Givry (Saône-et-Loire)
commune française du département de Saône-et-Loire De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Givry est une commune française, chef-lieu de canton, située dans le département de Saône-et-Loire, en région Bourgogne-Franche-Comté.
Givry | |||||
L'entrée du bourg et l'église. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Saône-et-Loire | ||||
Arrondissement | Chalon-sur-Saône | ||||
Intercommunalité | Le Grand Chalon | ||||
Maire Mandat |
Giovanni Lanni 2024-2026 |
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Code postal | 71640 | ||||
Code commune | 71221 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Givrotins | ||||
Population municipale |
3 649 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 140 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 46′ 59″ nord, 4° 44′ 37″ est | ||||
Altitude | Min. 181 m Max. 447 m |
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Superficie | 26,03 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Givry (ville-centre) |
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Aire d'attraction | Chalon-sur-Saône (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Givry (bureau centralisateur) |
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Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Saône-et-Loire
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Liens | |||||
Site web | givry-bourgogne.fr | ||||
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Givry est une petite ville réputée pour ses monuments historiques et ses vins.
Situé en Bourgogne, dans le département de Saône-et-Loire, à environ dix kilomètres au nord-ouest de Chalon-sur-Saône, ce chef-lieu de canton compte trois hameaux viticoles : Cortiambles, Poncey et Russilly.
Givry est située à proximité des grands axes de circulation, à 13 kilomètres de l'autoroute A6 (Chalon-sur-Saône), à 10 kilomètres de la voie ferrée Paris-Lyon-Marseille, à 15 kilomètres du TGV (gare du Creusot TGV) et à 3 kilomètres de la route nationale 80 Chalon-Moulins (RCEA).
Cette petite ville viticole est bordée au sud-est par la forêt communale, à l'ouest par le vignoble de la côte chalonnaise et les chaumes. Le vignoble est implanté sur des versants au sous-sol calcaire, sur des sols argilo-calcaires, et exposé au S-SE.
L'Orbise passe dans cette commune. On y trouve un étang nommé Étang de Fontaine-Couverte. La commune dispose d'une station d'épuration, la station d'épuration Givry-Russilly.
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique altéré et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Bourgogne, vallée de la Saône, caractérisée par un bon ensoleillement (1 900 h/an), un été chaud (18,5 °C), un air sec au printemps et en été et des vents faibles[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 822 mm, avec 11,2 jours de précipitations en janvier et 7,2 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Chalon-Champforgueil », sur la commune de Champforgeuil à 8 km à vol d'oiseau[3], est de 11,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 736,5 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,7 °C, atteinte le ; la température minimale est de −17,6 °C, atteinte le [Note 1],[4],[5].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[6]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Au , Givry est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle appartient à l'unité urbaine de Givry[Note 2], une agglomération intra-départementale regroupant deux communes, dont elle est ville-centre[Note 3],[9],[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Chalon-sur-Saône, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[10]. Cette aire, qui regroupe 109 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[11],[12].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (50,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (50 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (44,9 %), terres arables (16,7 %), zones urbanisées (10,3 %), cultures permanentes (10,3 %), zones agricoles hétérogènes (9,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (5,6 %), prairies (1,8 %), mines, décharges et chantiers (0,7 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
La fondation de la ville remonte à l'époque gallo-romaine. La vigne arrive à l'époque des conquêtes romaines. Des restes d'amphores ont été trouvés dans le vignoble et le village. L'empereur romain Domitien ordonne en 92 l'arrachage partiel des vignes dans le Midi et en Bourgogne, afin d’éviter la concurrence[RP 1]. Probus annule cet édit en 280[RP 2]. À partir du VIe siècle, les vins de cette commune jouissent d'une haute réputation[RP 3].
La chapelle de Notre-Dame, fondée à la fin du XIIIe siècle par Jacques Doyen, est dotée, dès cette époque, d'un luminaire pour lequel Guillemette de Cortiambles, veuve en 1297 de Josserand, chevalier en 1268, marié en 1277 (père Pentecôte de Cortiambles en 1254), donne six deniers pour une torche à l'élévation (1299). Étienne Doyen vend une vigne à Givry en 1238 à Jeanne, veuve de Mayhulot, homme de l'évêque. Les enfants de Laurent Doyen vendent à l'évêque de Chalon, en 1322, deux ouvrées de vigne à Cortiambles.
Les fortifications de la ville datent du Moyen Âge (XIIIe siècle)[RP 4].
