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duchesse de Bretagne de 1450 à 1457, Fondatrice du premier couvent de Carmélites en France De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Françoise d'Amboise, née le à Thouars, morte le à Bouguenais, près de Nantes, est une femme de la haute noblesse, duchesse de Bretagne de 1450 à 1457 par son mariage avec Pierre II. Elle est également une personnalité religieuse de premier plan car elle est la fondatrice du premier carmel féminin de France et de Bretagne à Vannes et, par ailleurs le troisième de l'histoire de l'Ordre du Carmel. Devenue veuve, elle entre au Carmel et devient la prieure de son couvent. Elle a été béatifiée quelques années après sa mort.
Françoise d'Amboise | |
La duchesse Françoise | |
Titre | |
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Duchesse de Bretagne | |
– (7 ans, 2 mois et 3 jours) |
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Prédécesseur | Isabelle Stuart |
Successeur | Catherine de Luxembourg-Saint-Pol |
Biographie | |
Dynastie | Maison d'Amboise |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | château de Thouars |
Date de décès | (à 58 ans) |
Lieu de décès | Bouguenais (Bretagne) |
Sépulture | Collégiale Notre-Dame de Nantes |
Père | Louis d'Amboise |
Mère | Louise-Marie de Rieux |
Fratrie | Péronnelle, Marguerite |
Conjoint | Pierre II de Bretagne |
Religion | Catholique |
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Duchesses de Bretagne | |
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Françoise d'Amboise | |
Mère Françoise - portant l'habit de religieuse ainsi que la couronne et le camail d'hermine signifiant son rang de duchesse de Bretagne (XVIe siècle). | |
Bienheureuse | |
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Naissance | château de Thouars |
Décès | Bouguenais, monastère des Couëts |
Nationalité | Française |
Ordre religieux | Ordre du Carmel |
Vénérée à | Cathédrale Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Nantes |
Béatification | Quelques années après sa mort par Innocent VIII |
Vénérée par | Église catholique, |
Fête | 4 novembre, 5 novembre (Ordre du Carmel) |
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Françoise d'Amboise, née le [1] à Thouars[2]. Elle est la fille du riche seigneur Louis d'Amboise, prince de Talmont et vicomte de Thouars, et de Louise-Marie de Rieux. Elle naît au château de Thouars[3]. Elle est l’aînée des trois enfants du couple, qui sont toutes des filles.
En pleine guerre de Cent Ans, sa mère s'enfuit avec elle pour échapper à la violence des grands seigneurs, et elles se réfugient à la cour de Bretagne, qui réside à Vannes. Plus tard celle-ci est déplacée à Nantes[3].
Dès l'âge de trois ans, elle est fiancée au second fils du duc de Bretagne nommé Pierre. Le mariage a lieu en 1442, elle est alors âgée de quinze ans. Les jeunes époux s'installent au château de Guingamp[4]. Après la mort inopinée de son frère en 1450, Pierre devient duc de Bretagne, au mois d’août 1450, sous le nom de Pierre II de Bretagne. À cette date, Françoise est déjà très aimée et appréciée pour son entrain, sa gaieté et sa patience. Après son couronnement, elle est rapidement nommée « la bonne duchesse »[3].
Devenue duchesse, Françoise d'Amboise prend une part discrète mais active au gouvernement de Bretagne. Elle vient en aide aux petits, aux pauvres et aux malades. Elle s'occupe aussi des questions de justice. Son époux, le duc Pierre II, est emporté par la maladie en 1457[4].
Veuve sans avoir eu d'enfant, sa famille songe à la remarier. Mais elle souhaite se faire religieuse. Sa famille s’oppose à ce projet. Le duc Arthur III, inflexible, estime qu'« une riche et jeune douairière n’entre pas en religion ». Son père, Louis d'Amboise menace de la déshériter. Malgré ces pressions, Françoise d'Amboise reste déterminée[3].
Étant donné qu'elle est le premier enfant de Louis d'Amboise qui n'a que trois filles, le roi Louis XI de France veut fortement la remarier avec l'un de ses familiers, afin d'annexer la vicomté de Thouars au domaine royal[5]. Le jeune Louis XI vient en Bretagne et essaie de la faire venir à Nantes d'où il espère bien la décider à le suivre à la Cour. Le roi pense même à la faire enlever. Grâce au dévouement de l’amiral Quelennec et soutenue par le peuple nantais (qui lui garde une grande affection), Françoise d'Amboise parvient à échapper à ce complot[4].
Quelques années avant la mort de son époux, la duchesse Françoise avait installé un couvent de Clarisses à Nantes. Veuve, elle fait deux tentatives pour intégrer leur communauté, mais ce sont des échecs[6] (sa santé trop fragile l'empêche d'intégrer la communauté)[7]. Françoise rencontre alors Jean Soreth, prieur général des Carmes, qui est de passage en Bretagne pour visiter les couvents des Carmes déchaux. Jean Soreth depuis une dizaine d'années, a fondé trois couvents de femmes suivant la règle de vie du Carmel dans les Flandres[8], et souhaite ouvrir de nouveaux couvents en Bretagne[3]. Séduite par son projet, Françoise fait alors construire une maison à Vannes, à proximité du couvent des frères Carmes (fondé en 1427), dans le quartier du Bondon : ce sera le premier carmel féminin breton[7].
