Val de Louyre et Caudeau

commune française du département de la Dordogne De Wikipédia, l'encyclopédie libre

Val de Louyre et Caudeaumap

Val de Louyre et Caudeau est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine. Elle a été créée le sous le statut de commune nouvelle et regroupe les anciennes communes de Cendrieux, Saint-Laurent-des-Bâtons et Sainte-Alvère. Elle a succédé à l'éphémère commune nouvelle de Sainte-Alvère-Saint-Laurent Les Bâtons.

Faits en bref Administration, Pays ...
Val de Louyre et Caudeau
Val de Louyre et Caudeau
Les vestiges du château de Lostanges à Sainte-Alvère.
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Dordogne
Arrondissement Périgueux
Intercommunalité Communauté d'agglomération Le Grand Périgueux
Maire
Mandat
Philippe Ducène
2020-2026
Code postal 24510 et 24380
Code commune 24362
Démographie
Population
municipale
1 592 hab. (2022)
Densité 19 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 56′ 49″ nord, 0° 48′ 33″ est
Altitude Min. 95 m
Max. 263 m
Superficie 82,12 km2
Type Commune rurale à habitat très dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton du Périgord central
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Val de Louyre et Caudeau
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Val de Louyre et Caudeau
Géolocalisation sur la carte : Dordogne
Voir sur la carte topographique de la Dordogne
Val de Louyre et Caudeau
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Voir sur la carte administrative de Nouvelle-Aquitaine
Val de Louyre et Caudeau
Liens
Site web valdelouyre-et-caudeau.fr
    Fermer

    C'est l'une des communes les plus étendues du département.

    Géographie

    Résumé
    Contexte

    Généralités

    La commune nouvelle regroupe les communes de Cendrieux, Saint-Laurent-des-Bâtons et Sainte-Alvère, qui deviennent des communes déléguées le [1]. Son chef-lieu se situe à Sainte-Alvère.

    Avec plus de 82 km2, c'est la cinquième commune la plus étendue du département, après Mareuil en Périgord, Brantôme en Périgord, Bassillac et Auberoche et La Roche-Chalais.

    Carte des communes constitutives de Val de Louyre et Caudeau.

    Communes limitrophes

    Val de Louyre et Caudeau est limitrophe de quatorze autres communes : Saint-Michel-de-Villadeix, Veyrines-de-Vergt, Salon et Lacropte au nord, Saint-Félix-de-Reillac-et-Mortemart au nord-est, Journiac et Saint-Avit-de-Vialard à l'est, Paunat au sud-est, Pezuls et Sainte-Foy-de-Longas au sud, Saint-Marcel-du-Périgord et Saint-Félix-de-Villadeix au sud-ouest, Fouleix et Saint-Amand-de-Vergt au nord-ouest.

    Géologie et relief

    Géologie

    Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Val de Louyre et Caudeau est située dans le troisième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de calcaires hétérogènes du Crétacé[2].

    Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée c4b-c, date du Santonien moyen à supérieur, composée de calcaire crayo-glauconieux avec niveaux à huîtres (P. vesicularis), devenant au sommet plus grossier à silex et rudistes (formation de Saint-Félix-de-Reillac), faciès pouvant évoluer vers des sables fins et grès carbonatés à rudistes. La formation la plus récente, notée CFvs, fait partie des formations superficielles de type colluvions carbonatées de vallons secs : sable limoneux à débris calcaires et argile sableuse à débris. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille « no 807 - Le Bugue » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[3],[4] et sa notice associée[5].

