Grun-Bordas

commune française du département de la Dordogne De Wikipédia, l'encyclopédie libre

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Grun-Bordas est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Faits en bref Administration, Pays ...
Grun-Bordas
Grun-Bordas
La mairie de Grun-Bordas.
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Dordogne
Arrondissement Périgueux
Intercommunalité Communauté d'agglomération Le Grand Périgueux
Maire
Mandat
Gilles Motard
2020-2026
Code postal 24380
Code commune 24208
Démographie
Population
municipale
247 hab. (2022 )
Densité 20 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 02′ 48″ nord, 0° 39′ 11″ est
Altitude Min. 97 m
Max. 229 ou 231 m
Superficie 12,28 km2
Type Commune rurale à habitat très dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Périgueux
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Périgord central
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Grun-Bordas
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Grun-Bordas
Liens
Site web mairie-de-grun-bordas.jimdofree.com
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    Jusqu'en 1993, elle s'appelait officiellement Grun.

    Géographie

    Résumé
    Contexte

    Généralités

    Incluse dans l'aire d'attraction de Périgueux, la commune de Grun-Bordas se situe dans l'extrême sud du Périgord central, aux confins du Landais. Elle est arrosée par le Vern.

    Le territoire communal est traversé sur plus de six kilomètres du nord-est au sud-ouest par la route nationale (RN) 21 (l'axe Périgueux-Bergerac) que croisent la route départementale (RD) 43 et, très brièvement au sud-ouest la RD 42.

    Établi le long de la RN 21 et regroupant la mairie et l'église, le village de Bordas se situe, en distances orthodromiques, cinq kilomètres et demi au nord-ouest de Vergt et seize kilomètres au sud-sud-ouest de Périgueux. Le village de Grun, à l'écart des routes principales, est à environ deux kilomètres au nord-ouest de Bordas.

    Entre Saint-Paul-de-Serre au nord et Bourrou et Douville au sud, le sentier de grande randonnée GR 654 traverse le territoire communal sur plus de cinq kilomètres.

    Communes limitrophes

    Grun-Bordas est limitrophe de sept autres communes, dont Manzac-sur-Vern au nord-ouest par un quadripoint. Au sud-ouest, Douville est limitrophe sur environ 400 mètres.

    Géologie et relief

    Géologie

    Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Grun-Bordas est située dans le troisième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de calcaires hétérogènes du Crétacé[1].

    Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée c5a(2), date du Campanien 1, des calcaires packstone à wackstone crayo-marneux gris blanchâtres à subalvéolines à silex gris ou noirs. La formation la plus récente, notée CFp, fait partie des formations superficielles de type colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille « no 782 - Mussidan » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[2],[3] et sa notice associée[4].

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    Carte géologique de Grun-Bordas.
    Davantage d’informations Ère, Période ...
    Ère Période Époque Formations géologiques
    Cénozoïque
    (0 - 66.0)
    Quaternaire
    (0 - 2.58)
    Holocène
    CFp  :Formations superficielles : colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites indifférenciées
    CFvs  :Formations superficielles : colluvions carbonatées de vallons secs : sable limoneux à débris calcaires et argile sableuse à débris
    Fy3-z  :Alluvions subactuelles à actuelles indifférenciées : argiles silteuses, argiles sableuses, argiles tourbeuses, sables argileux, sables fins à graviers (Pré-boréal à actuel)
    Pléistocène  non présent
    Néogène
    (2.58 - 23.03)
     non présent
    Paléogène
    (23.03 - 66.0)
    Oligocène
    g1-2b  :Formation de Boisbreteau sup. : sables argileux feldspathiques à graviers et rares galets à la base, argiles silteuses verdâtres au sommet (Rupélien terminal à Chattien continental)
    g1a  :Formation de Boisbreteau moy. et formation de la Garde : sables feldspathiques à graviers et galets passant vers le sommet à des argiles sableuses (Rupélien inf. continental)
    Éocène
    e5-6  :Formation de Guizengeard sup. : sables feldspathiques micacés, graviers, galets et argiles sableuses, ensemble ferrugineux, versicolore à lentilles argileuses parfois kaoliniques (Lutétien sup. à Bartonien sup. continental)
    Paléocène  non présent
    Mésozoïque
    (66.0 - 252.17)
    Crétacé
    (66.0 - ≃145.0)
    Supérieur
    Ac  :Altérites du Crétacé sup. : argiles kaoliniques, silteuses à sableuses, parfois rubéfiées, à gravier, à silex et chailles, avec apport local du Tertiaire (complexe des Doucins)
    c5d  :Campanien 4 : calcaires crayo-marneux grisâtres et calcaires graveleux bioclastiques à orbitoides media et à lumachelles à huîtres (P. vesicularis) (formations de Barbezieux, de Lamonzie)
    c5c  :Campanien 3 : alternance de marnes à glauconie et calcaires crayo-marneux jaunâtres (formations de Biron et de Coursac), présence localement de niveaux de calcaires gréseux fins ocre à Larrazetia et tempestites (formation de Journiac)
    c5b  :Campanien 2 : calcaires crayo-marneux blanchâtres à grosses silicifications grises en alternance dures et tendres puis calcaire crayeux à glauconie (formations de Marsaguet, de Segonzac et sommet de Trémolat)
    c5a(2)  :Campanien 1 : calcaires packstone à wackstone crayo-marneux gris blanchâtres à subalvéolines à silex gris ou noirs avec localement des niveaux gréseux bioclastiques, marnes à rhynchonelles à la base (formations d'Atur, de Vergt, de Salon et de Trémolat)
    inférieur non présent.
    Jurassique
    (≃145.0 - 201.4)
     non présent
    Trias
    (201.4 - 251.902)
     non présent
    Paléozoïque
    (252.17 - 538.8)
     non présent
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    Relief et paysages

    Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 97 m[5] au nord, près du lieu-dit Chante-Alouette, là où le Vern quitte la commune pour entrer sur celle de Saint-Paul-de-Serre, et 229[6] ou 231 m[Note 1],[5] au nord-ouest du village de Grun, au lieu-dit Puyrance[7].

    Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [8]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 2] et 14 sous-unités[9]. La commune fait partie du Périgord central, un paysage vallonné, aux horizons limités par de nombreux bois, plus ou moins denses, parsemés de prairies et de petits champs[10].

    La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 12,28 km2[5],[11],[Note 3]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 12,77 km2[3].

    Hydrographie

    Réseau hydrographique

    La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[14]. Elle est drainée par le Vern et un petit cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de km de longueur totale[15],[Carte 1].

    Le Vern, d'une longueur totale de 40,36 km, prend sa source en limite des communes de Val de Louyre et Caudeau et Veyrines-de-Vergt, et se jette dans l'Isle en rive gauche à Neuvic[16]. Dans sa traversée du territoire communal, cette rivière est souvent à sec, compte tenu de l'importante perte hydrologique située deux kilomètres en amont, au niveau de Pont Romieux, sur la commune de Vergt. Il traverse la commune de l'est au nord-ouest sur quatre kilomètres et demi.

    Gestion et qualité des eaux

    Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Isle - Dronne ». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[17]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [18].

    La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

    Climat

    En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[19]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est toujours exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[20].

    Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 912 mm, avec 12,5 jours de précipitations en janvier et 6,7 jours en juillet[19]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Coulounieix-Chamiers à 16 km à vol d'oiseau[21], est de 13,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 912,2 mm[22],[23]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[24].

    Milieux naturels et biodiversité

    Espaces protégés

    La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[25],[26].

    La commune fait partie du bassin de la Dordogne, un territoire d'une superficie de 24 000 km2 reconnu réserve de biosphère par l'UNESCO en et se situe dans sa « zone de transition »[27].

    Réseau Natura 2000

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4].

    Aucun site Natura 2000 n'a été défini sur la commune[29].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

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    Les coteaux en rive gauche du Vern entre les villages de Bordas et de Grun.

    L'inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

    En 2022, aucune ZNIEFF n’est recensée sur la commune d’après l'INPN[30].

    Cependant, il existe une ZNIEFF de type 1[Note 5] qui concerne certains coteaux du Vern[31],[32], notamment ceux à l'ouest de la RN 21. Grun-Bordas est même la commune principale de cette ZNIEFF avec près de 40 % de sa superficie totale. Une espèce déterminant de plantes et quatre espèces d'oiseaux protégées au titre de la Directive oiseaux de l'Union européenne y ont été répertoriées[31].

    Il existe également une ZNIEFF de type 2[Note 6] « Vallée de l'Isle de Périgueux à Saint-Antoine-sur-l'Isle, le Salembre, le Jouis et le Vern » qui concerne notamment toute la vallée du Vern depuis l'amont de Bordas jusqu'à sa confluence avec l'Isle[33].

