réformes de son gouvernement ont été poursuivies sous la dictature d'Augusto B. Leguía, dont les mandats (1908-1912 et 1919-1930, ce dernier connu sous le nom de "El Oncenio") ont favorisé l'entrée de capitaux américains et bénéficié à la bourgeoisie[50]. Cette politique, combinée à l'augmentation de la dépendance aux capitaux étrangers, a généré des foyers d'opposition tant parmi l'oligarchie terrienne que parmi les secteurs les plus progressistes de la société péruvienne. Parmi ces derniers, on peut citer la création de l'Alliance populaire révolutionnaire américaine (APRA), un mouvement nationaliste, populiste et anti-impérialiste dirigé par Víctor Raúl Haya de la Torre en 1924, et la fondation du Parti communiste en 1928, dirigé par José Carlos Mariátegui[51],[52].
L'APRA est ainsi en grande partie une expression politique de la Réforme universitaire et des luttes ouvrières menées dans les années 1918-1920. Le mouvement puise ses influences auprès de la révolution mexicaine et de la Constitution de 1917 qui en est issu, notamment sur les questions de l'agrarisme et de l'indigénisme, et à un degré moindre de la révolution russe. Proche du marxisme (son dirigeant, Haya de la Torre (1895-1979), déclare en effet que « l'APRA est l'interprétation marxiste de la réalité américaine »), elle s'en éloigne pourtant sur la question de la lutte des classes et sur l'importance donnée à la lutte pour l’unité politique de l’Amérique latine. En 1928 est fondé le Parti socialiste péruvien notamment sous l'impulsion de José Carlos Mariátegui, lui-même ancien membre de l'APRA[53],[54]. Le parti crée peu après, en 1929, la Confédération générale des travailleurs[55]. L'APRA, gagnant rapidement en popularité, est mise hors la loi en 1933 par le régime de Óscar R. Benavides (1876-1945), qui reste président jusqu'en 1939.
Après la crise mondiale de 1929, le Pérou a connu de nombreux gouvernements de courte durée. L'aprisme a tenté de promouvoir des réformes du système par l'action politique, mais n'a pas réussi. À cette époque, il y a eu une croissance rapide de la population et une augmentation de l'urbanisation. Le général Manuel A. Odría a établi une dictature qui a duré huit ans (1948-1956) et qui s'est terminée au milieu de rébellions agraires constantes. Ces rébellions, ainsi que la montée de la guérilla de gauche à partir de 1963, ont entravé la tentative de réforme du premier gouvernement de Fernando Belaúnde Terry. Dans ce contexte, le coup d'État du général Juan Velasco Alvarado a eu lieu en 1968.
La constitution de 1933 réserve le droit de vote aux citoyens alphabétisés ; qui en 1960, ne représentent encore que le tiers de la population adulte. Les Indiens, presque la moitié de la population, restent des exclus, vivant de façon misérable.
Entre 1932 et 1933 se déroule la guerre avec la Colombie[56],[57]. Une guerre opposa le Pérou et l'Équateur entre le 5 juillet et le 31 juillet 1941[58],[59]. Durant cette guerre, le Pérou occupe les provinces occidentales de Loja et el Oro. Les États-Unis, le Brésil, l'Argentine et le Chili proposent leur médiation et un protocole est finalement signé. Néanmoins, un nouveau conflit éclate entre les deux pays un demi-siècle plus tard. Peu de temps après les États-Unis, le Pérou déclare la guerre à l'Allemagne, malgré les félicitations adressées par Hitler pour les quelques parachutistes péruviens ayant pris un port équatorien.
À nouveau autorisée en 1945, l'Alliance populaire révolutionnaire américaine soutient le président José Luis Bustamante y Rivero (1945-1948) qui, renversé par le coup d'État militaire du général Manuel A. Odría d'octobre 1948, augure du début d'une dictature.
Des élections sont pourtant organisées en 1962, et remportées par le candidat apriste Víctor Raúl Haya de la Torre. Toutefois, un coup d'État militaire dirigé par le général Ricardo Pérez Godoy empêche le respect de la légalité. La junte organise à nouveau des élections l'année suivante, qui sont remportées par Fernando Belaúnde Terry, fondateur de l'Acción Popular, qui demeure en place jusqu'en 1968.
Au début des années 1960, alors que près de 70 % des terres sont possédées par 2 % des propriétaires, le Pérou connait une forte mobilisation paysanne et indigène visant à obtenir une réforme agraire. Les paysans, en grande majorité des travailleurs agricoles indigènes, forment alors la base de syndicats ruraux engagés face à la détérioration de leurs conditions. Les paysans ont recours à des tactiques allant de l'occupation pacifique des terres à l'affrontement violent avec les grands propriétaires et les forces armées. Plusieurs petits mouvements de guérilla se constituent, mais sont rapidement écrasés par le gouvernement[60].
Le 3 octobre 1968, le coup d’État réformiste mené par un groupe d’officiers dirigés par le général Juan Velasco Alvarado (1910-1977) amène l'armée au pouvoir dans le but d’appliquer une doctrine de « progrès social et développement intégral », nationaliste et réformiste, influencé par les thèses de la CEPAL sur la dépendance et le sous-développement. Six jours après le golpe, Velasco procède à la nationalisation de l’International petroleum corporation (IPC), la société nord-américaine exploitant le pétrole péruvien, puis lance une réforme de l’appareil d’État, une réforme agraire mettant fin aux latifundios et expropriant de grands propriétaires étrangers. Le « gouvernement révolutionnaire » projette des investissements massifs dans l'éducation, élève la langue quechua - parlée par près de la moitié de la population mais jusque-là méprisée par les autorités - à un statut équivalent à celui de l'espagnol et instaure l'égalité des droits pour les enfants naturels.
Le Pérou souhaite s’affranchir de toute dépendance et mène une politique extérieure tiers-mondiste. Les États-Unis répondent par des pressions commerciales, économiques et diplomatiques. En 1973, le Pérou semble triompher du blocus financier imposé par Washington en négociant un prêt auprès de la Banque internationale de développement afin de financer sa politique de développement agricole et minier. Les relations avec le Chili se distendent fortement après le coup d’État du général Pinochet. Le général Edgardo Mercado Jarrin (Premier ministre et commandant en chef de l’armée) et l’amiral Guillermo Faura Gaig (ministre de la marine) échappent tour à tour, à quelques semaines d'intervalle, à une tentative d'assassinat[61]. En 1975, le général Francisco Morales Bermúdez (1921-2022) s’empare du pouvoir et rompt avec la politique de son prédécesseur. Son régime participe ponctuellement à l'Opération Condor en collaboration avec d'autres dictatures militaires américaines.
Le régime de Velasco, caractérisé par son populisme et son nationalisme, est entré en conflit avec les intérêts du capital étranger et de l'oligarchie locale, ce qui a conduit au coup d'État du général Francisco Morales Bermúdez en 1975. À partir de ce moment, la crise causée par l'augmentation inexorable de la dette extérieure a influencé les actions des gouvernements successifs. Ces gouvernements n'ont pas réussi à freiner l'appauvrissement progressif de la population, ni l'augmentation des opérations de trafic de drogue et des actions terroristes de Sendero Luminoso et du Mouvement révolutionnaire Túpac Amaru. Ni Belaúnde Terry, lors de son deuxième mandat (1980-1985), ni Alan García, lors de son premier mandat (1985-1990), n'ont réussi avec leurs plans économiques et sociaux. Dans un climat de chaos et de violence généralisés, la surprenante victoire électorale d'Alberto Fujimori s'est produite en 1990. Une fois au pouvoir, Fujimori a dissous le Congrès et a convoqué un référendum pour rédiger une nouvelle Constitution en 1992. Avec le soutien de l'armée et des organisations financières internationales, il a imposé un plan rigoureux de réajustement économique et a efficacement combattu le trafic de drogue et le terrorisme du Sentier lumineux, des réalisations qui lui ont permis d'être réélu en 1995.