Le bourg de Givry était peuplé de 1 200 à 1 500 personnes dans les années 1340. La peste noire tue 615 personnes au moins dans l'été et le début de l'automne 1348[14],[15].
Au Moyen Âge, le vignoble se développe sous l'influence des religieux de Chalon-sur-Saône, Cluny ou la Ferté. Le cellier aux moines est bâti. L'église Saint-Martin de Cortiambles est construite dans la 1re moitié du XIIe siècle. Au XIIIe siècle, l'évêque de Chalon possède des biens dans cette commune. En 1371, Philippe le Hardi dont l'épouse, Marguerite III de Flandre possède le château de Germolles situé à quelques kilomètres du village, fait apprécier le vin de Givry à son beau-père, le comte de Flandre. La cour pontificale, installée à Avignon, en fait, dès le milieu du XIVe siècle, une consommation conséquente, et multiplie les achats à Givry. À la fin du XIVe siècle, Eustache Deschamps, chante le vin de Givry dans ses œuvres.
La succession devient alors confuse, se partage et s'enchevêtre :
Claude Courtépée, ainsi que les viticulteurs du village, racontent que le roi Henri IV en aurait fait son vin préféré[RP 3]. À cette même époque, la commune est ravagée par les guerres de Religion[RP 4].
À partir du XVIIIe siècle, se construit un très bel ensemble architectural, exceptionnel pour une cité de la taille de Givry. L'église de Russilly date de 1768. L'hôtel de ville est construit de 1759 à 1771. L'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Givry est édifiée de 1772 à 1791 par Émiland Gauthey. La fontaine aux Dauphins est terminée en 1776, sur les plans des architectes Emiland Gauthey et Thomas Dumorey. Pendant ce même siècle, la commune de Givry est considérée comme le centre viticole du Chalonnais[RP 3].
Sous l'Empire, Givry possède environ 350 hectares de vignes. La halle ronde est édifiée de 1825 à 1830. C'est peu après, en 1833, que fut fondée la Société des vignerons de Russily (hameau de Givry), société de secours mutuels dont la bannière (mêlant laine et soie tissées), inscrite MH le , est conservée par la commune en mairie[18].
À la fin du XIXe siècle, alors que les vins de la Côte chalonnaise sont déjà très estimés par les experts, la crise du phylloxéra ruine le vignoble. Les ceps malades sont arrachés. On replante des plants américains résistants, sur lesquels sont greffés les cépages bourguignons.
Givry (près du hameau de Russilly, à 446 mètres d'altitude) disposa durant toute la première moitié du XIXe siècle d'une station (ou poste télégraphique aérien) du télégraphe Chappe implantée le long de l'« embranchement » reliant Chalon-sur-Saône à la ligne Paris-Toulon, installation qui cessa de fonctionner en 1853, remplacée par la télégraphie électrique[RP 5].
Lors de la libération de la France pendant la Seconde Guerre mondiale, à partir du , les Allemands se retranchent sur Givry et le , des combats ont lieu entre alliés et soldats de la Wehrmacht[MATB 1]. Léocadie Czyz, une jeune Polonaise, parvient à passer cette ligne de combat et atteint Saint-Gengoux-le-National[MATB 2]. Là-bas, elle prévient le capitaine Oster et lui fournit des renseignements sur les nids de résistance ennemie, ainsi que leurs itinéraires d'accès[MATB 2]. Les Alliés, grâce à ces précieux renseignements, battent les Allemands et libèrent Givry[MATB 2].
La qualité des vins est reconnue par l'attribution de l'Appellation d'origine contrôlée (AOC) : Givry en 1946[19] et Bourgogne-Côte chalonnaise en 1990[20].
En , Givry s'est dotée d'une société savante : la Société d'histoire naturelle de Givry, qui édite un bulletin périodique intitulé La Chaume[21].
Givry est un toponyme de même origine que Gevrey-Chambertin (Côte-d'Or). Les formes les plus anciennes de ce dernier, Gibriacus (630) et Gebriacus (850), suggèrent un anthroponyme gallo-romain Gabrius, du gaulois gabros (chèvre) avec le suffixe -iacum, indiquant la propriété[RP 6].
