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Félix Grande, né le à Mérida (Estrémadure, Espagne) et mort le à Madrid (Espagne)[1], est un poète, spécialiste du flamenco et critique littéraire espagnol.
Naissance | |
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Décès | Madrid, Espagne |
Nationalité | |
Activité | |
Conjoint |
Francisca Aguirre (de à ) |
Enfant |
Membre de |
Académie nord-américaine de la langue espagnole (en) |
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Genre artistique | |
Distinction |
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Félix Grande est considéré comme étant un des grands rénovateurs de la poésie espagnole dans les années 1960 et 1970. Issu de la génération appelée en Espagne « niños de la guerra » (enfants de la guerre) en référence à la Guerre civile espagnole, Félix Grande refuse toute appartenance à un mouvement littéraire précis.
Il reçoit en 2004 le Prix national des lettres espagnoles.
Né à Mérida, c'est néanmoins à Tomelloso (Ciudad Real) que Félix Grande passe son enfance et son adolescence où son grand-père était éleveur de chèvres. Il y fait la connaissance du poète Eladio Cabañero avec qui il entame une relation d'amitié. Fils d'un garde d'assaut républicain qui a combattu les troupes de Franco, Félix Grande est guitariste de flamenco, entre autres métiers comme menuisier, avant de se consacrer à la littérature où il garde un lien fort avec la musique, le jazz notamment. Félix Grande part vivre à Madrid en 1957 où il pratique divers métiers avant d'intégrer la rédaction de la revue Cuadernos Hispanoamericanos sous l'ombre bienveillante du poète Luis Rosales. Félix Grande sera plus tard directeur de cette publication. Son œuvre inspirée d'abord par Antonio Machado et l'engagement social évolue vers une réflexion sur le langage et l'érotisme.
En 1963, il remporte le Prix Adonáis de poésie pour son recueil Las Piedras. En 1978 il obtient le Prix national de poésie avec Las rubáiyatas de Horacio Martín livre dans lequel il s'invente un hétéronyme inspiré de l'Abel Martín d'Antonio Machado et du Ricardo Reis de Fernando Pessoa. En 2004, il remporte le Prix national des lettres espagnoles.
Grand amateur de musique, parolier et guitariste, il a écrit en tant que critique de flamenco García Lorca y el flamenco (1992), Agenda flamenca (1987), Paco de Lucía y Camarón de la Isla (2000) et Memoria del flamenco (1995), livre qui a obtenu le Prix national de flamencologie. Félix Grande est membre de la Chaire de flamencologie et d'études folkloriques. Il est reconnu comme étant un des meilleurs spécialistes du flamenco[2].
Parmi ses principales influences, Félix Grande cite Antonio Machado, Luis Rosales, de qui il fut l'élève et l'ami, et César Vallejo, entre autres. En 2010, il a écrit La cabellera de la Shoá, émouvante évocation de la Shoah.
Félix Grande est marié à la poétesse Francisca Aguirre avec qui il a eu une fille, Guadalupe Grande, également poétesse.
Il meurt à Madrid le , d'un cancer du pancréas. Ses restes reposent au cimetière de Tomelloso.
En 1976, El Lebrijano met en chanson Persecución, œuvre de Félix Grande, en collaboration avec ce dernier auquel il rendra en 2015 un hommage radiophonique basé sur la même œuvre, à la suite de son décès[3].
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