Il a écrit également sous les pseudonymes de Henry de Chazel (ou Henry de Chazelle), Jean Floréal et Eugène Géral. Sans doute a-t-il collaboré aussi à des romans publiés par son épouse sous le nom de Paule Bruys[1].
Fils d'un employé de chemin de fer et d'une brodeuse, il devient journaliste, puis rédacteur en chef du Libéral de l'Est. Pendant la Première Guerre mondiale, il sert comme capitaine de réserve au 101erégiment d'artillerie lourde. Il est nommé Chevalier de la Légion d'honneur le .
En littérature, il est connu dès la fin du XIXesiècle comme romancier, mais c'est après la guerre qu'il devient un écrivain prolifique qui aborde avec succès de nombreux genres populaires: le roman policier, le roman sentimental, le roman de cape et d'épée, le roman historique et le roman de guerre. Plusieurs de ses œuvres, parues de son vivant dans la presse, ont été éditées en volume après sa mort.
En collaboration avec le chansonnier Maurice Couyba, il signe le livret de Panurge (1913), un opéra méconnu de Jules Massenet, inspiré par le personnage de François Rabelais. Il a également rédigé le livret de l'opéra Melænis (1927) de Sylvio Lazzari et de diverses œuvres lyriques mineures.
Romans
Les Mystères de Belfort, J. Spitzmuller, 1892 [lire en ligne(page consultée le 6 septembre 2022)]
Fleur de miel, J. Spitzmuller, 1898
Le Baiser de l'Alsace, 1902
La Pitchounette, La Cité du Bon livre, coll. «Mignon roman» n° 37-38, (1914)
Georges Spitzmuller est l'auteur de 24 titres de la collection « Patrie » des éditions Rouff qui en compte 154. Ces pièces ont été réunies en deux volumes sous le titre générique Épisodes vécus de la Grande Guerre.
Satanas, roi des canons, no55, 1918 [lire en ligne(page consultée le 6 septembre 2022)]
Avec une batterie de 95, no70, 1918 - sous le pseudonyme de Henry de Chazelle [lire en ligne(page consultée le 28 octobre 2016)]
L'Attaque du pont de Chooz, no75, 1918 [lire en ligne(page consultée le 6 septembre 2022)]
Épisode de la vie d'un 400, no80, 1918 [lire en ligne(page consultée le 6 septembre 2022)]
À la rescousse, no85, 1918 [lire en ligne(page consultée le 6 septembre 2022)]
Histoire d'un 75, no90, 1918 [lire en ligne(page consultée le 6 septembre 2022)]
Yanks et poilus, no93, 1918
Mémoires d'un camoufleur, no98, 1918
Les Pontonniers de la Marne, no101, 1919 - sous le pseudonyme de Henry de Chazel
Soissons reconquis, no106, 1919
L'Auto-canon fantôme, no108, 1919 [lire en ligne(page consultée le 6 septembre 2022)]
Château-Thierry délivré, no114, 1919
La Victoire de Saint-Mihiel, no117, 1919
Aventures d'une section de munitions automobile, no120, 1919
Souvenirs d'un aumônier, no123, 1919
La Reprise de Saint-Quentin, no125, 1919
Les Coups d'audace d'une auto-mitrailleuse, no127, 1919 [lire en ligne]
La Bataille pour Cambrai, no132, 1919
Le Repérage par le son, no137, 1919
Les Pièges boches, no141, 1919
La TSF au combat, no142, 1919
L'As des projecteurs, no145, 1919 [lire en ligne(page consultée le 6 septembre 2022)]
Les Zouaves à Coeuvres, no147, 1919
La Passerelle de Jaulgonne, no150, 1919
Poésie
Le Drapeau de grand-père, 1915
Livrets
Besançon tambour battant, opérette en 3 actes et 6 tableaux, musique de Rick et Rack (1905)
Daniel Compère, «Le Capitaine Spitzmuller: le canon et la plume», Rocambole, nos75-76, été-automne 2016, p.317 (ISSN1253-5885)
Bibliographie
Claude Herbulot, «Spitzmuller Georges», dans Dictionnaire du roman populaire francophone, Paris, Nouveau Monde, , 490p. (ISBN978-2-84736-269-5), p. 412-413
Alfu, «Georges Spitzmuller», dans Les Tueurs de Boches: les romanciers populaires dans la Grande Guerre, vol.2, Amiens, Encrage, , 790p. (ISBN9782360580507), p. 735-740
Daniel Compère, «Le Capitaine Spitzmuller», Le Rocambole, vol.75-76, été-automne 2016, p.300-320 (ISSN1253-5885)
«Spitzmuller, Georges», dans Guy Costes et Joseph Altairac, Rétrofictions: encyclopédie de la conjecture romanesque rationnelle francophone, vol.2: M-Z, Amiens, Encrage, coll.«Interface» (no5), , 2456p. (ISBN978-2-36058-089-7 et 978-2-251-44851-0), p.1940-1942.