Le Sentier lumineux apparait dans les années 1970 dans les universités. Ces étudiants, pour beaucoup d'origines paysannes, retournent ensuite dans leurs communautés et y organisent des comités locaux du parti. L'abandon par l’État de certaines régions rurales favorise l’implantation du parti. En juin 1979, des manifestations pour la gratuité de l’enseignement sont sévèrement réprimées par l’armée : 18 personnes sont tuées selon le bilan officiel, mais des estimations non-gouvernementales évoquent plusieurs dizaines de morts. Cet événement entraine une radicalisation des contestations politiques dans les campagnes et finalement abouti au déclenchement de la lutte armée. Après le début de cette lutte armée, les nouvelles recrue du Sentier lumineux sont généralement des paysans peu politisés plutôt que des militants réellement politisés[62].
En 1980, Fernando Belaúnde Terry retrouve le pouvoir en remportant l'élection présidentielle. Alan García Pérez, candidat du parti Alliance populaire révolutionnaire américaine, lui succède le 28 juillet 1985. Pour la première fois, un président démocratiquement élu remplace un autre président démocratiquement élu en 40 ans. Les mesures prises par Alan García Pérez en économie mènent à une hyperinflation entre 1988 et 1990.
En 1990, inquiets des attaques terroristes du Sentier lumineux et des scandales de corruption, les électeurs choisissent Alberto Fujimori (1938-), un mathématicien relativement peu connu reconverti dans la politique[63],[64]. Pour lutter contre l'inflation, Fujimori adopta des mesures d'austérité très sévères[65],[66]. La monnaie est dévaluée de 200 %, des centaines d'entreprises publiques sont privatisées et 300 000 emplois sont supprimés. Il parvient à faire passer l'inflation de 2 700 % en 1990 à 139 % en 1991, mais la pauvreté ne recule pas[67].
En raison de l'opposition des députés à certaines réformes, il dissout le 4 avril 1992 le Congrès, modifie la Constitution, fait incarcérer un certain nombre d'adversaires politiques et prend le contrôle des médias. Sa présidence est fortement marquée par l'autoritarisme, l'usage d'escadrons de la mort pour conduire des opérations anti-guérillas, la répression politique et la corruption[68]. Alberto Fujimori fait démarrer une campagne de stérilisations forcées dans certaines régions rurales du pays. Empreint d'eugénisme, le programme est essentiellement dirigé contre les populations indigènes : 330 000 femmes et 25 000 hommes en sont victimes selon un rapport du ministère de la Santé. L'objectif aurait été de juguler la démographie afin de bénéficier d'une aide économique accrue promise par les États-Unis, mais également de réduire des populations fortement défavorisées et suspectes de sympathies pour la guérilla du Sentier lumineux[69].
Son bras droit Vladimiro Montesinos entretient des liens étroits avec la CIA et les services secrets qu'il dirige reçoivent 10 millions de dollars de l'agence pour soutenir les activités de contre-guérilla du gouvernement. Les ventes d'armes des États-Unis au Pérou ont par ailleurs quadruplé sous la présidence de Fujimori[70]. Une nouvelle guerre éclate entre l'Équateur et le Pérou. En 1960, le président équatorien José María Velasco Ibarra avait déclaré nul le protocole de Rio, mais la guerre n'éclate que quelques décennies plus tard entre le 26 janvier et 28 février 1995 (guerre du Cenepa). Alberto Fujimori se fait réélire en 1995. Mais en novembre 2000, destitué pour corruption, il s'enfuit au Japon. Valentín Paniagua Corazao (1936-2006) est nommé pour le remplacer provisoirement et des élections sont organisées en avril 2001. Alejandro Toledo Manrique (1946-) les remporte et devient président le 28 juillet 2001.
Aux élections présidentielles de 2000, Fujimori obtient une petite majorité, mais dans des conditions discutables, avec le soutien de l'armée. La contestation s'appuie vite sur des vidéos semblant prouver des faits de corruption. Fujimori profite d'un sommet de l'APEC à Brunei, pour rejoindre son pays d'origine, le Japon, et de démissionner de sa fonction de président par fax. Le procédé est refusé par le Congrès. Après démission des deux vice-présidents, Valentín Paniagua (1936-2006) est investi comme nouveau président de la république, pour une transition, avec comme premier ministre l'illustre ambassadeur Javier Pérez de Cuéllar (1920-2020).
Les élections générales péruviennes de 2001 portent au pouvoir, au second tour, l'économiste Alejandro Toledo (1946-), du parti Pérou possible, contre Alan García (1949-) de l'Alliance populaire révolutionnaire américaine (APRA).
Notamment en raison de scandales, le président Toledo est contraint de procéder à des remaniements de cabinets. Vu sa faible majorité à l'assemblée, Toledo doit s'allier à d'autres partis. En mai 2003, Toledo déclare l'état d'urgence, suspend certains droits civils et accorde certains pouvoirs aux militaires pour restaurer l'ordre dans les douze régions, en raison après des grèves menées par enseignants et agriculteurs[71],[72]. Par la suite, l'état d'urgence est assoupli, limité à quelques régions où on soupçonne le Sentier lumineux d'agir[73].
Peu de temps avant les élections générales d'avril 2006, l'ancien président Alberto Fujimori est arrêté au Chili, alors qu'il tente de rejoindre le Pérou pour se présenter à la présidence. Il est extradé, jugé, et finalement condamné, le 7 avril 2009, à 25 ans de prison par le tribunal de Lima notamment pour violations des droits de l'homme. Il est ainsi accusé, entre autres, d'avoir dirigé les opérations de l'escadron de la mort Grupo Colina (en) de 1990 à 1994 et de meurtres et d'enlèvements alors qu'il était en fonction[74].
Après le premier tour en avril 2006, le second tour oppose Ollanta Humala, soutenu par la coalition Union pour le Pérou, et l'ancien président Alan García (1949-2019) du parti apriste. García remporte la victoire avec 52 % des voix, prend ses fonctions le . Il est confronté notamment aux mouvements indigénistes luttant contre des firmes pétrolières (Pluspetrol et Petroperu). En août 2008, García déclare l'état d'urgence dans les provinces de Cuzco, Loreto et Amazonas. Les protestations cessent lorsque l'Asociación Interétnica de Desarrollo de la Selva (en), dirigée par Alberto Pizango (en), convainquent en septembre le Congrès d'abroger les deux lois, créées par décret présidentiel d'Alan García, ouvrant les terres indigènes à l'exploitation pétrolière.
De nouveaux heurts ont lieu en juin 2009, faisant selon la presse 34 morts : 25 membres des forces de l’ordre sont pris en otage et neuf civils (dont quatre personnes appartenant à des populations autochtones). Le bilan est contesté dans le nord-est, à Bagua[75]. Dans son édition du 11 juin 2009, le magazine de référence au Pérou Caretas a confirmé le nombre de victimes avancé par le gouvernement[76]. Quatre jours plus tard, Pizango, accusé de sédition, se réfugie à l'ambassade du Nicaragua et demande l'asile[77]. Selon le Comité pour l'annulation de la dette du tiers monde, qui parle de massacre opéré en représailles par la police nationale du Pérou sur ordre du président Alan Garcia, « au moins cinquante personnes, majoritairement indigènes, ont été tuées »[78].
Ollanta Humala, candidat du Parti nationaliste péruvien, lui succède le 28 juillet 2011.
Le gouvernement nouvellement élu, présidé par Ollanta Humala, entre en fonction le 28 juillet 2011. La cérémonie d'investiture a lieu au Congrès de la République[79]. Le 29 juillet, il préside le traditionnel défilé militaro-policier, accompagné sur scène de sa femme Nadine Heredia, des membres du Congrès, du président de la Géorgie, Mikheil Saakachvili et du chef du gouvernement de Curaçao, Gerrit Schotte[80]. Les nominations de son premier cabinet ministériel sont considérées comme réussies. Cependant, la nomination de divers militaires de son environnement immédiat à des fonctions étatiques fait l'objet de vives critiques[81],[82].
