Henri Baron
peintre et illustrateur français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Henri Charles Antoine Baron, né le à Besançon et mort à Genève le , est un peintre, dessinateur et illustrateur français.
Henri Baron
Naissance | |
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Décès | |
Sépulture |
Cimetière de Pregny (d) |
Nom dans la langue maternelle |
Henri Charles Antoine Baron |
Nationalité | |
Activité | |
Parentèle |
Jaques-Louis Reverdin (gendre) Henri Reverdin (d) (petit-fils) Antoine Bovy (beau-père) Olivier Reverdin (arrière-petit-fils) |
Maître |
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Biographie
Résumé
Contexte
Henri Baron est le frère de Jules-Aimable Baron (Besançon 1814-Avanne 1899), dessinateur et lithographe, qui fréquente Tony Johannot et Paul Gavarni[1]. Henri est l'élève de Jean Gigoux qui va fortement inspirer son œuvre. Il débute au Salon de 1840 à Paris, et sera médaillé plusieurs fois.
En 1843, il fonde avec Célestin Nanteuil, Eugène Prosper Leroux, Adolphe Mouilleron (1820-1881), et Louis Français, le périodique Les Artistes contemporains qui perdure jusqu'en 1847[2],[3].
En 1846, le duc d'Aumale lui commande le panneau décoratif Chantilly au XVIe siècle, La Pêche pour sa chambre du château de Chantilly. En 1850, sa toile les Noces de Gamache[4] est achetée par l'État. Il effectue régulièrement des voyages en Italie qui lui inspire de nombreuses œuvres.
En 1852, il épouse Octavie Bovy, fille du sculpteur-graveur suisse Antoine Bovy (1795-1877). Par ce lien familial, Baron participe à la restauration de la décoration du château de Gruyères (canton de Fribourg).
Ses œuvres sont également souvent exposées au Salon de Lyon. À partir de 1862, Henri Baron participe à la « société des Amis des arts » de Besançon. L'impératrice Eugénie lui commande la toile de la Fête officielle au Palais des Tuileries pendant l'Exposition universelle de 1867, œuvre exposée au Salon de 1868. Il présente L'Hiver à l'exposition universelle de 1878.
Il collabore régulièrement avec Louis Français (1814-1897) avec qui il cosigne certains tableaux et cofonde la revue Les artistes contemporains. Comme Gigoux, Français ou Célestin Nanteuil, il produit de nombreuses compositions, en particulier pour l'atelier du lithographe et imprimeur Bertauts[5].
Baron meurt le à Genève, où il vivait en partie depuis son mariage.
Collections publiques
- Besançon, musée des beaux-arts et d'archéologie
- Les Noces de Gamache[6]
- Dijon, musée Magnin :
- Chantilly, musée Condé :
- Paris, musée du Louvre :
- Palais des beaux-arts de Lille :
- Musée national du château de Compiègne : Fête officielle au palais des Tuileries pendant l'Exposition universelle de 1867, 1867, aquarelle[19]
- Musée des beaux-arts de Marseille : La Mère de famille[20]
- Abbeville, musée Boucher de Perthes :
- Le Goûter de Monsieur; Jeune noble et sa servante[21]
- Musée des beaux-arts de Tourcoing : Tête de femme, aquarelle[22]
- Nevers, musée municipal Frédéric Blandin : Le Musicien ambulant, estampe[23]
Galerie
- Œuvres de Henri Baron
Bibliographie
- Paul Brune (1862-1920), Dictionnaire des artistes et ouvriers d'art de la Franche-Comté, Paris, Bibliothèque d'art et d'archéologie, , 337 p..
Notes et références
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