Le Grand-Bornand
commune française du département de la Haute-Savoie De Wikipédia, l'encyclopédie libre
commune française du département de la Haute-Savoie De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Le Grand-Bornand est une commune française située dans le département de la Haute-Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes. Commune de montagne appartenant à la communauté de communes des Vallées de Thônes, elle comptait 2 054 habitants en 2022.
La commune se situe entre le massif des Bornes et la chaîne des Aravis. Elle a obtenu le label « commune touristique » en raison notamment de la présence d'une station de sports d'hiver.
Le village du Grand-Bornand, à 952 mètres d'altitude, est situé en plein cœur du massif des Aravis, en Haute-Savoie. C'est un bourg typiquement savoyard avec sa grenette (marché couvert), sa place, son église et ses commerces. Au loin, on peut y voir la vallée du Bouchet au pied de la chaîne des Aravis, domaine de ski de fond. Six kilomètres plus haut, sur la route du col de la Colombière, se trouve la station du Grand-Bornand Chinaillon, à 1 300 mètres d'altitude, principal départ des pistes de ski alpin, et le Vieux Village, datant du XVIIe siècle.
Situé sur le versant ouest du massif des Aravis, le Grand-Bornand est une station touristique d'été et hiver qui s'est développée autour d'un village ancien.
Celui-ci se trouve dans une vallée lacustre à l'origine, assez évasée à l'endroit où le village s'est établi. Au contraire, le village du Petit-Bornand, situé en aval de la rivière, se trouve dans la partie resserrée de la vallée du Borne, une cluse.
La situation du Grand-Bornand la place dans un milieu continental montagnard caractérisé par une humidité marquée[1]. Les hivers sont plus froids et neigeux, et la saison estivale douce avec parfois des épisodes orageux. Les intersaisons (avril et octobre) sont aussi en moyenne plus humides.
Les données utilisées par Météo-France pour caractériser le climat local reprennent celles de la station météorologique de référence, située à Bourg-Saint-Maurice, dans la vallée de la Tarentaise, relevées sur la période 1981-2010[2].
L'accès au Grand-Bornand se fait :
La commune du Grand-Bornand est traversée par la route des Grandes Alpes.
La commune n'est desservie (et ne l'a jamais été) par aucune ligne de chemin de fer. Les principales gares ferroviaires les plus proches sont la gare d'Annecy, la gare de Bonneville et la gare de Cluses, situées chacune à environ 30 km. La première est desservie à l’année par les TGV en liaison avec Paris et bientôt Marseille, les deux autres ne l’étant que durant la saison hivernale. La commune ne peut ensuite être jointe que par la route.
Au , Le Grand-Bornand est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[3]. Elle appartient à l'unité urbaine de Le Grand-Bornand[Note 1], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[4],[5]. La commune est en outre hors attraction des villes[6],[7].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (87,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (88,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (42,2 %), forêts (27,5 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (17,9 %), prairies (8,4 %), zones urbanisées (3,6 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,4 %)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
La commune du Grand-Bornand comprend quatre secteurs : la vallée du Bouchet, la vallée du Chinaillon le Nant Robert et le village du Grand-Bornand situé à la jonction des deux vallées. La vallée du Bouchet se situe plus en amont du village sur le cours du Borne, elle tient son nom du fait qu'elle est très encaissée[réf. nécessaire]. Le Chinaillon, lui, est plus en hauteur, il concentre la plus grande partie de l'activité de sports d'hiver. Le village du Grand-Bornand, quant à lui, est au cœur de cet espace.
Quatre-cent chalets centenaires se trouvent dans le village et ses environs[réf. nécessaire]. Les chalets sont construits sur des murs en pierres montées à la chaux (matière obtenue par combustion du calcaire) pour le soubassement (partie inférieure d'un mur) ; au-dessus, toute la maison est en bois avec le balcon couvert. Les parois sont constituées de madriers (planche épaisse) pris dans le cœur de l'épicéa et équarris (taillés à angle droit) à la hache. Le toit est couvert de tuiles en bois, appelées ancelles ou tavaillons.
À proximité du chalet étaient construites de petites répliques sans fenêtre, les mazots où chacun conservait ses confitures, ses jambons, des grains et le linge du dimanche. Ainsi, en cas de feu, malheureusement fréquent dans les chalets entièrement en bois, on conservait au moins le minimum.
Chaque hameau possède sa petite chapelle, simple et sans ostentation, les plus vieilles datent du XIIIe siècle.
Le Grand-Bornand est un toponyme composé associant l'adjectif « Grand », permettant de distinguer le village de celui du Petit-Bornand, au mot « Bornand ».