Les armes de Givry se blasonnent ainsi[22] :
Ces armes sont celles de Givry au moins depuis le XVIIIe siècle[23]. |
Givry est une commune qui vote à droite dans beaucoup d'élections. Depuis 1997, celle-ci est arrivée en tête dans quinze scrutins et la gauche cinq[Jsl 1],[Jsl 2],[Jsl 3],[Jsl 4],[Jsl 5],[Jsl 6],[Jsl 7],[Jsl 8],[Jsl 9],[Jsl 10],[Jsl 11],[Jsl 12],[Jsl 13],[Jsl 14],[Jsl 15],[Jsl 16],[Jsl 17],[Jsl 18],[Jsl 19]. En 2008, lors des élections municipales, la gauche (Daniel Villeret) l'emporte malgré l'égalité des voix avec la droite (Philippe Cherpion), mais gagnante au bénéfice de l'âge moyen de la liste[Jsl 20]. Cette victoire dans ce bastion historique de la droite[Jsl 21], est en partie due à une désunion de la droite avec deux listes au premier tour[Jsl 20]. Mais en 2014, la droite avec Juliette Méténier-Dupont en tête de liste, remporte les élections municipales (60,93 %) contre le maire sortant (39,07 %)[Jsl 22].
Givry dépend de la sous-préfecture de Saône-et-Loire à Chalon-sur-Saône. Le conseil municipal est composé de 27 membres, conformément à l’article L2121-2 du Code général des collectivités territoriales[24]. À l'issue des élections municipales de 2020, Sébastien Ragot est élu maire de la commune avant une scission au sein de sa majorité trois ans et demi plus tard, entraînant une dissolution du conseil et une élection intermédiaire, que remporte son ancien adjoint Giovanni Lanni.
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La commune est chef-lieu d'un canton, comptant 12 057 habitants en 2007. Pierre Voarick en est conseiller général depuis 1998. En intercommunalité, Givry fait partie du Grand Chalon.
Dans le domaine judiciaire, la commune dépend aussi de la commune de Chalon-sur-Saône, qui possède un tribunal d'instance, un tribunal de grande instance, un tribunal de commerce ainsi qu'un conseil des prud'hommes. Pour le deuxième degré de juridiction, elle dépend de la cour d'appel et la cour administrative d'appel de Dijon[26].
Givry conserve le plus vieil « registre paroissial » de France. Ce livre à mi-chemin entre un livre de comptes et un registre paroissial, tenu par les prêtres du lieu, répertorie les redevances, baptêmes, mariages et sépultures entre 1334 et 1357 (ainsi que les sommes encaissées lors de ces cérémonies)[27],[28],[29]. Celui-ci est déposé à l’Hôtel de ville.
Le registre se présente sous la forme d'un volume de forme oblongue de 26,5 × 11 cm de large, composé de dix cahiers de papiers dont certains filigranés. Les quatorze premiers folios, contiennent les comptes du receveur du curé de Givry pour l'an 1336, et évoquent des redevances en seigle, froment, avoine, gélines, vin ou argent des divers hameaux de Givry et de sept autres localités. Les folios 15 à 42 contiennent un censier établi en 1303, recensant les redevances dues à l'église de Givry, fait à la demande d'Henri, archiprêtre de Demigny et curé de Givry. À partir du folio 43 et jusqu'au 83, sont consignés les mariages, regroupés par période (de Pâques 1336 à Pâques 1357) et décès, le plus souvent avec une date précise (de à ). Les années ne se suivent pas en ordre chronologique, et plusieurs périodes sont manquantes. Le registre ne permet qu’une estimation grossière de la population.
Il renseigne particulièrement sur les ravages de la peste noire de 1348. Jusqu'en , quatre à cinq décès par mois au plus sont enregistrés, soit une trentaine par an mais on en compte 620 entre le et le [Note 5], soit autant de morts en quatre mois que pendant les vingt années précédentes. Le , on compte vingt-quatre décès, presque autant qu’en une année. Plus aucun mariage n’est enregistré du début de l’épidémie jusqu'à la fin de l'année, alors qu'on en célèbre quarante-deux entre le et le [RP 7].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[31].
En 2021, la commune comptait 3 649 habitants[Note 6], en évolution de −0,82 % par rapport à 2015 (Saône-et-Loire : −1,1 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
2017 | 2021 | - | - | - | - | - | - | - |
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3 705 | 3 649 | - | - | - | - | - | - | - |
On trouve à Givry une poste, trois banques, un office du tourisme (nommé « Office du Tourisme Givry-Côte chalonnaise ») une gendarmerie, un centre d'incendie et de secours (pompiers).
La commune dispose d'une maison médicale et d'une pharmacie. L'hôpital le plus proche est le centre hospitalier William-Morey à Chalon-sur-Saône. Les praticiens suivants exercent dans la commune : cinq médecins, un chirurgien-urologue, trois dentistes, trois gynécologues, trois infirmières, trois kinésithérapeutes, un orthophoniste, un psychologue, un sophrologue-graphologue et une vétérinaire.
