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joueur de football français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Georges Delrieu (Puylaroque, - Mort pour la France[1] près de Tivoli le ), est un footballeur et militaire français, Compagnon de la Libération à titre posthume par décret du 20 novembre 1944. Jeune footballeur professionnel dont la carrière est interrompue par le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale, il décide de se rallier à la France libre et participe aux opérations en Afrique puis en Italie où il est tué au combat.
Georges Delrieu | |
Naissance | Puylaroque (Tarn-et-Garonne) |
---|---|
Décès | (à 25 ans) Tivoli (Italie) |
Origine | France |
Allégeance | République française Forces françaises libres |
Arme | Infanterie |
Grade | Lieutenant |
Années de service | 1939 – 1944 |
Conflits | Seconde Guerre mondiale |
Distinctions | Chevalier de la Légion d'honneur Compagnon de la Libération Croix de guerre 1939-1945 |
Autres fonctions | Footballeur |
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Georges Delrieu naît le 3 janvier 1919 à Puylaroque, dans le Tarn-et-Garonne[2]. Ses parents, propriétaires terriens, s'installent au Maroc dans les années 1920[2]. Travaillant comme commis à la trésorerie générale de Rabat, il devient parallèlement footballeur à l'Olympique marocain avec lequel il est sacré champion du Maroc en 1936 et 1937[3]. Il remporte également la coupe Gil les mêmes années et la coupe d'Afrique du Nord en 1938[3],[4]. En mai 1939, il démissionne de son poste de commis et retourne en France pour signer un contrat de footballeur professionnel avec le Racing Club de France[5].
Sa carrière sportive est brusquement interrompue par le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale pour laquelle il est mobilisé en novembre 1939[5]. Affecté au 7e puis au 8e régiment de tirailleurs marocains, il est envoyé à Cherchell, en Algérie pour y suivre les cours d'élève-aspirant de février à avril 1940[3]. Il gagne ensuite la métropole pour réaliser un stage de perfectionnement à Fontenay-le-Comte où il se trouve encore à la fin de la bataille de France[5]. Ayant entendu l'appel du général de Gaulle et décidé à poursuivre la lutte, il s'enfuit vers Saint-Jean-de-Luz où il embarque le 21 juin sur le MS Batory à destination de Plymouth[3]. Parvenu en Angleterre, il s'engage dans les forces françaises libres et, promu aspirant, participe à la bataille de Dakar avant d'être affecté au bataillon de marche no 1[5]. Au sein de cette unité, commandée par Raymond Delange, il prend part à la campagne du Gabon où il s'illustre en sauvant de la noyade deux de ses camarades lors d'une opération en pirogue dans la nuit du 1er novembre 1940[5].
Promu sous-lieutenant, il est muté au 1er régiment de tirailleurs du Cameroun où, sous les ordres de Roger Gardet, il participe à la création du 3e bataillon qui, après un entraînement intensif, prend le nom de bataillon de marcheno 5 (BM5)[5]. Subordonné à la 2e brigade française libre, le BM5 intervient en Égypte où Georges Delrieu participe à la seconde bataille d'El Alamein en octobre 1942[3]. Promu lieutenant, il prend part à la campagne de Tunisie et se distingue le 11 mai 1943 en s'emparant d'un blockhaus ennemi puis en portant secours à une section voisine en abattant trois soldats de la wehrmacht et faisant fuit les autres[2]. Regroupé au sein de la 1re division française libre, le BM5 débarque en Italie en avril 1944[5]. Le 5 juin, le lieutenant Delrieu mène sa section à l'attaque d'un groupe de maisons occupées par l'ennemi au sud du Ponte Lucano, dans la banlieue de Tivoli[5]. Combattant au corps à corps pour la prise de l'objectif, Georges Delrieu est tué lors de l'affrontement[3]. Inhumé dans un premier temps à Rome, son corps est ensuite rapatrié dans son village natal[2].
Chevalier de la Légion d'honneur | Compagnon de la Libération | Croix de guerre 1939-1945 Avec palme | |||
Médaille de la Résistance française Avec rosette |
Médaille coloniale Avec agrafe "Tunisie 1943" |
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