Hameau de Boulainvilliers

Le hameau de Boulainvilliers est une voie du 16^e arrondissement de Paris, en France.

16e arrt Hameau de Boulainvilliers
Entrée du hameau, au croisement des rues de Boulainvilliers et du Ranelagh.
Situation
Arrondissement	16e
Quartier	Muette
Début	29, rue de Boulainvilliers et 45, rue du Ranelagh
Fin	63, rue du Ranelagh
Morphologie
Longueur	250 m
Largeur	8 m
Géocodification
Ville de Paris	1159
DGI	1153
Géolocalisation sur la carte : Paris Hameau de Boulainvilliers Géolocalisation sur la carte : 16e arrondissement de Paris Hameau de Boulainvilliers
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Situation et accès

Le hameau de Boulainvilliers est une voie privée située dans le 16^e arrondissement de Paris. Il débute à l'angle du 29, rue de Boulainvilliers et du 45, rue du Ranelagh et se termine au 63, rue du Ranelagh^[1].

Origine du nom

Le hameau doit son nom au voisinage de la rue de Boulainvilliers^[1].

Historique

Le hameau de Boulainvilliers est créé en 1838-1839 sur le domaine de Boulainvilliers, vendu en 1825 par son dernier propriétaire, M. Cabal, notaire à la société Roëhn, qui démolit le château et lotit les terrains du parc pour créer le nouveau quartier de Boulainvilliers^[2],[3],[1].

En 1974, le hameau est inscrit comme « site pittoresque »^[4].

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

• N^o 4 : ambassade des Philippines en France.
• N^o 9 : le comédien Joseph Samson y meurt en 1871^[1].
• N^o 11 : le comédien Edmond Got (1822-1901) y est mort ; il vivait ici depuis 1872^[1].
• N^o 29 : y vécurent :
  • Pierre Louÿs^[1] ;
  • Stéphane Mallarmé, qui y habita dès son enfance, son père Numa y étant propriétaire depuis 1844 ;
  • l'académicien poète Fernand Gregh (1873-1960)^[5] ;
  • Suzanne Lenglen, championne olympique, qui y est née en 1899^[6].

Dans la littérature

L'académicien Claude Farrère décrit le hameau dans son livre Le Dernier Dieu^[4].

Galerie

• 
  Lotissement du parc de Boulainvilliers.
• 
  L'ambassade des Philippines.