Communément les toponymes Borgnes et ses dérivés comme Bornand proviendraient du mot celtique borna (indiquant un trou, une cavité naturelle), que l'on retrouve dans la langue gauloise sous la forme borna (désignant une caverne ou un abreuvoir) qui serait passé en latin sous la forme bornellus (désignant à son tour une source, un trou d'eau)[9]. Dans le parler savoyard, beurna désigne « creux dans un arbre ; excavation naturelle dans un rocher »[9], il peut revêtir dans les patois locaux le sens de « cheminée » (borne= tuyau) et là encore celui de « cours d'eau qui coule dans un passage resserré, [de] grotte ou cavité souterraine »[9].
Toutefois, il semble que le toponyme Bornand puisse provenir de la rivière Borne[10]. Pour Ernest Nègre, la racine *borne donne dans sa forme féminine Borna[11], qui marquait la frontière entre les provinces historiques du Faucigny et du Genevois.
En parler savoyard, le vocable « nand » ou « nant » désigne dans son sens primitif « une vallée » puis a pris le sens de « ruisseau ou torrent »[12].
À travers l’étude de nombreux toponymes, le linguiste-lexicographe français Xavier Delamarre a mis en évidence l’existence d’un composé celtique bo-reno qui signifie littéralement « la rivière des vaches »[13]. En Gaulois, bo est la vache et reno signifie la « rivière ». Le Borne pourrait être un ancien bo-reno. Les noms des rivières appartiennent aux couches les plus anciennes des noms propres. Ils sont presque toujours d’origine indo-européenne ou Celte. Dans l’univers des Indo-européens les vaches étaient vénérées. L’aurore, importante déesse indo-européenne, était appelée « mère des vaches »[14]. Des études récentes menées en Haute-Savoie sur le plateau d’Anterne (Massif du Faucigny) montrent que les premières traces d’exploitation pastorale remontent à 3000 ans avant Jésus Christ[15]. La période de l’antiquité a également été une période faste d’exploitation pastorale. Les vaches étaient alors très présentes dans le cheptel. Il est très probable qu’il en était de même dans la vallée du Grand Bornand car c’est une zone exceptionnelle pour le pastoralisme. Les vaches restent actuellement un élément marquant de l'identité du Grand Bornand[16].
En francoprovençal, le nom de la commune s'écrit Bornan , selon la graphie de Conflans[17].
Le village fait partie de la dot de Béatrice ou Marguerite de Genève, fille du comte de Genève Guillaume Ier, qui épouse le comte de Savoie Thomas Ier en 1218[18].
En 1341[19], le comte de Genève concède aux seigneurs des Clets la juridiction sur la paroisse ainsi que sur celles d'Alex et de Manigod.
Le Grand-Bornand aurait accueilli plusieurs maisons-fortes[20]. Une maison-forte dite "En Cornillon", qui aurait appartenu à la famille des Clets, puis aux Marchand, aurait contrôlée l'accès au Faucigny depuis La Val des Clefs[20]. Le village de Châtillon aurait pu être le site d'implantation de la « résidence des antiques nobles de Bornens »[20]. Par ailleurs, la commune possède un lieu-dit dit « Le Château » lié à l'implantation d'un petit édifice fortifié, qui était un système de défense de la « Villeneuve » — le chef-lieu actuel —, par opposition à l'ancien centre « Villavit »[20].
Rattachée à l'ancien canton de Thônes, la commune appartient depuis le redécoupage cantonal de 2014, au canton de Faverges. Celui-ci comporte 27 communes dont Alex, Bluffy, La Balme-de-Thuy, Chevaline, Le Bouchet-Mont-Charvin, Les Clefs, Cons-Sainte-Colombe, La Clusaz, Doussard, Entremont, Giez, Dingy-Saint-Clair, Lathuile, Manigod, Marlens, Menthon-Saint-Bernard, Montmin, Saint-Ferréol, Saint-Jean-de-Sixt, Serraval, Seythenex, Talloires, Thônes, Veyrier-du-Lac, Les Villards-sur-Thônes. La ville de Faverges en est le bureau centralisateur[24].
Le Grand-Bornand est membre de la communauté de communes des vallées de Thônes qui compte treize communes.
La commune relève de l'arrondissement d'Annecy et de la deuxième circonscription de la Haute-Savoie.
L'électorat du Grand-Bornand est à majorité de droite comme le montrent les résultats au 2e tour de l'élection présidentielle de 2007 :
et ceux du 2e tour de l'élection présidentielle de 2012 :
Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 1 500 et 2 500, le nombre de membres du conseil municipal est de 19[25].