Le Ministère du Développement et de l'Inclusion Sociale (MIDIS) est créé le 20 octobre 2011, assermentation la ministre Carolina Trivelli dans la ville de Cusco le 21 octobre de la même année, qui est restée à ce poste pendant un an et neuf mois[83],[84]. Il s'agit d'un organe du pouvoir exécutif qui a pour objectif d'améliorer la qualité de vie des personnes qui souffrent de la pauvreté et sont vulnérables, en cherchant à protéger leurs droits, à avoir les mêmes opportunités que le reste de la population, à pouvoir tirer parti des ressources et des capacités qu'ils possèdent. Ce ministère établit des conventions avec les organisations des secteurs public et privé et la société civile, visant la réalisation de projets sociaux, à travers le suivi, la formation, le renforcement, l'estimation de leur avancement et la coordination entre leurs créateurs. Parmi ses principales fonctions figurent les suivantes: orienter les politiques de développement et d'inclusion sociale au sein du gouvernement dans le cadre de la décentralisation, animer le Système national de développement et d'inclusion sociale, préparer la mise en œuvre des politiques nationales, et encourager le secteur privé, universitaire et les secteurs de la société civile interviennent tout au long du processus de mise en œuvre des programmes sociaux, cherchant à les rendre efficaces pour répondre aux besoins de la population, dans le cadre des orientations des politiques nationales[85],[86].
Lors d'un meeting de campagne à Cajamarca le 5 juin 2011, le président Humala déclare avoir vu plusieurs lagunes que l'investisseur "Minera Yanacocha" veut acheter à Conga , et demande aux villageois s'ils accepteraient de vendre leur eau, ce à quoi ils répondent leur désaccord. Le Président leur demande à nouveau ce qui leur importe le plus, l'eau ou l'or, ce à quoi ils répondent "l'eau". Il promet de respecter la volonté de Bambamarca et Hualgayoc concernant l'exploitation minière. Il assure également que l'agriculture, l'élevage et l'eau seraient respectés pour les Péruviens[87],[88].
Le 16 novembre de la même année, alors qu'il est déjà élu président, il déclare que le projet Mine de Conga est d'importance nationale pour le Pérou, car il va lui permettre de mener à bien la grande transformation. Le président Humala rejette donc les positions extrêmes, et propose une position sensée : l'eau et l'or[89]. Après une expertise internationale, le 20 avril 2012, il précise que ce projet doit être soumis aux nouvelles conditions dont l'État dispose au profit de tous les Péruviens et en particulier de la population de Cajamarca[87]. Deux mois plus tard, le 23 juin, il affirme la possibilité de forcer l'entreprise à garantir l'approvisionnement en eau, mais sans exposer le Pérou à enfreindre l'État de droit, puisque son gouvernement ne saurait permettre le développement d'aucun projet d'activité extractive susceptible d'exposer la population à des pénuries d'eau, ou sans les normes de qualité autorisées pour la consommation humaine[90]. Enfin, le 18 novembre, il estime le projet minier Conga surdimensionné, il faut donc lui redonner sa véritable dimension[91],[92],[93]. Des représentants de la ville de Cajamarca et du Congrès critiquent ce discours du président.
Depuis le début du gouvernement, le président est peu enclin à faire des déclarations à la presse. De même, le Premier ministre Salomón Lerner Ghitis informe, par une lettre officielle adressée aux 17 ministres, qu'il les invite à ne pas faire de déclarations à la presse sur les questions gouvernementales, et leur demande de rapporter par écrit le contenu de leurs déclarations. Ainsi, chaque ministre n'est autorisé à rendre compte que de son secteur[94],[95]. Dans le domaine du pouvoir législatif, le Congrès est inauguré par une session réservée à une question juridiquement étrangère à cette classification. Son président, Daniel Abugattás montre un fort rejet de la presse[96].
Le 25 août, lors de sa présentation du gouvernement politique devant la session plénière du Congrès de la République[97],[98],[99], le président du Conseil des ministres, Salomón Lerner Ghitis, informe que le gouvernement s'est mis d'accord avec les sociétés minières qui opèrent dans le pays pour leur paiement d'une taxe de 3 000 millions de nuevos soles par an. Sous cinq ans, ces nouvelles recettes publiques aux nouveaux niveaux de prix actuels devraient atteindre un total de 15 000 millions de soles[100],[101].
Le 6 septembre, le président promulgue la très attendue "Loi de Consultation Préalable" aux villages indigènes. (?) Ce texte intègre le mécanisme de recherche de l'opinion des "pobladores" indigènes, avant toute décision concernant un investissement dans leurs lieux de résidence.
Ce mécanisme légal va intensifier les investissements : "Cette loi fortifie le procès d'investissements, parce que maintenant les processus d'investissements imposent la consultation de la population, et le fait de la vinculancia (?) n'est pas tellement importante, mais plutôt le récupérer la voix de la citoyenneté"[102].
La loi de Consultation Préalable est le résultat de l'intention conciliatrice, dans l'axe fondamental de la présidence Ollanta Humala. Cette loi, approuvée par la majorité en 2011, met en place un droit fondamental pour les villages indigènes face à toute puissance dominante. Ce signe fort d'inclusion sociale[103] consiste, pour simplifier, à reconnaître le droit fondamental des divers groupes ethniques au moment de prise de décision de façon verticale, permettant ainsi en même temps de favoriser la protection de leur culture et de garantir leur participation. De cette façon, l'application de la loi représenterait une grande avancée pour la légitimité de l'État péruvien, jusque dans les territoires éloignés[104].
Le 20 septembre 2011, trois enfants meurent intoxiqués après avoir ingéré de la nourriture du PRONAA (Programme National d'Assistance Alimentaire), organisme dépendant du MIMDES. Quelques heures après, Aída García Oranger, titulaire de ce secteur, omet ce décès, et continue des activités de célébration d'une des institutions. Les parlementaires de Force 2011 et Alliance par le Grand Changement critiquent l'inaction de la ministre, et demandent son interpellation. Quelques jours plus tard, six autres enfants et une enseignante sont intoxiqués par de la nourriture de la même origine. La ministre se présente au Congrès le 6 octobre, après que García Oranger a décliné cette responsabilité. Le 13 octobre, le congrès débat de la censure de cette ministre, en vain[105]. En 2012, le gouvernement décide fermer définitivement ce programme alimentaire.
En octobre 2011, le journaliste Gustavo Gorriti dénonce le congressiste et deuxième vice-président Omar Chehade, pour conflit d'intérêts entre des officiels de la police (et leurs familles) et le groupe Wong[106]. L'accusation provient d'un général de police retraité, Guillermo Arteta (alors chef de la police de Lima Nord, où est située Andahuasi), lors d'une réunion avec d'autres grands officiels de cette institution, et concerne le délogement des travailleurs de l'entreprise sucrière Andahuasi, administrée par mandat judiciaire, afin de livrer la sucrerie à l'entreprise Wong, une des plus puissantes du pays[107]. Le Ministère public de la Nation est forcé d'enquêter, et d'impliquer la "Commission d'Éthique du Congrès de la République". Chehade conteste la version d'Arteta, qu'il accuse de chercher à déstabilier le travail parlementaire. Quelques jours plus tard, on apprend que Chehade a tenu des réunions avec l'ex-ministre des Transports, Enrique Cornejo Ramírez, au mois de juin, visant à accorder la réalisation du deuxième tronçon du Train Électrique à l'entreprise brésilienne Andrade Gutiérrez[108]. Le congressiste et vice-président est suspendu 120 jours par la session plénière du Congrès le 5 décembre[109]. Chehade Moya doit renoncer à la vice-présidence le 16 janvier 2012, quelques heures avant le vote par le congrès d'une accusation constitutionnelle[110].
Le 30 octobre, l'émission de journalisme politique "Cuarto Poder" dénonce la vice-présidente Marisol Espinoza pour avoir exercé son pouvoir pour transférer un scanner CT destiné à Abancay, à Piura, sa ville natale[111].
Le 10 décembre 2011, le président du Conseil des ministres, Salomón Lerner Ghitis, démissionne de son poste[112]. Humala accepte cette démission et annonce aux médias qu'Óscar Valdés assumerait le poste de Premier ministre[113]. La démission se produit au milieu de conflits sociaux, tels que ceux de Cajamarca, Andahuaylas et Madre de Dios. Le lendemain, l'ancien président Alejandro Toledo apparait dans les médias pour annoncer le retrait de ses ministres[114]. Dans la nuit du même jour, le premier ministre et dix nouveaux ministres prêtent serment[115].