La commune de Givry est située dans l'académie de Dijon. Les enfants givrotins, peuvent faire leurs premières années d'études dans l'enseignement public grâce à l'école maternelle Léocadie-Czyz, à l'école élémentaire Lucie-Aubrac (en référence à la célèbre résistante française originaire de Saône-et-Loire), et au collège le Petit-Prétan. L'enseignement privé est quant à lui représenté par l'établissement Notre-Dame-de-Varanges (niveau maternel, primaire et collège). Les lycées les plus proches sont à Chalon-sur-Saône.
Le club de Twirling bâton, pompoms, danse moderne nommé le Givry Starlett Club, a décroché les titres de Champion d'Europe 2016 en grande junior (à Lignano Sabbiadoro en Italie) et de vice-champion 2014 en section junior (à Ostende en Belgique)[Jsl 23]. Le club représente la France aux championnats du monde en Italie en , en catégorie junior pompons (NBTA), pour obtenir une médaille de bronze (derrière les États-Unis et les Pays-Bas) à Udine[Jsl 24] et surtout trois ans plus tard une médaille d'argent à Lillehammer (Norvège)[Jsl 25]. Le GSC décroche également en , deux titres de champion de France en pompoms (minime et grande junior)[Jsl 26]. Le club gagne également en 2016 puis en 2017 les titres de championne de France en pompoms grande junior (4e titre d'affilée) et grande minimes (3e titre d'affilée)[Jsl 27]. En 2018, en championnat de France, les givrotines ramène trois titres nationaux en petite et grande minimes ainsi qu'en grande senior[Jsl 28]. En 2022, en championnat du monde à Eindhoven aux Pays-Bas, elles remportent la coupe de la première place[34].
À Givry sont également présents :
Les autres sports sont représentés par des clubs de tennis (Tennis-Club Givry), judo (Judo Club de Givry), VTT (VTT Givry), badminton (Badminton Givry Club), aïkido (Givry Aïkido), boxe (Givry Boxe Thai Boran) et cyclisme (David Angels). Il existe par ailleurs un acroparc et un parc de loisirs, dans la forêt de Givry.
La 6e étape du Tour de France 2007, entre Semur-en-Auxois et Bourg-en-Bresse, est passée par Givry le [35].
La communauté d'agglomération du Grand Chalon gère la collecte des ordures ménagères de la commune. Depuis septembre 2024, elle a lieu le lundi, alternativement les bacs jaunes (emballages) et les bacs verts (autres ordures). La commune dépend de la déchetterie de l'Ouest chalonnais située sur la zone industrielle de La Garenne à Chatenoy-le-Royal, également sous la direction du Grand Chalon.
Le culte catholique est exercé en alternance avec d'autres paroisses.
À Givry même, on décompte quatre églises :
Givry compte environ 80 associations, par exemple : A.G.L.A.E, Vinoscepo, l'Association des musiciens de Givry, le Comité de jumelage, le Comité des fêtes, le Foyer de l'Âge d'Or, l'Harmonie municipale, les Musicaves, Pêche et loisirs, l'Union des producteurs de Givry et syndicat…
La population de Givry augmente régulièrement, la commune étant un site résidentiel fort prisé.
Tournée vers le tourisme, la ville est traversée par la voie verte et offre de nombreux sentiers balisés. Le village compte plusieurs restaurants et bars, un supermarché, deux supérettes et des commerces de proximité divers. Des artisans et une scierie y sont aussi implantés. La viticulture amène aussi sa part à l'économie du village, avec un grand nombre de producteurs implantés sur la commune.
Le vin d'appellation Givry est l'un des fleurons de la côte chalonnaise. Le vin du terroir givrotin est particulièrement connu pour la faveur dont il jouissait auprès de l'illustre roi de France et de Navarre Henri IV[RP 3].
Sur cette superficie, on trouve :
Pour la proportion appellation « Villages/1er Cru » :
Le terroir fournit essentiellement des vins rouges (pinot noir) mais les blancs (chardonnay), sont aussi bien présents. De l'harmonie entre climat, sols et cépages, sont issus des vins réputés.
