Henri Lehmann
peintre allemand De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Henri Lehmann, né Karl Rudolph Heinrich Lehmann à Kiel (duché de Holstein) le et mort à Paris (8e arrondissement) le [1] est un peintre français d'origine allemande.
Henri Lehmann
Henri Lehmann, Autoportrait,
Kunsthalle de Hambourg.
Kunsthalle de Hambourg.
Naissance | |
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Décès |
(à 67 ans) 8e arrondissement de Paris |
Nom de naissance |
Karl Rudolph Heinrich Lehmann |
Nationalité | |
Activité | |
Formation | |
Maître | |
Élève | |
Lieu de travail |
Paris (- |
Père |
Leo Lehmann (d) |
Fratrie | |
Distinction |
Son frère est le peintre Rudolf Lehmann (en) (1819-1905).
Biographie
Charles Ernest Rodolphe Henri Lehmann est d'abord l'élève de son père, Leo Lehmann (de), puis de Ingres à Paris, où il ouvre son atelier en 1847, après s'être fait naturaliser français.
Portraitiste réputé, il reçoit de nombreuses récompenses. Ses œuvres présentent un trait épuré et gracieux. Il enseigne à l'École des beaux-arts de Paris de 1875 à 1881, prenant la succession d'Isidore Pils[2]. Il a notamment pour élèves, Georges Seurat , Henry Moret, et les symbolistes Alexandre Séon et Alphonse Osbert. Il est promu officier de la Légion d'honneur le 26 juillet 1853[3].
Henri Lehmann meurt à Paris le .
Distinctions
Officier de la Légion d'honneur (1853).
Œuvres dans les collections publiques
- New York, Metropolitan Museum of Art : Faustine Léo (1832–1865), 1842. Portrait de la cousine germaine d'Henri Lehmann[4].
- Washington, National Gallery of Art : Odalisque, 1837.
- Bourron-Marlotte, mairie-musée : La Fille de Jephté, 1835, huile sur toile, 128 × 161 cm, offerte au musée par le comte de Montesquiou en 1907,
Classé MH (2006)[5].
- Carcassonne, musée des Beaux-Arts : Le Pêcheur et la nymphe, 1834, huile sur toile, 200 × 200 cm.
- Chantilly, musée Condé : Madame Henry Lehman, 1866, huile sur bois[6].
- Compiègne, château de Compiègne : Modello pour le plafond de la salle de la cour d'assises du palais de Justice, 1867, 63 × 68 cm[7].
- Dijon, musée Magnin : Vénus et Cupidon[8].
- Gap, Musée Muséum départemental des Hautes-Alpes : Désolation des Océanides au pied du roc où Prométhée est enchaîné.
- Meudon, musée d'Art et d'Histoire :
- carnet de comptes personnel et journal la carrière du peintre, tenu entre 1831 et 1881[9] ;
- Autoportrait.
- Montpellier, musée Fabre : Marriucia, 1841, huile sur bois, 94,4 × 71 cm.
- Orléans, musée des Beaux-Arts :
- Vae Victis, vers 1874, huile sur toile, 115,5 x 165 cm[10] .
- Feuille d’études d’une femme nue vue de dos, de trois-quarts à gauche, les bras levés, 1849-1850, crayon conté, sanguine et craie blanche sur papier crème, 30,1 x 20,3 cm[11].
- Étude d’une femme nue vue de dos, de trois-quarts à gauche, les bras levés, 1849-1850, crayon conté, sanguine et craie blanche sur papier chamois, 33,7 x 20,7 cm[12].
- Paris :
- École nationale supérieure des beaux-arts :
- Portrait de Jean-Auguste-Dominique Ingres, 1880[13] ;
- Deux études d'homme à cheval, vue de dos, avec quelques reprises de détails, pierre noire et craie blanche sur papier beige, 288 × 477 mm[14]. Ce dessin daté du est une étude préparatoire pour un des cavaliers de la fresque guerrière que réalise Lehmann la même année, Vae Victis (Malheur aux vaincus) (Orléans). Il y étudie certains détails anatomiques et applique la pierre noire avec une grande fermeté[15].
- église Saint-Merri : peintures murales.
- Institut national des jeunes aveugles, chapelle : peintures murales.
- musée Carnavalet : Portrait de Franz Liszt, 1839[16].
- musée du Louvre : La Source ou L'Eau, vers 1870, 125 × 150 cm, déposé au musée Ingres-Bourdelle à Montauban[17].
- Palais de Justice, plafond de la salle de la cour d'assises : La Loi ; La Méditation ; L'Intégrité ; La Vindicte et La Concorde, 1867, œuvres détruites lors de l'incendie du .
- palais du Luxembourg : La France sous les Mérovingiens et les Carolingiens et La France sous les Capétiens, les Valois et les Bourbons, 1855, culs-de-four aux extrémités de la galerie du Trône (actuelle salle des Conférences).
- École nationale supérieure des beaux-arts :
- Reims, musée des Beaux-Arts : Adoration des bergers et des Rois, 1855.
- Rouen, musée des Beaux-Arts : La Fille de Jephté, 1835, dessin préparatoire.
- Saint-Denis, musée d'Art et d'Histoire : Portrait de l'abbé Deguerry, 1857, huile sur toile
Élèves
- Edmond Aman-Jean
- Albert Bréauté (1853-1939)
- Émile Cambiaggio (1857-1930)
- Fernand Combes
- Édouard Dantan (1848-1897), avant 1867
- Henri Patrice Dillon
- Julien Dupré (1851-1910)
- Félix Lacaille
- Georges Laugée (1853-1937)
- Ernest Laurent (1859-1929), prix de Rome en 1889
- Gaston Le Mains (1854-1930)
- Armand-Émile Mathey-Doret (1853-1931)
- René Ménard (1862-1930)
- Auguste Alexandre Millot (1852-1916)[18]
- Henry Moret (1856-1913)[19]
- Alphonse Osbert (1857-1939)
- Bernard Pégot
- Auguste Raynaud (1854 ou 1855-1937)
- François Schommer (1850-1935)
- Alexandre Séon
- Georges Seurat, en 1875
- Jules Valadon
- Jules Jacques Veyrassat (1828-1893)
- Œuvres d'Henri Lehmann
- Sainte Catherine d'Alexandrie (1839), Montpellier, musée Fabre.
- Portrait de Franz Liszt (1839), Paris, musée Carnavalet
- Étude de femme nue (1840), New York, Metropolitan Museum of Art.
- Léonide (ou Monna Belcolore) (1848), musée des Beaux-Arts de Nantes.
- La France sous les Capétiens, les Valois et les Bourbons (1855), Paris, palais du Luxembourg, abside est de la salle du Trône.
- Le Repos (1864), palais des Beaux-Arts de Lille.
- Calypso (1869), Minneapolis Institute of Art.
- La Source ou L'Eau (vers 1870), Paris, musée du Louvre, déposé au musée Ingres-Bourdelle à Montauban.
Notes et références
Annexes
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