Le 9 février 2012, le chef terroriste Florindo Eleuterio Flores, mieux connu sous le nom de «Artemio», est blessé après une bagarre entre la police et des terroristes à Alto Huallaga[116]. Deux jours plus tard, le ministre de la Défense, Alberto Otárola, confirme que le chef terroriste a été capturé sur le site de Tocache[117]. Artemio est transféré à la ville de Lima, où il est admis à l'hôpital de la police pour des blessures, puis transféré à la DIRCOTE.
Le 9 avril, un groupe terroriste enlève des travailleurs de la Transportadora de Gas del Perú à Cusco[118]. Le 12 avril, un affrontement entre les forces de sécurité et des terroristes dans la VRAE fait un mort dans la police et deux jours plus tard, les otages sont libérés[118]. Dans les jours suivants, l'armée est accusée d'avoir acheté du matériel en mauvais état et des rations avariées[119]. Le 30 avril, Luis Astuquillca, l'un des disparus de la VRAE, est retrouvé. Deux jours plus tard, le corps de César Vilca est retrouvé. Le ministère de l'Intérieur publie une déclaration informant de l'apparition du corps grâce à une intense rechercher[120].
Le 3 mai, en session plénière du Congrès, une motion de censure est présentée contre les ministres de l'Intérieur et de la Défense pour «incapacité, manque de leadership et de stratégie»[121]. Le 10 mai, les ministres Alberto Otárola (Intérieur) et Daniel Lozada (Défense) remettent leur démission[122].
Pedro Pablo Kuczynski (1938-) lui succède en 2016[123],[124]. Au parlement, "Force Populaire" a remporté 73 sièges sur un total de 130[125],[126]. Dès le début, les relations entre le législatif et l'exécutif ont été tendues, et le 15 septembre 2017, le Congrès a refusé le vote de confiance au président du Conseil des ministres de l'époque, Fernando Zavala[127],[128], avec lequel Kuczynski a dû nommer un nouveau cabinet[129]. Celui-ci comprenait cinq nouveaux ministres et était présidé par la deuxième vice-présidente et jusque-là membre du Congrès Mercedes Aráoz[130],[131]. Son gouvernement a aussi été marqué par l'affaire Odebrecht[132],[133]. Peu de temps après, il a gracié l'ancien président Alberto Fujimori, qui purgeait une peine de 25 ans pour crimes contre les droits de l'homme[134],[135]. La décision a déclenché des protestations massives et la démission de trois de ses ministres[136],[137]. Son mandat a pris fin en mars 2018.
Le deuxième tour électoral a eu lieu le 5 juin 2016, que Kuczynski a remporté de justesse. À quelques jours du scrutin, il a confirmé qu'Alfredo Thorne Vetter assumerait le poste de ministre de l'Economie et des Finances[138]. Le 28 juin, le jury des élections nationales a présenté les lettres de créance de Kuczynski en tant que président et Martín Vizcarra et Mercedes Aráoz en tant que vice-présidents[139]. Dimanche 10 juillet, il a annoncé que Fernando Zavala Lombardi serait le président du Conseil des ministres et quelques jours plus tard, tous deux ont annoncé les membres du premier cabinet ministériel[140].
La cérémonie d'investiture a eu lieu le 28 juillet 2016 au Palais législatif. Y ont participé le roi Juan Carlos Ier d'Espagne[141],[142], les présidents latino-américains: Mauricio Macri[143], Horacio Cartes[144], Michelle Bachelet, Enrique Peña Nieto, Juan Manuel Santos et Rafael Correa.
Il y a eu un moment de tension entre les pouvoirs exécutif et législatif lorsque le premier a demandé au second de lui accorder des pouvoirs pour légiférer sur les questions économiques, la sécurité des citoyens, la lutte contre la corruption, l'eau et l'assainissement et la réorganisation de Petroperú. Le 30 septembre 2016, après un débat de six heures, le Congrès a accordé à l'exécutif des pouvoirs législatifs pour une durée de 90 jours[145],[146]. Le 7 janvier 2017, à l'expiration du délai de 90 jours, le premier ministre Zavala a annoncé la publication de 112 décrets législatifs[147],[148].
Le médecin Carlos Moreno était conseiller présidentiel sur les questions de santé depuis le début du gouvernement[149]. Il était, apparemment, une personne de confiance du président. Ainsi, lorsqu'il a démissionné le 4 octobre 2016, il a attiré l'attention des médias[150]. Kuczynski a d'abord déclaré que la démission de son conseiller était due à des raisons personnelles et à son horaire de travail chargé[151],[152]. Cependant, Moreno lui-même a expliqué que la raison était qu'ils avaient enregistré leurs conversations au Palais du gouvernement et qu'ils l'impliquaient dans une affaire de corruption[153].
Le 9 octobre, l'émission de télévision Cuarto Poder a diffusé un audio dans lequel Moreno a commenté un accord pour qu'une clinique signe un accord avec l'archevêché de Lima et, ainsi, puisse accéder à un accord pour soigner les patients assurés dans le système santé[154],[155],[156].
Le 27 novembre 2016, un reportage d'une émission d'information a révélé que le ministre de la Défense Mariano González Fernández entretenait une relation amoureuse avec une travailleuse, qu'il aurait favorisée par une promotion[157],[158]. Le lendemain, González a présenté sa démission du poste, qui a été acceptée par le Premier ministre Zavala[159],[160]. Une semaine plus tard, Jorge Nieto Montesinos a été nommé pour le remplacer[161],[162].
L'opposition au gouvernement, représentée au Congrès par une écrasante majorité fujimoriste alliée au caucus de l'APRA, a commencé à remettre en cause le travail du ministre de l'Éducation Jaime Saavedra. Il s'agissait d'abord de l'organisation des Jeux panaméricains de 2019 à Lima qui, bien qu'annoncés en 2013 (peu avant d'entrer en fonction comme ministre), n'avaient pas suffisamment avancé en ce qui concerne la construction des infrastructures[163].
Plus tard, une émission télévisée dominicale a lancé un reportage dans lequel elle dénonçait que des hommes de confiance du ministre avaient détourné un budget de 150 millions de soles destiné à l'achat d'ordinateurs[164],[165],[166]. L'opposition au Congrès a annoncé qu'elle mettrait le ministre au défi d'exiger qu'il rende compte de sa gestion, notamment en ce qui concerne des allégations de corruption. Le président Kuczynski a publiquement soutenu son ministre, affirmant que la campagne contre lui provenait d'un groupe de législateurs associés à des universités privées qui voulaient apporter des modifications à la loi sur les universités pour servir leurs intérêts[167],[168],[169].
Le 7 décembre 2016, Saavedra a été interrogé au Congrès pour répondre à une liste de 11 questions[170]. Après plusieurs heures de débat, il a été annoncé qu'une motion de censure serait déposée contre le ministre[171],[172],[173].
Le 15 décembre, le débat sur la censure du ministre a eu lieu, obtenant comme résultat final 78 voix pour, aucune contre et aucune abstention[174],[175],[176]. Le 18 décembre, Saavedra a présenté sa démission et a été remplacé par Marilú Martens[177],[178],[179].
Après des mois d'études, le gouvernement a décidé de réaliser le projet de construction de l'aéroport international de Chinchero, en signant le 3 février 2017 un avenant modifiant le contrat avec Kuntur Wasi, le consortium qui avait remporté la concession du projet en 2014[180]. C'était un travail attendu par les habitants de Cusco, qui menaçaient de protester s'il était paralysé[181].
Le président Kuczynski et le ministre des Transports et des Communications Martín Vizcarra ont défendu l'avenant, déclarant qu'il s'agissait de la meilleure option pour l'État et les citoyens[182]. Cependant, du Congrès, en particulier du membre du Congrès Víctor Andrés García Belaunde, une opposition véhémente s'est élevée, considérant l'addendum comme préjudiciable aux intérêts de l'État[183],[184]. Une photo publiée dans le journal Correo, datant de juin 2016, montrait Vizcarra lors d'un meeting pour remercier le parti Peruanos Por el Kambio pour les contributeurs à sa campagne, où apparaît Carlos Vargas Loret de Mola, président du consortium Kuntur Wasi[185],[186],[187].