Quantitativement, la production de Givry donne :
Quelques producteurs de l'appellation : Domaine Joblot, Domaine François Lumpp, Domaine Pierre Ducret, Domaine Guillemette et Xavier Besson, Domaine Ragot, Domaine Desvignes, Le Clos Salomon, Domaine Michel Sarrazin et Fils, Domaine Tatraux, Domaine Parize, Domaine Vincent Lumpp, Domaine Mouton, Domaine Deliance...
L'hôtel de ville est construit de 1759 à 1771 dans une ancienne porte de la ville, et est l'œuvre des célèbres ingénieurs chalonnais Émiland Gauthey et Thomas Dumorey. Classée depuis 1931, la mairie de Givry figure parmi les plus beaux hôtels de ville de France. À l’étage, se trouve la grande salle où se tenaient les assemblées communales. Malgré le déménagement de la mairie dans d'autres locaux, cette salle est toujours utilisée pour les réunions du conseil municipal et les célébrations de mariages. Givry possède un document exceptionnel, appelé « le plus vieil État-civil ou registre paroissial de France » (voir "Démographie - Le registre paroissial de Givry", plus haut).
L'église Saints-Pierre-et-Paul est située en dehors des remparts, sur l'emplacement d'une ancienne église qui s'écroulait au XVIIIe siècle. Elle est édifiée de 1772 à 1791 sous l'impulsion d'Émiland Gauthey (l'ingénieur, entre autres réalisations, du Canal du Centre reliant Chalon-sur-Saône à Digoin). Construite en pierre de Givry (rouge-rosé à l'extérieur et blanche à l'intérieur), l'église est orientée au sud, car les habitants voulaient une belle entrée sur la route. Elle apparaît comme un bâtiment peu commun, dans cette région où prédomine le style roman. Le néoclassicisme trouve ici sa pleine illustration à travers les formes pyramidales, frontons et coupoles. Le clocher, qui repose sur un simple porche carré, est percé de quatre ouvertures à colonnes avec, sur chaque face, un fronton circulaire, et porte trois cloches fondues en 1825, 1860 et 1869[36]. Sa flèche pyramidale culmine à 47 mètres du sol.
De l'église Saint-Martin de Cortiambles, construite dans la 1re moitié du XIIe siècle dans le style roman, ne subsistent que deux travées : l'une qui supporte le clocher, et l'autre flanquée de deux chapelles ajoutées au XVe siècle par les seigneurs locaux. L'abside, la nef et la sacristie ont été démontées à la fin du XIXe siècle. La flèche du clocher, de forme pyramidale, culmine à 22 mètres au-dessus du chœur. Depuis 1997, année de la fondation de l'Association de sauvegarde de l'église de Cortiambles (ASDEC), cette ancienne église paroissiale des hameaux est en cours de restauration[37]. Cet édifice est inscrit aux Monuments historiques depuis 1941.
L'église de Russilly qui date de 1768, n'est pas l'église primitive des lieux. Cette dernière se trouvait à 300 mètres à l'ouest du village. Aujourd'hui à l'emplacement de l'église primitive, se trouve la croix de l'ancienne église de Russilly. La structure actuelle de Russilly dispose d'un transept, voûté d'arêtes, et surmonté d'un petit clocher carré. Le chœur, plat, est voûté en berceau. À l'intérieur, des pierres tumulaires[38] datent des XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles. La couverture en laves a hélas été remplacée par des tuiles.
La halle située au centre de la ville, est originellement un marché aux grains. Cet édifice de forme circulaire, dû à l'architecte chalonnais Lazare Narjoux (père de Félix)[39], a été édifié de 1825 à 1830.
À proximité de la Halle ronde, la fontaine aux Dauphins, également classée, n'a pris sa forme actuelle qu'en 1776, grâce au talent des architectes Gauthey et Dumorey. La vasque semi-circulaire, la coquille Saint-Jacques (de style Louis XV) et les deux dauphins, sont surmontés par une pyramide gravée de onze signes du zodiaque et d'une méridienne.
Une deuxième fontaine, la fontaine du dauphin (boulevard de Verdun), œuvre de Lazare Narjoux, a été édifiée en 1829.
À Cortiambles, on peut voir un lavoir à impluvium construit en 1829, classé Monuments historiques[40].
La commune est traversée par la voie verte de Bourgogne du Sud, première voie verte créée en France, qui va de Chalon-sur-Saône à Mâcon. C'est une piste multi-usages en site propre, séparée de la circulation automobile et ouverte à toutes les circulations non motorisées : marche, vélo ou roller. Elle a été construite à la place de l'ancienne voie ferrée de Cluny à Chalon-sur-Saône[43].
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