    Carte géologique de Val de Louyre et Caudeau.
    Davantage d’informations Ère, Période ...
    Ère Période Époque Formations géologiques
    Cénozoïque
    (0 - 66.0)
    Quaternaire
    (0 - 2.58)
    Holocène
    CFvs  :Formations superficielles : colluvions carbonatées de vallons secs : sable limoneux à débris calcaires et argile sableuse à débris
    CF  :Formations superficielles : colluvions indifférenciées sablo-argileuses et argilo-sableuses de pentes et de vallons indifférenciés des terrains tertiaires et quaternaires, des terrains mésozoiques et de socle
    Fy3-z  :Alluvions subactuelles à actuelles indifférenciées : argiles silteuses, argiles sableuses, argiles tourbeuses, sables argileux, sables fins à graviers (Pré-boréal à actuel)
    Pléistocène  non présent
    Néogène
    (2.58 - 23.03)
     non présent
    Paléogène
    (23.03 - 66.0)
    Oligocène
    g1-Ac  :Formation de Castillon - Argiles vertes de Castillon (et formation de la Bessède) : argiles carbonatées silteuses à sableuses et sables feldspathiques, localement niveaux de grès tendre, calcaires lacustres (Rupélien basal continental)
    Éocène
    e5-6  :Formation de Guizengeard sup. : sables feldspathiques micacés, graviers, galets et argiles sableuses, ensemble ferrugineux, versicolore à lentilles argileuses parfois kaoliniques (Lutétien sup. à Bartonien sup. continental)
    e4b(1)  :Formation de Guizengeard inf. : sables fins feldspathiques vert pâle à graviers et à matière organique, pyrite et argiles silteuses kaoliniques gris-verdâtres à blanchâtres à marmorisation / rubéfaction au sommet (Yprésien sup. continental)
    Paléocène  non présent
    Mésozoïque
    (66.0 - 252.17)
    Crétacé
    (66.0 - ≃145.0)
    Supérieur
    Ac  :Altérites du Crétacé sup. : argiles kaoliniques, silteuses à sableuses, parfois rubéfiées, à gravier, à silex et chailles, avec apport local du Tertiaire (complexe des Doucins)
    c5e  :Campanien 5 : calcaires bioclastiques jaunâtres à rudistes, orbitoides media, Larrazetia, calcaires gréseux jaunes à grands silex versicolores, lumachelles à huîtres (Pycnodonte vesicularis) (formation d'Aubeterre, de Lalinde, de Couze)
    c5d  :Campanien 4 : calcaires crayo-marneux grisâtres et calcaires graveleux bioclastiques à orbitoides media et à lumachelles à huîtres (P. vesicularis) (formations de Barbezieux, de Lamonzie)
    c5c  :Campanien 3 : alternance de marnes à glauconie et calcaires crayo-marneux jaunâtres (formations de Biron et de Coursac), présence localement de niveaux de calcaires gréseux fins ocre à Larrazetia et tempestites (formation de Journiac)
    c5b  :Campanien 2 : calcaires crayo-marneux blanchâtres à grosses silicifications grises en alternance dures et tendres puis calcaire crayeux à glauconie (formations de Marsaguet, de Segonzac et sommet de Trémolat)
    c5a(2)  :Campanien 1 : calcaires packstone à wackstone crayo-marneux gris blanchâtres à subalvéolines à silex gris ou noirs avec localement des niveaux gréseux bioclastiques, marnes à rhynchonelles à la base (formations d'Atur, de Vergt, de Salon et de Trémolat)
    c4b-c  :Santonien moy. à sup. : calcaire crayo-glauconieux avec niveaux à huîtres (P. vesicularis), devenant au sommet plus grossier à silex et rudistes (formation de Saint-Félix-de-Reillac). Faciès pouvant évoluer vers des sables fins et grès carbonatés à rudistes
    inférieur non présent.
    Jurassique
    (≃145.0 - 201.4)
     non présent
    Trias
    (201.4 - 251.902)
     non présent
    Paléozoïque
    (252.17 - 538.8)
     non présent
    Fermer

    Relief et paysages

    Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 95 mètres et 263 mètres[6].

    Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [7]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1],[8]. La commune fait partie du Périgord central, un paysage vallonné, aux horizons limités par de nombreux bois, plus ou moins denses, parsemés de prairies et de petits champs[9].

    La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 82,12 km2[10],[Note 2].

    Hydrographie

    Réseau hydrographique

    La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[13]. Elle est drainée par le Caudeau, la Louyre, le Retz, le Verdanèon, la Pradelle, le Vern et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 40 km de longueur totale[14],[Carte 1].

    Le Caudeau, d'une longueur totale de 38,47 km, prend sa source dans la commune de Veyrines-de-Vergt et se jette dans la Dordogne en rive droite à Bergerac, juste en aval du barrage de Bergerac[15]. Il arrose l'ouest du territoire communal sur neuf kilomètres et demi dont six kilomètres et demi en limite de Veyrines-de-Vergt, Saint-Michel-de-Villadeix, Fouleix et Saint-Félix-de-Villadeix, en plusieurs tronçons.

    La Louyre, d'une longueur totale de 25,51 km, prend sa source dans l'est de la commune, sur le territoire de l'ancienne commune de Cendrieux, près du château de la Pommerie, et se jette dans le Caudeau en rive gauche sur la commune de Lamonzie-Montastruc[16]. Elle arrose le sud du territoire communal sur sept kilomètres et demi.

