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Gouvernement Bourassa I

gouvernement du Québec entre 1970 et 1976 De Wikipédia, l'encyclopédie libre

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Le premier gouvernement de Robert Bourassa, devenu premier ministre du Québec à la suite de la victoire du Parti libéral du Québec aux élections générales du , s'est étendu du au . Il obtint plus tard un second mandat, de 1985 à 1994.

Gouvernement Bertrand Gouvernement Bourassa (1er) Gouvernement Lévesque
28e législature 29e législature 30e législature 31e législature
1969 1970 1971 1972 1973 1974 1975 1976 1977
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Caractéristiques

Résumé
Contexte

Dès ses débuts, la priorité du gouvernement Bourassa est le développement économique. Durant la campagne électorale de 1970, le premier ministre s'était engagé à créer 100 000 emplois. En 1971, il annonce la construction des complexes hydroélectriques de la Baie James. Il fait construire des autoroutes et des édifices publics et aide à l'érection des installations olympiques pour les Jeux de 1976.

Le domaine social n'est pas oublié. Il instaure l'assurance-maladie, fait adopter les lois sur la Protection du Consommateur et le Conseil du statut de la femme. Il crée également l'aide juridique et la Division des petites créances de la Cour du Québec, communément appelée Cour des petites créances.

Bien que fédéraliste, ses relations avec Ottawa ne sont pas très cordiales. En 1971, il refuse de signer la Charte de Victoria sur le renouvellement de la Constitution, ce que le premier ministre canadien Trudeau ne semble pas lui pardonner. Dans les années suivantes, Ottawa et Québec s'opposent sur la juridiction de la câblovision et sur la protection de la culture.

Les relations avec les syndicats ne sont guère plus cordiales. Au cours des deux rondes de négociations de 1972 et de 1976, le gouvernement Bourassa doit affronter un Front commun qui n'hésite pas à déclencher des grèves illégales dans la fonction publique. Les conflits de travail sont également très durs sur les chantiers de la Baie James et sur ceux des installations olympiques.

Au cours des dernières années, le mécontentement de la population se fait de plus en plus sentir vis-à-vis le régime. Déjà, lors de la Crise d'Octobre, il apparaissait comme étant à la remorque du gouvernement Trudeau. En 1974, la loi 22 lui met à dos les allophones, déçus des tests linguistiques, ainsi que les nationalistes francophones, qui trouvent que la loi ne va pas assez loin. Les grèves syndicales et les tensions sociales semblent démontrer son incapacité à gérer les crises. À l'automne 1976, il n'a plus la cote du public, tenté par un Parti québécois qui promet maintenant un référendum avant d'accéder à la souveraineté.

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Chronologie

Premier mandat (1970–1973)

Second mandat (1973–1976)

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Composition

Résumé
Contexte

Premier mandat (1970–1973)

Composition initiale ()

Davantage d’informations Fonction, Titulaire ...

Aucun solliciteur général n'est nommé lors de la constitution du gouvernement, le poste restant vacant jusqu'au 11 février 1971.

Remaniements et ajustements subséquents

Remaniement du
Remaniement du
  • Jean-Paul L'Allier : ministre des Communications, ministre de la Fonction publique, ministre responsable du Haut-Commissariat à la Jeunesse, aux Loisirs et aux Sports et ministre responsable de l'Office franco-québécois.
Remaniement du
Ajustement du

Claude Castonguay est nommé ministre des Affaires sociales à la suite du remplacement du ministère de la Santé et du ministère de la Famille et du Bien-être social par le ministère des Affaires sociales. Robert Quenneville est nommé ministre d'État aux Affaires sociales.

Remaniement du
  • Robert Bourassa : premier ministre, ministre des Affaires intergouvernementales ;
  • Roy Fournier : solliciteur général ;
  • Oswald Parent : ministre d'État aux Affaires intergouvernementales ;
  • Robert Quenneville : ministre d'État aux Affaires sociales et ministre d'État responsable du placement étudiant et du retour au travail des assistés sociaux.
Nomination du
Remaniement du
Remaniement du
Remaniement du
  • Jean Bienvenue : ministre de l'Immigration ;
  • Guy Saint-Pierre : ministre de l'Industrie et du Commerce et ministre du Tourisme, de la Chasse et de la Pêche ;
  • Claude Simard : ministre d'État à l'Industrie et au Commerce et ministre d'État au Tourisme, à la Chasse et à la Pêche.
Remaniement du
Remaniement du
Remaniement du

Second mandat (1973–1976)

Composition initiale ()

Davantage d’informations Fonction, Titulaire ...

Aucun solliciteur général n'est nommé lors de la constitution du gouvernement, le poste restant vacant jusqu'au .

Remaniements et ajustements subséquents

Remaniement le
Remaniement le
Remaniement le
  • Jean Bienvenue : ministre de l'Éducation
  • Lise Bacon : ministre de l'Immigration, ministre des Consommateurs, Compagnies et Coopératives
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Voir aussi

Sources

  • Paul-André Linteau, René Durocher, Jean-Claude Robert et François Ricard, Histoire du Québec contemporain, t. 2, Boréal Express, .
  • Louis La Rochelle, En flagrant délit de pouvoir, Boréal Express, .
  • Don Murray et Vera Murray, De Bourassa à Lévesque, Quinze, .

Notes et références

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