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langue brittonique parlée en Armorique avant le XIe siècle De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Le vieux breton (henvrezhoneg en breton moderne) est le nom actuellement donné à la langue brittonique parlée en Armorique avant le XIe siècle. Il est suivi par le moyen breton puis le breton moderne.
Vieux breton (adjectif : vieux-breton) | |
Période | Ve au XIe siècle |
---|---|
Langues filles | moyen breton |
Pays | France |
Région | Bretagne |
Typologie | flexionnelle, accusative, à accent d'intensité |
Classification par famille | |
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Codes de langue | |
IETF | obt
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ISO 639-3 | obt
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Étendue | langue individuelle |
Type | langue historique |
Linguasphere | 50-ABB-ba
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Glottolog | oldb1248
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État de conservation | |
Langue éteinte (EX) au sens de l’Atlas des langues en danger dans le monde
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Le plus ancien texte contenant du vieux breton est le manuscrit de Leyde datant de la fin du VIIIe ou du IXe siècle.
"La date de début du vieux breton fluctue au fur et à mesure que des manuscrits sont retrouvés et plus précisément datés ... Linguistiquement parlant, Schrijver considère ... comme scientifiquement équivalents jusqu'au XI° les termes vieux breton, vieux cornique et vieux brittonique du Sud-Ouest"[1].
La transcription la plus ancienne en vieux breton pourrait avoir été retrouvée à l'intérieur d'un sarcophage dans une chapelle près du village de Lomarec dans la commune de Crac'h, près d'Auray : « irha ema in ri », soit en breton moderne : « amañ emañ ar roue ». Le terme roue « roi » emprunté au français roi (prononcé jadis « roué ») s'est substitué au mot breton originel ri, parent du gaélique et du gaulois rix « roi ». Le sens global de cette phrase serait « ici repose le roi ».
Cependant, une autre analyse rapproche le breton irha du gallois yrha, plus vraisemblable linguistiquement, dont le sens est « raccourcir » ou « diminuer ». La traduction de l'inscription serait donc « Est (en train de) raccourcir / diminuer le Roi ». La formule voulant certainement dire la même chose, avec une tournure plus poétique sans doute.
L'inscription étant datée du siècle du roi Waroch, certains pensent qu'il y fut enterré. Les éléments à l'appui de cette thèse sont :
Cette thèse est remise en question en 2000 par les travaux de Wendy Davies, James Graham-Campbell, Mark Handley, Paul Kershaw, John T. Koch, et Gwenaël Le Duc. Le collectif de chercheurs y met en évidence la présence de points entre les lettres I, N, R et I. Cette partie de l'inscription correspondrait à l'acronyme de l'expression latine « Iesvs Nazarenvs, Rex Ivdæorvm » (« Jésus le Nazaréen, roi des Juifs »)[2]. L'hypothèse la plus probable dans ce cas de figure est donc une bénédiction ou une recommandation à Dieu pour le défunt (à la suite du chrisme) .
L'inscription de Gomené ou inscriptions des Aulnays est aussi ancienne. Elle peut se voir sur un monument en granit : « Ced parth so »[3]
Il est possible qu'une traduction littérale de cette inscription soit « partie-donné ceci »[4] et qu'elle servait à délimiter un domaine. Il est néanmoins plus probable que la traduction soit « copropriété il y a », c'est-à-dire « en copropriété », rapprochant ced du gallois cyd « commun ». En gallois cyd-parth signifiant également « copropriété ».
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