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Guignen
commune française d'Ille-et-Vilaine De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Guignen [ɡiɲɛ̃] est une commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine, en région Bretagne.
Située dans la province historique de Bretagne (duché de Bretagne jusqu'en 1532), Guignen fait partie de la Haute-Bretagne, dans l'ensemble de langue d'oïl (gallo).
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Géographie
Résumé
Contexte
Situation et communes limitrophes
La commune est située à 26 km au sud de Rennes, environ 50 au nord-est de Redon (Ille-et-Vilaine) et environ 50 à l'est de Ploërmel (Morbihan).
Les communes limitrophes sont : Guichen, Lassy, la Chapelle-Bouëxic, Mernel, Maure-de-Bretagne, Lohéac, Guipry-Messac, Saint-Malo-de-Phily et Saint-Senoux.
Relief et hydrographie
L'altitude varie de 24 mètres (à l'endroit où le Canut quitte le territoire de la commune, à proximité du pont Saint-Martin), à 121 mètres au signal de Coimur, entre Coimur et La Troussardière.
Le bourg est à 70 mètres d'altitude.
La commune est située dans le bassin Loire-Bretagne. Elle est drainée par le Canut, la Fontaine du Rozay[1], le ruisseau de la Hesnais[2], le ruisseau de l'Étang de la houssais[3], le ruisseau de la Grée[4], le ruisseau de la Herbaudière[5], le ruisseau de la Saudrais[6], le ruisseau de la Thébaudière[7], le ruisseau des Grées thébault[8], le ruisseau des Rouyères[9], le ruisseau du Bas de la noë[10], le ruisseau du Moulin du val[11], le ruisseau du Ponset[12] et un autre petit cours d'eau[13],[Carte 1].
Le Canut (Saint-Senoux), d'une longueur de 45 km, prend sa source dans la commune de Plélan-le-Grand et se jette dans la Vilaine à Saint-Senoux, après avoir traversé huit communes[14].

Un plan d'eau complète le réseau hydrographique : l'étang de Painroux (17,33 ha)[Carte 1],[15].
Voies de communication
La principale route est la D 177 reliant Rennes à Redon (direction nord-est-sud-ouest).
La route D 48 relie le bourg de Guignen à Crevin (RN 137) et Janzé à l'est ; à Val d'Anast (Maure-de-Bretagne) au sud-ouest (d'où routes vers Guer, Ploërmel (RN 168) ou vers Malestroit, Vannes).
Les 53 kilomètres de voies vicinales et 44 kilomètres de voies rurales[réf. nécessaire] que compte Guignen, desservent 179 villages et lieux-dits[réf. nécessaire].
Climat
Plusieurs études ont été menées afin de caractériser les types climatiques auxquels est exposé le territoire national. Les zonages obtenus diffèrent selon les méthodes utilisées, la nature et le nombre des paramètres pris en compte, le maillage territorial des données et la période de référence. En 2010, le climat de la commune était ainsi de type climat océanique franc, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique (CNRS) s'appuyant sur une méthode combinant données climatiques et facteurs de milieu (topographie, occupation des sols, etc.) et des données couvrant la période 1971-2000[16]. En 2020, le climat prédominant est classé Csb, selon la classification de Köppen-Geiger, pour la période 1988-2017, à savoir un climat tempéré à été frais et sec[17]. Par ailleurs Météo-France publie en 2020 une nouvelle typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique[18]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Littoral doux », exposée à un climat venté avec des étés cléments[19]. Elle est en outre dans la zone H2a au titre de la réglementation environnementale 2020 des constructions neuves[20],[21].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 768 mm, avec 12,3 jours de précipitations en janvier et 6,4 jours en juillet[16]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de La Noë-Blanche à 16 km à vol d'oiseau[22], est de 12,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 780,5 mm[23],[24]. La température maximale relevée sur cette station est de 41,2 °C, atteinte le ; la température minimale est de −11,6 °C, atteinte le [Note 2].
Flore
Du point de vue de la richesse de la flore, Guignen fait partie des communes du département possédant dans leurs différents biotopes 557 taxons pour une moyenne communale de 348 et un total départemental de 1 373, représentant 118 familles. On compte notamment 47 taxons à forte valeur patrimoniale, sur un total de 207 ; 24 taxons protégés et 27 appartenant à la liste rouge du Massif armoricain, pour un total départemental de 237[25].
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Urbanisme
Typologie
Au , Guignen est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[26]. Elle est située hors unité urbaine[27]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rennes, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[27]. Cette aire, qui regroupe 183 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[28],[29].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (88,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (88,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (45,5 %), terres arables (31,5 %), prairies (11,3 %), forêts (9,4 %), zones urbanisées (1,8 %), zones humides intérieures (0,5 %)[30]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

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Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous le nom latin de Vicaria Winnona en 843[31], puis de Winnon ou Guinnon au XIIe siècle[32],[33].
« Guignen » est probablement issu d'un anthroponyme construit sur un radical vieux-breton Uuin (« blanc, pur, béni » ; en breton actuel gwen), associé au suffixe hypocoristique -on[34].