Pour le membre du Congrès García Belaunde, ce serait le lien qui expliquerait la prétendue faveur du gouvernement envers un consortium, pour lequel il a qualifié Vizcarra de "vendepatria" et a exigé sa démission du ministère[188],[189],[190]. Harcelé par les critiques, Vizcarra a déclaré que l'État ne verserait pas d'argent à Kuntur Wasi avant d'attendre le rapport final du contrôleur[191]. À ce sujet, le 1er mars 2017, Acción Popular a présenté une déclaration interpellative contre Vizcarra[192]. Le 11 mai, la motion a été approuvée par 71 voix et l'interpellation était prévue pour le 18 mai[193], au cours de laquelle le ministre a répondu à une liste de 83 questions pendant plus de trois heures[194]. Au Congrès, il fut convenu d'attendre le rapport du Contrôleur, prévu pour le lundi 22, avant de procéder au vote de défiance.
Mais avant cela, Vizcarra a présenté sa démission de son poste de ministre, après avoir annoncé dans une interview télévisée qu'il allait annuler le contrat et l'avenant pour la construction de l'aéroport de Chinchero, vu qu'il n'avait pas été accepté au Congrès. Précisément, quelques instants plus tard, le contrôleur général Edgar Alarcón a présenté son rapport sur le contrat Chinchero, où il a recommandé d'engager une action en justice contre dix fonctionnaires pour des irrégularités présumées dans l'addendum en faveur de la société Kuntur Wasi[195]. Avec Vizcarra, il y avait déjà deux ministres qui ont quitté leur poste par le Congrès en moins d'un an.
Le 17 août 2017 les congresistas de Force Populaire présentent une motion d'interpellation contre la ministre d'Éducation Marilú Martens, alors en négociations avec les représentants des maîtres, en recherche de solution à une grève prolongée des enseignants[196]. Le 25 août 2017, la session plénière du Congrès approuve, par 79 votes contre 12 (et 6 abstentions), la demande d'interpellation, fixée au 8 septembre.
La ministre Martens répond aux quarante questions, principalement sur la grève de maîtres persistante[197]. Martens reconnaît des déficiences à gérer la grève de maîtres, mais assure que sa gestion refuse la méritocratie dans le système éducatif. Le 13 septembre, les députés de Force Populaire annoncent le dépôt d'une motion de censure contre la ministre, pour réponse insuffisante aux questions posées[198].
Devant cette menace de censure (qui serait la deuxième contre un titulaire de l'Éducation en moins de un an), le premier ministre Fernando Zavala sollicite du Congrès une question de confiance pour le cabinet ministériel en session plénière : Zavala se solidarise ainsi avec une ministre remise en question, en risquant tout son cabinet, et avant même le dépôt officiel de cette motion de censure. La «rénovation de confiance» ne paraît guère dans la constitution[199].
De toute façon, la commission porte-parole du Congrès convoque Zavala, au soir du 14 septembre, pour la motion de confiance. Zavala se présente à la session plénière du Congrès avec les ministres, expose sa demande en 12 minutes, dans un argumentaire centré sur l'intention du gouvernement de défendre la politique éducative de la ministre de l'éducation. On procède au débat parlementaire[200]. La question de confiance est débattue pendant 7 heures et votée le matin du 15. Le cabinet n'obtient pas la confiance du Parlement (qui a voté avec 77 voix contre la confiance). La crise totale du cabinet[201] entraîne un nécessaire renouvellement complet du Conseil des ministres du Pérou par le président.
Le président de la République Pedro Pablo Kuczynski annonce présenter le dimanche 17 septembre le nouveau cabinet du Conseil de ministres[202]. Le 17 septembre 2017, la deuxième vice-présidente et congressiste Mercedes Aráoz Fernández prête serment comme présidente du Conseil de Ministres du Pérou, et annonce quatre nouveaux ministres : Claudia Cooper Fort (Économie), Idel Vexler (Éducation), Enrique Mendoza Ramírez (Justice et Droits Humains), Fernando d'Alessio (Santé) et Carlos Bruce (Logement). La nouvelle chef du cabinet prête serment avec les 18 ministres lors d'une cérémonie dans la Cour d'Honneur de Palais du Gouvernement. Le 6 octobre, doit se dérouler le vote de confiance du nouveau gouvernement : an cad de deuxième rejet, le président peut dissoudre le Congrès et convoquer à des nouvelles élections, selon les termes de la Constitution de 1993.
Le vote de confiance se atrasó jusqu'au 12 octobre en s'entamant avec les exposés du nouveau cabinet dominé par Mercedes Aráoz Fernández et postérieure intervention des différentes bancadas politiques du Congrès. Du jour suivant. Il a donné aussi bien que résulté 83 votes pour et 17 en contre[203]. Divers personnages de la politique aussi bien que les médias ont communiqué sur la négation de confiance au premier cabinet; la journaliste Rose María Palais a commandé un message au président en lui demandant dissoudre le Congrès et il a averti que «le fujimorismo est resté attrapé», le journaliste César Hildebrandt aussi lui commande un message au mandataire en lui disant que «le pays lui exige qu'il se fasse face à à le Congrès fujimorista»[204].
L'avocat constitucionalista dans un entretien a dit que le déjà maintenant expresidente du Conseil de Ministres Fernando Zavala «s'est en sacrifiant par les politiques d'État», le expresidente du Conseil de Ministres Pedro Cateriano a averti que «Keiko Fujimori veut donner un putsch»[205].
En novembre 2017, la Commission Lave Jato du Congrès, présidée par Rose Bartra et qui se consacrait à rechercher les implications au Pérou du réseau de corruption de l'organisation Odebrecht, a reçu une information confidentielle que le président Kuczynski avait eu des liens professionnels avec cette entreprise, qu'ils remontaient à l'époque où il était ministre d'État entre 2004 et 2006, je descends le gouvernement d'Alejandro Tolède Manrique, malgré le fait que depuis le estallido du cas Odebrecht, Kuczynski l'y avait nié[pas clair] dans diverses occasions.
La Commission a sollicité alors à l'entreprise Odebrecht détails de sa relation avec Kuczynski, les mêmes que s'ont faits connaître publiquement le 13 décembre 2017. Il s'a révélé alors que Westfield Capital, une entreprise de cabinet conseil de banque d'investissement, fondée et dirigée par Kuczynski, y avait réalisé sept consultorías pour Odebrecht entre novembre de 2004 et décembre de 2007 par 782.207 millions de dollars, c'est-à-dire, en coïncidant avec l'époque en que Kuczynski y avait été ministre d'Économie (2004-2005) et président du Conseil de Ministres (2005-2006). L'information révélait aussi qu'une autre entreprise très liée avec Kuczynski, First Capitale, constituée par son partenaire chilien Gerardo Sepúlveda, y avait réalisé également cabinet conseils pour Odebrecht entre le 2005 et 2013[206].
L'information résultait gravement comprometedora pour le président, parce que les paiements à son entreprise personnelle de consultoría s'étaient réalisé lorsqu'était Ministre d'État et en s'agissant de consultorías rapportées à des œuvres publiques que l'entreprise réalisait en le Pérou. Ce que allait contre la norme constitutionnelle qu'empêche aux ministres d'État administrer des affaires particuliers dans l'exercice de sa fonction publique (conflit d'intérêts). Il compliquait encore plus le sujet le fait que ces paiements ils provinssent d'une entreprise aussi bien que Odebrecht, que maintenant se sait qu'il y avait payé coimas pour s'attribuer la concession d'œuvres précisément descends le gouvernement de Tolède, lorsque Kuczynski y avait été ministre, une desquelles il a été la construction de la route interoceánica au le Brésil. Bien que les paiements de Odebrecht aux entreprises de consultoría liées avec PPK étaient légales, il a eu qui especularon que pourrait y avoir été part de la rétribution de l'entreprise par l'avantager dans le bon pro des œuvres.