À la suite des élections municipales de 2014, la répartition des sièges au sein du conseil municipal se fait comme suit[26] :
Groupe | Président | Effectif | Statut | ||
---|---|---|---|---|---|
DVD | André Perrillat-Amédé | 19 |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
mars 1971 | mars 1983 | Jean-Bastard Rosset | ||
mars 1983 | mars 1989 | Pierre Pochat-Cottilloux | ||
mars 1989 | mars 2008 | André Perrillat-Amédé | DVD | |
mars 2008 | 9 avril 2011 (démission)[27] |
Gérard Perrissin-Fabert | PR puis SE | Directeur relations institutionnelles Saur Conseiller régional de Rhône-Alpes (2010 → 2015, liste PS) |
juin 2011 | mars 2014 | Philippe Angelloz-Nicoud | ||
mars 2014 | En cours | André Perrillat-Amédé | DVD | Permanent politique |
Les données manquantes sont à compléter. |
Au , Grand-Bornand est jumelé avec :
Ses habitants sont les Bornandins[32]. Le sobriquet des habitants était en patois les Braffieux (les brasseurs en lien avec les affaires), au XIXe siècle[33].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[35].
En 2022, la commune comptait 2 054 habitants[Note 2], en évolution de −3,75 % par rapport à 2016 (Haute-Savoie : +6,01 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 | 2021 | 2022 | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 695 | 1 925 | 2 115 | 2 202 | 2 185 | 2 134 | 2 068 | 2 054 | - |
La ville est couverte par des antennes locales de radios dont France Bleu Pays de Savoie, ODS Radio, Radio Semnoz… Enfin, la chaîne de télévision locale TV8 Mont-Blanc diffuse des émissions sur les pays de Savoie. Régulièrement l'émission La Place du village expose la vie locale. France 3 et sa station régionale France 3 Rhône-Alpes, peuvent parfois relater les faits de vie de la commune.
La chaîne thématique Montagne TV est partenaire de la manifestation Glisse en Cœur.
La presse écrite locale est représentée par des titres comme Le Dauphiné libéré, L'Essor savoyard, Le Messager - édition Genevois, le Courrier savoyard.
Le tour de France cycliste est passé plusieurs fois par le Grand-Bornand, souvent avec le franchissement du col de la Colombière (1 613 m) qui au travers des Aravis, sépare la commune de celle du Reposoir. Le Grand-Bornand a aussi été ville de départ ou d'arrivée du tour. On peut ainsi citer :
Le Grand-Bornand est la première commune agricole du département en nombre d'exploitations avec 65 fermes en activité[insee 1]. Elle perpétue un savoir-faire dans la fabrication du reblochon fermier.
Le Grand-Bornand est l'une des 48 communes classées « commune touristique » du département[40].
En 2016, la capacité d'accueil de la station, estimée par l'organisme Savoie Mont Blanc, est de 23 411 lits touristiques répartis dans 3 990 structures[Note 3] (16 242 lits en 1995[42]). Les hébergements marchands se répartissent comme suit : 770 meublés ; une résidence de tourisme ; 12 hôtels ; 2 structures d'hôtellerie de plein air ; 10 centres ou villages de vacances/auberges de jeunesse ; 3 refuges ou gîtes d'étape et une chambre d'hôtes[41]. La capacité des deux campings est de 210 emplacements[insee 2].
La commune et la station du Grand-Bornand a obtenu plusieurs des labels : « Famille Plus Montagne »[M 1] ; « Stations nouvelles glisses » et « Station village »[43]. Elle fait partie également des stations françaises ayant le label Top of the French Alps (TOTFA)[43].
En 2014, la commune obtient « 2 fleurs » avec le label « ville fleurie », attribuées par le Conseil national des villes et villages fleuris de France au concours des villes et villages fleuris[28].
Le Grand-Bornand | |
Une vue aérienne de la station serait la bienvenue. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Site web | www.legrandbornand.com |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 58′ 20″ nord, 6° 27′ 03″ est |
Massif | Bornes |
Altitude | 1 000 m |
Altitude maximum | 2 100 m |
Altitude minimum | 908 m |
Ski alpin | |
Domaine skiable | Domaine des Aravis |
Remontées | |
Nombre de remontées | 24 |
Télécabines | 2 |
Télésièges | 13 |
Téléskis | 14 |
Fils neige | 3 |
Débit | 39 700 (personnes/heure) |
Pistes | |
Nombre de pistes | 47 |
Noires | 5 |
Rouges | 12 |
Bleues | 15 |
Vertes | 15 |
Total des pistes | 90 km |
Installations Nouvelles glisses |
1 snowpark et 1 bigairbag |
Ski de fond | |
Total des pistes | 74,5 km |
Neige artificielle | |
Canons | 184 |
Superficie | 86 ha, soit 22 km2 |
modifier |
Le domaine skiable s'étend sur 84 km de ski alpin (360 ha) et 70 km de ski de fond.