En gallo, le nom de la commune est Ghignin[35] prononcé [ɟiɲɛ̃][36] et en breton : Gwinien[37].
Dans un ouvrage publié en 1990, Jean-Yves Le Moing indique que 10,8 % des toponymes de la commune sont bretons[38].
Histoire
Résumé
Contexte
Antiquité
Un four de tuilier gallo-romain de plan rectangulaire et des gisements de tegulae ont été trouvés sur la commune. Les trois parties que sont le laboratoire, l'alandier et la chambre de chauffe étaient en bon état de conservation (Goulpeau, 1982). Grâce à la datation archéomagnétique des matériaux, il a été possible de situer le date de construction de ce four entre 290 et 340 et d'en évaluer la durée de fonctionnement à une cinquantaine d'années.
Moyen Âge
Le nom de la localité est attesté sous le nom latin de Vicaria Winnona en 843[31], puis de Winnon ou Guinnon au XIIe siècle[32],[33].
Le territoire de la paroisse de Guignen, relevant du diocèse de Rennes, englobe alors celui de l'actuelle commune de La Chapelle-Bouëxic, qui en sera détaché en 1711, à la suite d'un différend de nature religieuse[réf. nécessaire].
Les seigneurs de Saint-Amadour ont été vicomtes de Guignen[réf. nécessaire] (ont peut noter la ressemblance des blasons[réf. nécessaire]).
Période de la Révolution française
En 1790, la paroisse de Guignen devient une commune du département de l'Ille-et-Vilaine. Un maire est élu en 1790, un deuxième en 1791, mais le troisième connu date de l'an X, c'est-à-dire de 1803 (infra, liste des maires).
La population est favorable aux changements apportés par la Révolution française[réf. nécessaire], du moins avant et après la période de la Terreur (juin 1793-juillet 1794).
La principale fête révolutionnaire à partir de 1795 est celle qui commémore l'exécution de Louis XVI (21 janvier 1793). Elle comporte un serment de haine à la royauté, mais aussi à « l'anarchie » (c'est-à-dire au pouvoir de fait qu'ont eu les sans-culottes parisiens durant la Terreur)[39].
Galerie
- Église paroissiale Saint-Martin.
- Église paroissiale Saint-Martin.
- Village de Guignen.
- Guignen depuis la campagne.
Héraldique
| Blasonnement :
De gueules au casque d'argent taré de profil, accompagné de trois têtes de loup arrachées du même. |
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Économie
Vie politique et administration
Résumé
Contexte
Tendances politiques et résultats
Administration municipale
Intercommunalité
De 1994 à 2013, la commune fait partie de la communauté de communes du canton de Guichen, avant de rejoindre la communauté de communes Vallons de Haute-Bretagne communauté le . Elle fait également partie du pays des Vallons de Vilaine.
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Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[46]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[47].
En 2022, la commune comptait 4 149 habitants[Note 4], en évolution de +7,74 % par rapport à 2016 (Ille-et-Vilaine : +5,46 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
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Lieux et monuments
- Église Saint-Martin, construite à la fin du XIXe siècle par Albert Béziers-Lafosse et Arthur Regnault à l'emplacement d'une église romane datant partiellement du XIIe siècle[50].
- Château des Métairies (1850-1852), ancienne résidence de la famille Le Bastart de Villeneuve.
- Étang de Painroux, 21 ha, exemple d'étang méso-dystrophe à Carex en Ille-et-Vilaine[51]
Personnalités liées à la commune
- Guillaume de La Lande, écuyer, seigneur du Vaurouault (XIVe siècle), participe au combat des Trente (1351), au cours de la guerre de Succession de Bretagne, dans le camp de Charles de Blois, prétendant au trône ducal soutenu par le roi de France Jean le Bon.
- Frère Pierre Morin : prédicateur (XVe siècle), il parcourt la Bretagne, condamnant les excès de la cour ducale et prédisant la fin du duché de Bretagne (événement qui se réalisera progressivement de 1490 à 1532).[réf. nécessaire]
- Gaston Duché de Bricourt (1914-1942), officier (capitaine) des Forces françaises libres, mort pour la France le durant la bataille de Bir Hakeim en Libye. Compagnon de la Libération, il est inhumé à Guignen. C'est le fils de Jehan Duché de Bricourt (1878-1964), maire de Guignen de 1941 à 1944, et le petit-fils d'Alphonse Le Bastart de Villeneuve (1846-1914), châtelain des Métairies.
Jumelages
Guignen est membre du comité de jumelage du canton de Guichen[Note 5] et est jumelée avec quatre villes d'autres pays :
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Guignen dans la culture
Guignen, ainsi que d'autres communes proches (Guichen, Bruz, etc.), est mentionnée dans le roman Scaramouche de Rafael Sabatini, publié en 1921. Une partie de l'action se déroule à Rennes et dans sa région, notamment à Guignen[52].
Notes et références
Voir aussi
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