L'opposition au gouvernement, dirigée par Force Populaire, a exigé il la renonce de Kuczynski et lui a menacé avec vacarlo de la Présidence sinon le faisait. Front Ample, de son côté, a posé qu'il se procédât directement à la vacancia. Dans le minuit du 14 décembre, Kuczynski, moyennant un message à la nation, a nié les accusations et il a dit qu'il ne renoncerait pas à sa charge. «Je suis ici pour leur dire: je ne vais pas abdiquer ni à mon honneur ni à mes valeurs ni à mes responsabilités comme président de tous les péruviens», a exprimé d'entrée.
Dans sa défense, a assuré n'avoir aucune relation avec l'entreprise First Capitale, qu'était propriété exclusive de Sepúlveda, et que seulement un des paiements mentionnés devaient voir avec il, le daté en 2012, lorsque déjà n'était pas ministre d'État. En ce qui concerne Westfield Capital, si bon a reconnu qu'il était son entreprise unipersonnelle, il a affirmé qu'il n'a jamais été bas sa direction et administration tant qu'a été ministre d'État, et que les contrats datés dans cette époque les y avait signé Sepúlveda, son partenaire. Il A aussi signalé que tous les paiements à son entreprise étaient légaux, et qu'ils étaient dûment enregistrés, facturés et bancarizados[207].
Les explications de PPK n'ont pas convaincu à l'opposition, et il se lui a attribué de continuer à mentir, surtout en le référent à que s'y avait desligado de Westfield Capital lorsqu'a été ministre, lorsque, selon les registres publics, il a toujours figuré comme directeur de cette entreprise. Bien que PPK a fait valoir à ce sujet qu'il y avait existé une «muraille chinoise», expression qui s'use dans les affaires des entreprises pour se rapporter lorsque le partenaire ou titulaire n'a pas aucun contact ni il reçoit information sur le je manie de l'entreprise, tant qu'occupe une charge publique (mais dans le cas de Wesfield Capital, au s'agir d'une entreprise où PPK était son unique emparé, ne se comprend pas comment il pourrait se donner cette «muraille chinoise»). Devant la négative du président à renoncer, diverse des bancadas adversaires du Congrès ont posé alors soumettre sa charge à la vacancia. La bancada du izquierdista Front Ample a présenté la motion pour que la sollicitude de la vacancia fût débattue dans la session plénière du Congrès. Les congresistas de Force Populaire, Apra et Alliance pour le Progrès s'ont ajoutés au demandé et il a été ainsi qu'ils ont surpassé plus de les 26 signatures nécessaires pour procéder avec les démarches. Approuvée la motion, le débat s'a entamé aux 4 et 38 du soir du jour 15 décembre et il a duré jusqu'aux 10 de la nuit.
Les législateurs adversaires qui ont introduit la motion ont cité une incapacité morale au dénoncer que le président a menti dans les déclarations qu'il a donné sur ses liens avec la compagnie brésilienne. Les congresistas oficialistas ont réclamé qu'il se suivît le dû j'accuse, en reprochant le fait de que l'opposition procédât avec célérité inusitada et que divers de ses membres eussent déjà décidé vacar au président sans actif écouté sa défense. Ils Ont aussi remis en question qu'un seul rapport remontant à Odebrecht fût envisagée preuve suffisante, avec ce que se prescindía ouvertement de la recherche que poursuivait un cas tellement délicat et trascendental.
Selon le règlement, se précisait pour l'admission du demandé de vacancia le vote de 40% de congresistas adroits. Côme ils s'ont comptabilisés 118 congresistas présents, se précisaient seulement 48 votes, ce que est allé largement rebasado, donc ont voté 93 en faveur et 17 en contre; ces derniers ont été, dans sa grande plupart, les de la bancada oficialista[208]. Approuvé ainsi le demandé de vacancia, le Congrès a convenu que le jeudi 21 décembre, aux 9 du matin, Kuczynski devrait se présenter devant la session plénière du Congrès pour réaliser ses descargos; il après se procéderait à débat et il enfin se voterait pour décider la vacancia présidentielle, en se précisant pour ceci 87 votes du total des 130 congresistas[209].
Le jour signalé, PPK est accouru au Congrès à exercer sa défense, accompagné de son avocat Alberto Borea Odría. La défense a mis en marche avec l'allocution du propre président, dans celle qui a nié actif commis quelque acte de corruption. Il Est après venu la défense de Borea, qu'a eu comme axe l'égard de que le demandé de vacancia était une exagération donc il ne se pouvait pas accuser à un président de la République sans démontrer avec des preuves irréfutables sa «incapacité morale permanente», concept que les congresistas n'avaient pas apparemment très clair, donc strictement le précepte constitutionnel serait en train de faire allusion à une incapacité mentale. Il envisageait que les fautes ou délits imputés devaient ventilarse d'abord dans la commission chercheuse, avant d'enlever constats hâtés. Il a rejeté aussi que PPK y ait menti reiteradamente sur sa relation avec Odebrecht (argument que les fujimoristas usaient pour justifier son incapacité morale permanente), donc les faits en question ils étaient arrivés il faisait douze ans et il n'avait pas par quels les avoir présent au détail[210].
Terminée l'allocution de Borea, s'a entamé le débat congresal qu'a duré quatorze heures. La votation par la vacancia s'a mené à terme passées les onze de la nuit, avec le suivant résultat: 78 votes pour, 19 en contre et 21 abstentions. Une des bancadas, la de Nouveau le Pérou (gauche), s'a retiré avant de la votation, donc à dire de ses membres ils ne voulaient pas lui suivre le jeu au fujimorismo. Côme ils se précisaient 87 votes pour procéder à la vacancia, celle-ci a été rejetée[211]. Toute la bancada de Force Populaire a voté en faveur de la vacancia, avec exception de 10 de ses membres, commencés par Kenji Fujimori, que s'ont abstenus, et qu'ils ont décidé ainsi le résultat. Il a couru la rumeur que ce groupe dissident, qu'après serait baptisé aussi bien que les «Avengers», y avait négocié ses votes avec le gouvernement en échange de la grâce présidentielle en faveur d'Alberto Fujimori, son leader historique qui se trouvait alors détenu[212]. Ce groupe s'a séparé après la bancada de Force Populaire et commencée par Kenji ont annoncé la formation d'un nouveau groupe politique, que soutiendrait au gouvernement[213].
Le 24 décembre 2017, le président PPK a accordé la grâce humanitaire à Alberto Fujimori, que se trouvait prisonnier depuis faisait 12 ans, avec une sentence de 25 ans par des délits de violations aux droits humains[214]. Le gouvernement a assuré que la grâce s'y avait décidé par des raisons purement humanitaires, devant les divers maux physiques qu'ils affligeaient au expresidente de la République, confirmés par des rapports d'une junte médicale[215]. Pourtant, il a surgi un fort soupçon de que la grâce y aurait été le résultat d'un pacte furtivo du gouvernement de PPK avec le secteur de la bancada fujimorista que s'y avait abstenu pendant la votation par la vacancia présidentielle et que de cette façon y avait évité que se concrétisât celle-ci. La grâce a motivé il en plus la renonce des congresistas oficialistas Alberto de Belaunde, Vicente Zeballos et Gino Costa; du ministre de Culture Salvador del Solar et du ministre de Défense Jorge Nieto. Déjà il avant y avait renoncé le ministre de l'Intérieur, Carlos Basombrío. Ils s'ont produits en plus diverses tu pars à Lima et l'intérieur du pays en protestation contre la grâce.
Alberto Fujimori, que jours avant de la grâce s'y avait internado dans une clinique par des complications dans sa santé, a été inscrit le 4 janvier 2018 et il a ainsi pu, pour la première fois, se déplacer en liberté[216]. PPK A formé un nouveau cabinet ministériel, à celui que a appelé «le Cabinet de la Réconciliation», que selon il, devait marquer une nouvelle étape dans la relation entre le gouvernement et le Législatif. Il s'a maintenu dans la présidence du Conseil de Ministres à Mercedes Aráoz et s'ont réalisés huit changements ministériels, la rénovation la plus importante en ce que allait du gouvernement[217].