    Deux autres affluents du Caudeau arrosent l'ouest de la commune : en rive droite le Retz sur deux kilomètres et demi, et en rive gauche, le Verdanèon ou Verdancon sur deux kilomètres.

    Autre affluent de rive droite de la Dordogne, la Pradelle prend sa source dans le sud-est du territoire communal qu'elle arrose sur 700 mètres.

    Le Vern, d'une longueur totale de 40,36 km, prend sa source sur la commune de Veyrines-de-Vergt, et se jette dans l'Isle en rive gauche à Neuvic[17]. Il borde le nord-est de la commune sur deux kilomètres et demi, face à Veyrines-de-Vergt.

    Gestion et qualité des eaux

    Le territoire communal est couvert par les schémas d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Dordogne Atlantique », « Isle - Dronne » et « Vézère-Corrèze ». Le SAGE « Dordogne Atlantique », dont le territoire correspond au sous‐bassin le plus aval du bassin versant de la Dordogne (aval de la confluence Dordogne - Vézère)., d'une superficie de 2 700 km2 est en cours d'élaboration. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[18]. Le SAGE « Isle - Dronne », dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est également l'EPIDOR[19]. Le SAGE « Vézère-Corrèze », dont le territoire regroupe les bassins versants de la Vézère et de la Corrèze, d'une superficie de 3 730 km2 est en cours d'élaboration. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le conseil départemental de la Corrèze[20]. Ils définissent chacun sur leur territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [21].

    Au sud, la majeure partie de la commune dépend du SAGE Dordogne Atlantique. Dans le nord-est, près de 30 % du territoire communal, en limite de Veyrines-de-Vergt, Salon, Lacropte, Saint-Félix-de-Reillac-et-Mortemart et Journiac, est rattachée au SAGE Isle - Dronne. Enfin, en limite de ces deux dernières communes, au lieu-dit Fondenaud, une zone minime d'environ 25 hectares est rattachée au SAGE Vézère-Corrèze.

    La qualité des eaux de baignade et des cours d'eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l'eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

    Climat

    En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[22]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est toujours exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[23].

    Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 922 mm, avec 11,8 jours de précipitations en janvier et 6,6 jours en juillet[22]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Bassillac et Auberoche à 24 km à vol d'oiseau[24], est de 13,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 480,0 mm[25]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[26].

    Urbanisme

    Résumé
    Contexte

    Typologie

    Au , Val de Louyre et Caudeau est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[27]. Elle est située hors unité urbaine[1] et hors attraction des villes[28],[29].

    Villages, hameaux et lieux-dits

    Outre les bourgs de Cendrieux, Saint-Laurent-des-Bâtons et Sainte-Alvère proprement dits, le territoire se compose d'autres villages ou hameaux, ainsi que de lieux-dits détaillés sur cet article, sur celui-ci et sur celui-là.

    Prévention des risques

    Le territoire de la commune de Val de Louyre et Caudeau est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible)[30]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[31].

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Caudeau qui borde au nord le territoire l'ancienne commune de Saint-Laurent-des-Bâtons. Le risque inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du plan de prévention des risques inondation (PPRI) de la « vallée du Caudeau », couvrant 14 communes et approuvé le , pour les crues du Caudeau[32],[33].

    Val de Louyre et Caudeau est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[34]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[35],[36].

    Thumb
    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Val de Louyre et Caudeau.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[37]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[38]. 52,8 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)[39]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 3],[40].

    La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1991 et 1999, par la sécheresse en 1989, 1992, 1995, 2005 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[30].

    Toponymie

    Histoire

    Val de Louyre et Caudeau est une commune nouvelle créée le pour une prise d'effet au [41].

    Politique et administration

    Résumé
    Contexte

    Rattachements administratifs et électoraux

    En 2017, Val de Louyre et Caudeau est rattachée à l'arrondissement de Périgueux[42],[43], et électoralement au canton du Périgord central.

    Intercommunalité

    En 2017, Val de Louyre et Caudeau est intégrée à la communauté d'agglomération Le Grand Périgueux.

    Administration municipale

    Pendant une période courant jusqu'au prochain renouvellement des conseils municipaux (prévu en 2020), le conseil municipal de la nouvelle commune est constitué de l'ensemble des conseillers municipaux des anciennes communes[41] (quinze pour Sainte-Alvère et Cendrieux, et onze pour Saint-Laurent-des-Bâtons, soit un total de 41). Le maire de la nouvelle commune est élu début 2017. Les maires des anciennes communes deviennent maires délégués de celles-ci.

