Georges Montefiore-Levi
politicien belge De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Georges Montefiore-Levi, né le à Streatham (quartier de Londres) et mort le à Bruxelles, est un ingénieur, industriel, philanthrope et sénateur, naturalisé belge[1]. On lui doit notamment une amélioration du processus de production de l'alliage bronze phosphoreux[2], et il est le fondateur de l'une des plus anciennes écoles d'ingénieurs belge, l'Institut Montefiore à Liège.
Georges Montefiore-Levi
Sénateur | |
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- |
Naissance | |
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Décès |
(à 74 ans) Bruxelles |
Nationalité |
Belge |
Activités |
Ingénieur, banquier, homme politique, photographe |
Famille | |
Mère |
Esther Hannah Montefiore (d) |
Conjoint |
Distinctions |
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Biographie
Résumé
Contexte

Georges Montefiore-Levi est le fils de Isaac Levi et de Esther Hanna Montefiore, cousine germaine de Moïse Montefiore. Ses parents, installés à la Barbade (dans les Petites Antilles) s'établissent en Angleterre, puis à Bruxelles en 1838. Après des études à l'Athénée royal de Bruxelles, Georges Montefiore-Levi est installé à Liège vers 1850 : il étudie à l'université de Liège, dont il est diplômé ingénieur civil en 1852.
Georges Montefiore-Levi épouse en 1866 Hortense Montefiore-Bischoffsheim[3], fille du banquier Jonathan-Raphaël Bischoffsheim et sœur de Ferdinand Bischoffsheim.
Inventeur d'une variété de bronze phosphoreux bien adaptée à la fabrication des fils télégraphiques, il fournit en 1879 les câbles du premier réseau téléphonique belge[4].
En janvier 1882, il obtient la grande naturalisation pour services économiques rendus au pays, et est candidat au Sénat de Belgique sur une liste du parti libéral [5].
Il achète en 1882 le château du Rond-Chêne à Esneux, où il réside régulièrement.
Il est inhumé au cimetière de Bruxelles à Evere.

Famille de Georges Montefiore-Levi
- Parents :
- Frères et sœur :
- Jacob Levi Montefiore (Bridgetown, - Londres, ) ;
- Eliezer Levi Montefiore (en) (Bridgetown, 1820 - Sydney, ) ;
- Edouard Levi Montefiore (Londres, - 1907) ; père notamment d'un autre Georges Levi Montefiore, né en 1864, qui épousa en 1899 Esther Sophia Antokolski, née en 1875, fille aînée du sculpteur Mark Antokolski)[6]
- Rebecca Judith Levi Montefiore (Schaerbeek, - Saint-Josse-ten-Noode, ).
- Sans enfants, Georges et Hortense Montefiore-Levi élèvent au château du Rond-Chêne Lucienne Premelic Hirsch, la fille adoptive de Maurice de Hirsch et de Clara Bischoffsheim, la sœur aînée d'Hortense.
Mandats et fonctions
- 1856 : création de la Société G. Montefiore Levi et Cie, dont le siège est au Val Benoît à Liège, par Georges Montefiore Levi et la Société Bischoffsheim, Goldschmidt et Cie, banquiers à Paris, en commandite avec Jeanne Simonon (veuve Lesoinne) et ses enfants, Eugène Pirlot et Charles Nagelmackers[7].
- 1882-1901 : sénateur belge.
- 1893-1906 : censeur de la Banque nationale de Belgique.
Distinctions honorifiques
- Grand officier de l'ordre de Léopold[8]
- Chevalier de la Légion d'honneur[9](France).
- Officer de l'ordre de la Rose (Brésil)
- Commandeur de l'ordre de François-Joseph (Autriche)
- Commandeur de l'ordre du Christ (Portugal)
- Commandeur de l'ordre d'Isabelle la Catholique (Espagne)
- Grand officier de l'ordre de la Couronne (Italie)
- Grand officier de l'ordre du Medjidié (Empire ottoman)
- Grand officier de l'ordre des Saints-Maurice-et-Lazare (Italie)
Ordre de Léopold, Belgique.
Hommages
- Institut Montefiore où trône un buste de l’ingénieur, à Liège
- boulevard Montefiore à Liège
- Statue Montefiore-Levi, à Liège
- Avenue Montefiore, à Esneux.
- Médaille : Portrait de Georges Montefiore Levi gravé par le médailleur Charles Samuel (élève du médailleur Léopold Wiener), 1898, bronze, diamètre 50mm, créée pour le quinzième anniversaire de la création de l’Institut qui porte son nom (Collection du Musée juif de Belgique) [10].
Annexes
Bibliographie
- François Stockmans, « Georges Montefiore-Levi », dans Biographie nationale, publiée par l'Académie royale des sciences, lettres, et beaux-arts de Belgique, tome 38, supplément tome X, fascicule 1er, Bruxelles, Etablissements Emile Bruylant, 1973, colonnes 596-616.
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Institut Montefiore
- Association des Ingénieurs de Montefiore
- Philippe Tomsin, "Carnets du Patrimoine - L'Institut Électrotechnique Montefiore", (avec une bibliographie), sur le site internet de l'université de Liège.
- L'héritage de Georges Montefiore-Levi, WebTV de l'université de Liège, septembre 2012
Références
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