Quelques jours après la première tentative de vacance présidentielle, en janvier de 2018, la bancada de Front Ample a posé une nouvelle demande de vacance présidentielle, en partie en raison de la grâce accordée à Alberto Fujimori, supposée négociée et attribuée frauduleusement de façon illégale. Cela ne prosperó, devant la faute de soutien de Force Populaire, dont les votes étaient nécessaires pour porter avance une initiative aussi bien que celle-là. Je descends cette expérience, les bancadas izquierdistas de Front Ample et Nouveau le Pérou ont promû une autre motion de vacancia, en se concentrant exclusivement dans le cas Odebrecht, en alléguant que se seraient découvert nouveaux indices de corruption et conflit d'intérêts de part de PPK lorsqu'a été ministre d'État dans le gouvernement d'Alejandro Toledo[218]. Cette fois si ils ont remporté le soutien de Force Populaire, ainsi que d'autres bancadas aussi bien que la de Alliance pour le Progrès (dont vocero, César Villanueva, est allé le principal promoteur de l'initiative), en réunissant ainsi les 27 votes mínimamente nécessaires pour présenter une motion multipartidaria devant le Congrès de la République, ce que s'a fait le 8 mars 2018[219].
Le 15 mars il s'a soumis à débat l'admission de dite motion dans la session plénière du Congrès, en étant le résultat 87 votes pour, 15 votes contre et 15 abstentions. La motion a reçu le je protège de toutes les bancadas, à exception de Péruviens par le Kambio et de congresistas ne groupés, entre ils, les trois ex oficialistas et le bloc de Kenji Fujimori[220]. La Junte de Porte-parole a programmé le débat du demandé de vacancia présidentiel pour le jeudi 22 mars.
Un rapport réservé de l'Unité d'Intelligence Financière (UIF) sur les mues d'argent des comptes bancaires de PPK, a été expédié au Ministère Public et à la Commission Lave Jato du Congrès, mais s'a inexplicablement filtré à la connaissance publique. Ce document de 33 pages révélait que depuis les entreprises et des consortiums liés au Groupe Odebrecht s'étaient fait transferts vers Westfield Capital, l'entreprise unipersonnelle de PPK, par 1.893.841 dollars. Ils S'ont aussi révélé des transferts faits au compte du chofer de PPK et à la de Gilbert Violeta, bien que s'ont démontrés que ceux-ci étaient des seuls paiements de caractère de travail et de services basiques. La filtration de ce rapport, que se présume il a été fait depuis la Commission Lave Jato présidée par Rose Bartra, y aurait été avec l'intention de mellar encore plus la crédibilité du président de la République. Mais le coup mortel pour PPK est venu quelques jours après.
Le , la bancada de Force Populaire a montré les preuves de que le gouvernement était en train d'acheter le soutien de congresistas pour que votassent contre la seconde demandée de vacancia présidentielle, une rumeur que déjà y avait circulé pendant le premier procès. Il s'agissait d'un ensemble de vidéos où se remarquent les conversations qu'ils avaient réalisé les législateurs Bienvenu Ramírez et Guillermo Bocángel (de la bancada de Kenji Fujimori) pour essayer convaincre au congresista Moisés Mamani (de Puno) à ne s'ajouter pas à soutenir la vacancia présidentielle, en échange d'œuvres pour sa région. En un des videos se voit à Kenji Fujimori dans une réunion avec Mamani, dans celle qui aussi se trouve Bienvenido Ramírez. Ce dernier fait une série de ofrecimientos au parlementaire puneño pour que pût rendre agile des œuvres et des projets pour sa région, en échange de se ajouter à son groupe et soutenir à PPK. En un autre video se voit à Bocángel en parlant sur le contrôle administratif du Congrès, une fois qu'accèdent à la Table Directive. Et en un troisième video, se voit à Alberto Borea Odría, plaidé de PPK dans le thème de la vacancia, en expliquant à Mamani sur des aspects de ce procès et en lui donnant le nombre théléphonique d'un ministre d'État. Les impliqués dans le scandale, sont sorti à se défendre, en disant qu'il était pratique normale que les congresistas fissent appel aux ministres pour demander œuvres en faveur de ses régions. Le congresista Ramírez a dit même qu'il seulement y avait «fanfarroneado». Mais ce que se remettait en question il était le fait que depuis le gouvernement ils se négociassent ces œuvres afin de reorientar la votation d'un groupe de congresistas dans le thème de la vacancia présidentielle, ce que viendrait constituer la figure delictiva de trafic d'influences[221].
Peu d'heures après, les fujimoristas ont donné la estocada finale, au diffuser un ensemble d'audios, dans ceux qui il s'écoute au ministre de Transports et Communications, Bruno Giuffra offrir à Mamani œuvres en échange de son vote pour éviter la vacancia. La presse est ressorti une phrase de Giuffra dans laquelle dit: «compadre, vous savez déjà de quoi il s'agit et ce que vous allez obtenir», presumiblemente en faisant référence aux bénéfices qu'enlèverait Mamani si votait à l'encontre de la vacancia[222]. Jusqu'alors, il se prévoyait que la votation pour remporter la vacancia serait très ajustée et que même PPK pourrait à nouveau sortir élégant aussi bien qu'y avait arrivé dans le premier procès. Mais les Kenjivideos ont déterminé que divers congresistas qu'avaient jusqu'alors manifesté son abstention se plegaran en faveur de la vacancia, et l'ont ainsi fait connaître ouvertement[223]. Il se dit que PPK, au s'apprendre des kenjivideos, ne lui a pas donné beaucoup d'importance et il a dit que Kenji Fujimori était celui qui devait donner les explications à ce sujet. Mais la diffusion de l'audio entre Mamani et Giuffra a été ce que il l'a obligé à présenter son il renonce.
Compte tenu du scénario prévisible qui l'attendait dans le débat prévu au Congrès, PPK a choisi de démissionner de la présidence de la République, en envoyant la lettre correspondante au Congrès et en donnant un message télévisé à la Nation.
La Junte de Porte-parole du Congrès, si bon a rejeté les termes de la lettre de renonce de PPK, en alléguant que ce ne faisait pas aucune autocrítica et se victimizaba, a accepté la même et il a programmé pour le jour 22 mars, à partir les quatre du soir, un débat dans le Congrès pour évaluer la renonce. Ce débat s'a prolongé jusqu'à lendemain[224]. Bien que un secteur de congresistas de la gauche soutenait qu'il ne se devait pas accepter il la renonce de PPK et que le Congrès devait procéder à la vacancia par incapacité morale, la plupart de congresistas ont envisagé qu'il se devait accepter, pour mettre d'une fois de point final à la crise. Au se faire public le texte préliminaire de la résolution du Congrès, dans celui qui se lui signalait que le président y avait «trahi à la patrie», PPK a annoncé qu'il retirerait sa lettre de renonce si il se maintenait ce calificativo. La Junte de Porte-parole a décidé alors omitir cette expression. Il la renonce il a été acceptée avec 105 votes pour, 12 en contre et 3 abstentions[225]. Instants il s'a après procédé à la juramentación du premier vice-président Martín Vizcarra, aussi bien que nouveau président constitutionnel de la République[226]. Bientôt après, le flamante gouvernement a annoncé que son premier ministre serait César Villanueva, le même qu'y avait été le principal impulsor de la seconde demandée de vacancia présidentielle contre PPK.
Le le portail IDL-Reporteros, dirigé par le journaliste Gustavo Gorriti, diffuse une série d'audios, dans le programme de journalisme télévisuel Panorama. Se destapó ainsi un grave scandale de corruption dénommé CNM Audios ou marie Cour et Corruption. Il s'agit de tu écoutes théléphoniques dans lesquels se révèlent des supposés actes de corruption et trafic d'influences qu'ils impliquaient directement à des juges et des membres du Conseil National de la Magistratura (CNM). En les audios il s'écoute à César José Hinostroza Pariachi (juge suprême), à Iván Noguera Ramos (conseiller), à Juillet Gutiérrez (conseiller) et à Walter Rivières (président de la Cour Supérieure du Callao), en négociant et en utilisant son influence personnelle en des milieux de gouvernement, à travers des connexions avec des personnes, et afin d'obtenir faveurs et traitement preferencial[227]. Ces polémiques audios avaient été filtrés par les journalistes d'une recherche approuvée par le procureur Rocío Sánchez Saavedra pour intercepter les appels théléphoniques de nombres incautados par la police à une organisation criminelle consacrée au trafic de drogues, qu'opérait dans le port du Callao. Ces nombres théléphoniques appartenaient aux avocats de dite organisation que se contactaient avec les autorités judiciaires, et il est allé ainsi, de cette façon accidentelle, aussi bien que se destapó le scandale qui a porté à la crise à tout le système judiciaire du le Pérou[228].