    La population de la commune étant comprise entre 1 500 et 2 499 habitants au recensement de 2017, dix-neuf conseillers municipaux auraient dû être élus en 2020[44]. Cependant, s'agissant du premier renouvellement du conseil municipal d'une commune nouvelle, le nombre de conseillers élus est celui de la strate supérieure[45], soit vingt-trois[46].

    Communes déléguées

    Davantage d’informations Nom, Code Insee ...
    Liste des communes déléguées
    Nom Code
    Insee
    Intercommunalité Superficie
    (km2)
    Population
    (dernière pop. légale)
    Densité
    (hab./km2)
    Sainte-Alvère
    (siège)
    24362Le Grand Périgueux32,42821 (2015)25


    Cendrieux24092Le Grand Périgueux30,23584 (2016)19
    Saint-Laurent-des-Bâtons24435Le Grand Périgueux19,47221 (2015)11
    Fermer

    Liste des maires

    Davantage d’informations Période, Identité ...
    Période Identité Étiquette Qualité
    janvier 2017
    (réélu en mai 2020[47])
    En cours Philippe Ducène LR ex-maire de Sainte-Alvère (1986-2015)
    ex-maire de Sainte-Alvère-Saint-Laurent Les Bâtons (2016)
    Fermer

    Budget

    Avant la fusion des trois communes, l'ensemble des dotations de l'État (dont la DGF), qui représentait 447 500 euros en 2015, passe à 620 000 euros en 2019[48]. Par ailleurs, l'intégration en 2017 de la commune nouvelle dans la communauté d'agglomération Le Grand Périgueux a entrainé une baisse des impôts locaux par rapport aux trois anciennes communes : -6,24 % pour Cendrieux, -7,69 % pour Saint-Laurent-des-Bâtons et -3,89 % pour Sainte-Alvère[48].

    Politique environnementale

    Dans son palmarès 2024, le Conseil national de villes et villages fleuris de France a attribué trois fleurs à la commune[49].

    Équipements et services publics

    Enseignement

    En 2022, l'enseignement primaire se répartit entre les écoles de Sainte-Alvère (de la maternelle jusqu'au CE1) et de Cendrieux (du CE2 au CM2)[50].

    Justice

    Dans le domaine judiciaire, Val de Louyre et Caudeau relève[51] :

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis sa création.

    En 2022, la commune comptait 1 592 habitants[Note 4], en évolution de −0,93 % par rapport à 2016 (Dordogne : +0,37 %, France hors Mayotte : +2,11 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    2015 2016 2017 2022
    1 6231 6071 5881 592
    (Sources : Insee à partir de 2015[52].)

    Sports

    En 2014, en football, le FC Cendrieux fusionne avec celui de La Douze, formant le FC Cendrieux/La Douze (FCCL)[53]. En 2020, ce club fusionne avec L'Étoile Sportive Alvéroise et la Jeunesse du Périgord Centre (qui regroupait les jeunes du FCCL, de L'Étoile Sportive Alvéroise et de Vergt), la nouvelle entité prenant le nom de FC Périgord Centre (FCPC)[53].

    Manifestations culturelles et festivités

    À Saint-Laurent-des-Bâtons, « Fête des bâtons », en mai ou juin, initialement annuelle puis biennale[54] (8e édition en 2024[55]).

    Économie

    Emploi

    En 2016, sur le territoire correspondant à Val de Louyre et Caudeau dans sa configuration de 2017, parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans[56], les actifs représentaient 689 personnes, soit 42,9 % de la population municipale. Il y avait 88 chômeurs, soit un taux de chômage de cette population active de 12,8 %.

    Établissements

    Au , sur ce même territoire, il y avait 212 établissements[57], dont 97 au niveau des commerces, transports ou services, 55 dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, 29 dans la construction, 18 relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, et 13 dans l'industrie[58].

    Entreprises et commerces

    Depuis 1973, un marché aux truffes existe de décembre à février à Sainte-Alvère[59].

    Implantée à Sainte-Alvère, la société « Fabrication électronique de Dordogne » (Fedd) fabrique des cartes électroniques assemblées ; en 2022, son chiffre d'affaires hors taxes est de 46 millions d'euros et elle emploie plus de 200 salariés[60].

    Culture locale et patrimoine

    Pour approfondir

    Sur les autres projets Wikimedia :

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Wikiwand - on

    Seamless Wikipedia browsing. On steroids.