    Urbanisme

    Résumé
    Contexte

    Typologie

    Au , Grun-Bordas est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[34]. Elle est située hors unité urbaine[35]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Périgueux, dont elle est une commune de la couronne[Note 7],[35]. Cette aire, qui regroupe 49 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[36],[37].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (53 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (53,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (51,1 %), prairies (29,2 %), zones agricoles hétérogènes (8,7 %), cultures permanentes (6,7 %), terres arables (2,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,9 %)[38]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

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    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    Villages, hameaux et lieux-dits

    Outre les bourgs de Bordas et de Grun proprement dits, le territoire se compose d'autres villages ou hameaux, ainsi que de lieux-dits[39] :

    • les Auzelous
    • Bonne Souche
    • la Chancelie
    • Chante-Alouette
    • le Châtenet
    • les Cordonnières
    • la Crèperie
    • Font Bertrand
    • la Gaumerie
    • les Girouds
    • Gracailloux
    • Grange Neuve
    • Jarjavel
    • Ladauze
    • le Moine
    • la Nauve
    • Paret
    • le Pont de Bordas
    • le Puy
    • Puynaud
    • Puyrance
    • les Rouchauds
    • la Vernide.

    Prévention des risques

    Le territoire de la commune de Grun-Bordas est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[40]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[41].

    Risques naturels

    Grun-Bordas est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[42]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[43],[44].

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    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Grun-Bordas.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[45]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[46]. 90,8 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 8],[47].

    La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983 et 1999, par la sécheresse en 1989, 1992, 2005 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[40].

    Toponymie

    Le nom de Grun est tiré de Grunnius, personnage gallo-roman[48].

    Bordas représente un bâtiment rural (cabane, grange) ou une métairie en occitan[48]. Dans cette même langue, la commune porte le nom de Grunh e Bòrdas[49].

    Histoire

    Les premières mentions du village de Grun remontent au XIIIe siècle sous les formes Girunh puis Grunh transformées deux siècles plus tard en Grung[48]. De son côté Bordas n'apparaît qu'au XVe siècle[48].

    Aux XVIIe et XVIIIe siècles, la paroisse de Grun dépend de la châtellenie de Grignols[50].

    Sur la carte de Cassini représentant la France entre 1756 et 1789, le village de Grun est encore identifié sous le nom de « Grung ».

    En 1993, le nom de Grun-Bordas a remplacé celui de Grun[51] car le village de Bordas, où est implantée la mairie, est traversé par la route nationale 21 qui relie Périgueux et Bergerac, les deux principales villes de Dordogne.

    Politique et administration

    Intercommunalité

    Fin 2001, Grun-Bordas intègre dès sa création la communauté de communes du Pays vernois. Celle-ci est dissoute le et remplacée au par la communauté de communes du Pays vernois et du terroir de la truffe. Elle est elle-même dissoute le et ses communes sont intégrées à la communauté d'agglomération Le Grand Périgueux le .

    Administration municipale

    La population de la commune étant comprise entre 100 et 499 habitants au recensement de 2017, onze conseillers municipaux ont été élus en 2020[52],[53].

    Liste des maires

    Davantage d’informations Période, Identité ...
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
             
    1959 mars 1977 Pierre Lacombe   Exploitant forestier[54]
    mars 1977 mars 2001 Fernand Sabouret PCF  
    mars 2001 mars 2014 Sylviane Feix SE[55] Agricultrice
    mars 2014[56]
    (réélu en mai 2020)
    En cours Gilles Motard   Enseignant
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    Jumelages

    Les communes du Pays vernois sont jumelées avec la ville canadienne de Saint-Jacques de Montcalm depuis 1996[57].

    Équipements et services publics

    Justice

    Dans le domaine judiciaire, Grun-Bordas relève[58] :

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[59]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[60].

    En 2022, la commune comptait 247 habitants[Note 9], en évolution de +12,27 % par rapport à 2016 (Dordogne : +0,37 %, France hors Mayotte : +2,11 %).

    Davantage d’informations - ...
    2014 2019 2022 - - - - - -
    216242247------
    Fermer
    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    460353429459547518511517555
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    523483484497469455409417372
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    330339319244232234202191171
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    160168145162165156200205218
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[5] puis Insee à partir de 2006[61].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Emploi

    En 2015[62], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 116 personnes, soit 53,2 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (dix-huit) a plus que doublé par rapport à 2010 (sept) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 15,7 %.

    Établissements

    Au , la commune compte trente-six établissements[63], dont dix-sept au niveau des commerces, transports ou services, neuf dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, huit dans la construction, et deux relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale[64].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Personnalités liées à la commune

    Pour approfondir

    Sur les autres projets Wikimedia :

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

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