Accessible en télécabine depuis le village, le domaine de ski alpin se situe sur les hauteurs du Chinaillon, sur les pentes du mont Lachat de Châtillon (2 100 m).
Il comporte 44 pistes de ski réparties sur les secteurs du Rosay, de la Joyère, des Gettiers, de la Floria et du Maroly. Le Grand-Bornand compte sur son domaine skiable 2 télécabines, 13 télésièges (dont 3 débrayables), et 14 téléskis.
Un grand snowpark (le snowparkgb) a été aménagé sur le secteur du Maroly, sur 5 ha. de superficie. Il compte notamment un boardercross.
Il est possible d'y pratiquer le ski nocturne sur le télésiège du Charmieux (anciennement les Gettiers).
La station coopère avec le regroupement de stations des Aravis (avec les stations voisines de La Clusaz, Manigod et Saint-Jean-de-Sixt), à travers une offre forfaitaire commune. L'offre permet alors l'accès à 220 km de pistes. Un skibus les relie toutes les 30 minutes.
Le domaine de ski de fond est partagé entre la vallée du Bouchet et le Chinaillon. Plusieurs boucles de 3, 5, 8, 10, 15 et 20 km sont aménagées pour le pas alternatif et le skating. Sur les 70 km de pistes, 58,5 km permettent de pratiquer le skating. Une liaison via le domaine des Confins est possible avec La Clusaz.
La station a aussi aménagé 59,1 km de chemins de randonnée hivernale, 63,6 km pour la pratique de la raquette, ainsi que 4 pistes de luge.
En collaboration avec Annecy et en vue de la candidature aux Jeux olympiques d'hiver de 2018, un stade de biathlon voit le jour en 2010. Inscrit dans une volonté de développement durable, il est modulable et se transforme en zone d'atterrissage de parapente l'été. Ce stade a accueilli en les finales européennes de l'IBU Cup, et fut étape de la coupe du monde en et 2013. Le stade de biathlon Sylvie Becaert a accueilli une étape de la Coupe du monde de biathlon 2017-2018 du 14 au , devant une foule importante, qui a pu fêter la première victoire en Coupe du monde de Justine Braisaz dans la mass-start féminine, et celle de Martin Fourcade à l'arrivée de la même épreuve chez les hommes. La coupe du monde s'est de nouveau déroulée en 2019 et devait également avoir lieu en 2021 mais a été annulée en raison de la pandémie de Covid-19.
Le retour des champions : tous les ans à la fin de la saison d'hiver la station accueille ses nombreux champions participant à différentes épreuves sur le circuit coupe du monde.
Ski alpin :
Skicross :
Snowboard cross :
Ski de fond :
La station du Grand Bornand fût la station la plus titrée lors des Jeux Olympiques de 2014 de Sotchi.
La commune compte deux monuments répertoriés à l'inventaire des monuments historiques[44] et aucun lieu n'est répertorié à l'inventaire général du patrimoine culturel[45]. Par ailleurs, elle compte quatre objets répertoriés à l'inventaire des monuments historiques[46] mais aucun objet répertorié à l'inventaire général du patrimoine culturel[47].
Le reblochon est mentionné pour la première fois dans un acte du tabellion de Thônes — recueil des actes notariés passés par un bureau de notaires dans une année — passé en par lequel Jean Louis Favre ascençait aux frères Fournier du Chinaillon paroisse du Grand-Bornand, la montagne du Maroly en échange notamment d'un quarteron de reblochons. Mais la production de ce fromage remonterait au XIVe siècle[53]. Durant longtemps ce fromage sera utilisé pour la consommation de la famille de l'agriculteur. À partir du XVIIIe siècle, le reblochon se retrouve sur les bonnes tables des seigneurs et ecclésiastiques en payement pour partie en nature des locations d'alpages par les paysans au seigneur, à des propriétaires nobles ou bourgeois, ou à des congrégations religieuses. Il est remarquable que tous les actes notariés au XVIIIe siècle faisant référence au reblochon sont des contrats passés avec les paysans du Grand-Bornand.
Blason | De sinople, à la croix d'argent chargée de cinq étoiles d'azur ; à un mont de trois pics brochant en pointe
|
|
---|---|---|
Détails | Le blason est une création de l'archiviste Raymond Oursel, adopté par la commune le 3 mai 1963. Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
Seamless Wikipedia browsing. On steroids.
Every time you click a link to Wikipedia, Wiktionary or Wikiquote in your browser's search results, it will show the modern Wikiwand interface.
Wikiwand extension is a five stars, simple, with minimum permission required to keep your browsing private, safe and transparent.