Le , le président Vizcarra a annoncé la création d'une commission pour réformer le Pouvoir Judiciaire (présidée par Allan Wagner Tizón) et ce même jour le Président de la Cour Suprême de Justice Duberlí Rodríguez annonce une crise dans le système judiciaire[229]. D'ailleurs, le procureur suprême de Contrôle Interne, Víctor Raúl Rodríguez Monteza, a donné un terme de trois jours à IDL-Reporteros et au programme Panorama pour livrer les audios et ses sources[230]. Pourtant, ceci ne s'a pas concrétisé en raison de que tu les écoutes théléphoniques contenues en ces audios s'étaient donné de façon légale, et parce que les journalistes ils ne sont pas obligés à révéler ses sources par son droit à la confidentialité. Dans les jours suivants s'ont faits connaître plus audios qu'impliquaient à des personnages de tous les milieux, ne seulement de la politique.
Le , le Ministre de la justice et Droits Humains du le Pérou Salvador Heresi a présenté sa lettre de renonce en raison de que en un de ces audios se lui écoute en discutant avec le controversé juge César Hinostroza. Dans son remplacement a été nommé l'avocat et congresista Vicente Zeballos Salinas, qu'y avait été membre de la bancada parlementaire de PPK[231]. Devant la crise institutionnelle dans le Pouvoir Judiciaire, Duberlí Rodríguez a renoncé à la présidence de la Cour Suprême de Justice le 19 juillet du 2018. Il A au lendemain été désigné pour présider la Première Salle de Droit Constitutionnel et Social Transitoire de la Cour Suprême de Justice de la République[232]. Le 20 juillet 2018, à la suite de la renonce du président de la Cour Suprême Duberlí Rodríguez à la suite du scandale de CNM Audios, Francisco Távara Córdova, dans sa qualité de vocale suprême doyen, a assumé temporairement la présidence de ladite institution[233].
Il a eu aussi des frôlements entre le gouvernement et le Législatif, par le sujet du juge Hinostroza et le procureur Chávarry. Les voceros du gouvernement, ainsi que les autres bancadas du Congrès, ont accusé à la bancada fujimorista de «blindar» à Hinostroza, en raison de que ne rendaient agile pas sa destitution et déclaration d'inhabilité comme juge suprême, quelque chose que l'opinion publique poursuivait. Il A aussi eu l'impression de que le procureur de la Nation Pedro Chávarry il recevait le je protège du fujimorismo dans le Congrès[234].
Le thème de Hinostroza est passé par la Commission Permanente du Congrès, où, si bon a eu votation favorable pour sa destitution et déclaration d'inhabilité par dix ans, n'est pas arrivé le même dans la votation pour le dénoncer aussi bien que cabecilla d'une organisation criminelle. Les 18 congresistas fujimoristas membres de la Commission (que constituaient une plupart face au reste de 8 congresistas membres d'autres forces politiques) ont voté en contre et selon quelques analystes a été une façon de «blindar» au juge pour que ne répondît pas devant le Ministère public[235]. Le prétendu «blindaje» au juge Hinostroza a causé indignation dans la citoyenneté et les congresistas fujimoristas ont été blanc des critiques. Il a eu pression pour qu'ils se rectifiassent dans la votation à se réaliser dans la session plénière du Congrès. Effectivement, le 5 octobre 2018, le Congrès en session plénière, après d'écouter la défense du même Hinostroza, a approuvé le destituer et inhabilitarlo de toute fonction publique par 10 ans, ainsi que l'accuser de quatre délits: patronage illégal, trafic d'influences, négociation incompatible et appartenance à une organisation criminelle. La votation a été unanime. Aussi les membres du CNM ont été destitués et accusés de diverse charges, bien que ne le d'appartenir à une organisation criminelle[236].
En ce qui concerne le procureur Chávarry, continua à se crocher à sa charge de Procureur de la Nation, en alléguant que le Ministère Public était un organisme autonome; même, en étant critiqué par le même président Vizcarra, lui a menacé avec le rechercher et faire étudier les 46 dénonciations qu'il avait (43 d'elles lorsqu'il a été gouverneur de Moquegua)[237]. Le congresista oficialista Juan Sheput a présenté devant au Commission d'Accusations Constitutionnelles du Congrès un rapport contre le procureur Chávarry, en recommandant sa destitution et déclaration d'inhabilité par dix ans. Le rapport a été rejeté par une plupart conformée par fujimoristas et apristas. Cette décision était justifiée au motif que le rapport présentait des lacunes[238]. Il S'a aussi rejeté un demandé pour suspendre et inhabilitar au congresista fujimorista Héctor Becerril, impliqué en quelques audios[239].
Le destitué juge Hinostroza, auquel lui pesait un mandat d'empêchement de sortie du pays depuis le 13 juillet par les supposés délits de cohecho passif et cohecho actif, par un terme de quatre mois. Il sortirait du pays de façon illégale, en violant la loi et en sortant de façon clandestine par le nord du pays, le 7 octobre en des heures du matin[240]. Dix jours après (17 octobre), l'information il se connaîtrait publiquement, après ce que le ministre de l'Intérieur Mauro Médine, présenterait son il renonce, après être signalé par la classe politique aussi bien qu'un des responsables de la fuite du sindicado cabecilla de l'organisation «Los Cuellos Blancos»[241]. il au lendemain arriverait la remoción de José Abanto de la Oficialía Majeure, par le retard dans l'envoi au Ministère public du dossier accusatoire contre le juge César Hinostroza, designandose à Gianmarco Paix Mendoza dans son remplacement[242]. Le responsable direct d'enlever la surveillance et le suivi des camáras du destitué juge, le chef de recherche de la Direction Générale d'Intelligence du Ministère de l'Intérieur (DIGIMIN), le colonel PNP Martín Gonzales Sánchez allies "Lapin", il n'a pas été brassé de la charge et il a demeuré en il pendant des gouvernements subsecuentes, compris le de le président Francisco Sagasti. En fait, et de façon incompréhensible, se lui a seulement sanctionné par une infraction légère qu'a prescrit dans le même moment dans laquelle s'a signé[243]. Trois ans après, le jour 28 février de l'an 2021, le programme journalistique de recherche "Panorama" il a révélé que, le jour de la fuite de Hinostroza, est a été escorté dans son parcours via terrestre à Tumbes (lorsque déjà la DIGIMIN y avait retiré la surveillance inexplicablement) par une autre automobile, qui selon un témoin accueilli à la collaboration efficace était conduit par la police et membre de la DIGIMIN Manuel "Max" Arellanos, qui était chargé du suivi et de la surveillance des personnes impliquées dans l'affaire "Cuellos Blancos". Il s'a confirmé quelques semaines avant de l'émission du reportage que, pendant des débuts de l'an 2018 et peu de semaines avant de la diffusion du premier des CNM Audios par part de IDL-Reporteros, le président de l'époque, Vizcarra, avait rencontré clandestinement dans son appartement de San Isidro les procureurs chargés de l'affaire et le policier Arellanos susmentionné[244].
Ollanta Humala et son épouse sont emprisonnés pour blanchiment d'argent et libérés le 30 avril 2018. Entre-temps, Kuczynski démissionne pour scandale de corruption.
Il est remplacé par Martín Vizcarra le 23 mars 2018, puis Manuel Merino (du 10 au 15 octobre 2020), puis Francisco Sagasti (du 17 novembre 2020 au 28 juillet 2021), puis Pedro Castillo (juillet 2021-décembre 2022).
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