Il avait servi plusieurs années, à la tête d'une compagnie de cent hommes d'armes, lorsqu'en 1636, il fut chargé d'aller, avec le duc de la Valette, complimenter le duc de Parme sur son arrivée en France[1].
Il retourna ensuite en Guyenne, où il contribua particulièrement à la défaite des croquants; et lorsque, par la prise de La Sauvetat-du-Dropt et de Bergerac, ces révoltés eurent été mis hors d'état de se soulever davantage, le comte de Duras fut chargé, par le duc d'Épernon, d'en porter la nouvelle au roi[1].
Louis XIII le créa maréchal-de-camp, par brevet du . Il retourna servir en Guyenne, où il demeura jusqu'à sa mort, qui eut lieu le [1].
Elisabeth (Londres, 1632 - Londres, ), mariée le , avec Frédéric-Charlesde La Rochefoucauld (1633-1690), comte de Roye, dont postérité;
Henriette ( - après 1667), mariée en 1653 avec Louis de Bourbon-Lavedan (1608-1667), marquis de Malauze, dont postérité;
Louis (1641-1709), marquis de Blanquefort, baron Duras(en) de Holdenby (1673), puis 2eComte de Feversham(en) (1677) dans la pairie d'Angleterre, militaire et diplomate installé en Angleterre, marié en 1676 avec Mary Sondes ( † 1679), sans postérité;
Frédéric-Maurice, comte de Rauzan, fut du nombre des séditieux qui, pendant la minorité de Louis XIV, suivirent le parti du cardinal de Retz contre la reine-mère, régente, et Mazarin, son ministre. La Cour, humiliée par toutes sortes de complots et de libelles diffamatoires, employa le moyen extrême de bloquer Paris, et se retira à Saint-Germain-en-Laye. Le blocus dura deux mois. Frédéric-Maurice y perdit la vie.