Le , neuf religieuses arrivent de Liège pour prendre possession de ce couvent qui sera nommé les « Trois-Marie » (Marie, la mère de Jésus, Marie Salomé et Marie Jacobé)[3]. Cinq ans plus tard, après avoir réglé des affaires difficiles et déjoué les projets de mariage, Françoise entre dans son petit monastère, le [4]. L'année suivante, elle fait sa profession religieuse. Françoise est élue prieure de sa communauté de Vannes quelque temps avant son transfert aux « Couëts » (Nantes)[3].
Vers 1465, elle fait écrire et enluminer sur vélin un psautier de 174 feuillets et 31 grandes miniatures. Ce livre d'heures à l'usage de Rennes contient sur un feuillet une note confirmant son origine (Ce Pseautier etoit conservé à la Communauté de Nazareth et etoit à l’usage de Françoise D’Amboise Leur fondatrice environ 1480) et les fêtes en lettres rouges, de Marie Cléophas au 25 mai, et de Marie Salomé au 22 octobre. Ce manuscrit a été acheté par J. Pierpont Morgan en 1902 au profit de la Pierpont Morgan Library de New-York[9].
En 1477, le duc François II, son neveu, l'appelle à Nantes pour redresser le monastère de bénédictines des Couëts (dépendant de la paroisse Saint-Pierre de Bouguenais, village situé au sud-ouest de la ville), où la discipline serait un peu trop relâchée. La communauté des carmélites quitte alors Vannes et s'installe aux Couëts[10], qui se transforme en un monastère de carmélites[11].
Dans son couvent, elle fait appel au dominicain Alain de la Roche qui établit la dévotion du Rosaire. L'histoire a retenu que Mère Françoise exerce sa charge de prieure avec douceur, fermeté, mais aussi humilité et dévouement[6].
Quand une sœur du couvent est atteinte de la peste, Mère Françoise insiste pour soigner personnellement la malade. Elle contracte à son tour la maladie qui lui sera fatale.
Elle meurt le , dans son monastère des Couëts [6], pendant qu'une religieuse fait la lecture de l'évangile de la Passion. Ses dernières paroles sont : « Adieu mes filles, dit-elle, je vais expérimenter à présent ce que c'est que d'aimer Dieu ; je me rends à lui ! »[4].
En plus de ce premier monastère, trois autres couvents de carmélites seront établis en Bretagne[12] suivant le modèle et les constitutions de ce premier couvent, lesquels se maintiendront jusqu'à la Révolution française :
Le corps de la bienheureuse Françoise, enfermé dans une châsse de plomb, avait été déjà sept ans sous terre à l'entrée du Chapitre, lorsqu'en 1492, la terre de son sépulcre s’éleva petit à petit, si haut qu'elle boucha presque tout à fait l'entrée du Chapitre. Ceci obligea le Père Vicaire, la Prieure et les religieuses de la maison à ouvrir le tombeau, et à sortir le cercueil de plomb qui fut ressenti léger comme s'il eût été de roseau. La châsse ouverte, le corps fut trouvé tout entier sans corruption et aussi frais que le jour de l'enterrement. Tout Nantes accourut pour contempler le corps par la grille les séparant du chœur des religieuses. Une religieuse ayant côtoyé la bienheureuse de son vivant, lui coupa le petit orteil d'un pied pour s'en faire une relique. Celui-ci commença à saigner abondamment ; épouvantée, elle replaça l'orteil au pied, lequel se rattacha alors solidement. L'ayant constaté, les religieuses, craignant que les Nantais souhaitent que le corps soit exposé à la vénération de tous, hors de leur enclos, firent en sorte qu'il leur fût laissé, et l'ensevelirent dans leur chapitre face à l'autel. (Françoise d'Amboise avait choisi par humilité d'être enterrée à l'entrée du Chapitre)[13].
En novembre 1568, un capitaine huguenot et quelques autres de Bas-Poitou, de Bretagne et de la Marche commune, délibérèrent d'aller mettre le feu au monastère de Scoëtz (Couëts), et d'en emporter le butin. Averties des intentions huguenotes, les religieuses prirent soin d'enterrer le corps de la Bienheureuse hors du Chapitre afin qu'il échappe aux assauts. La veille du nouvel enterrement, les ouvriers retirèrent la châsse de plomb, avec la même facilité, qu'en 1492. Le corps fut trouvé entier et sans corruption ; il fut offert tout le jour et la nuit suivante dans le chœur, aux prières et à la dévotion des sœurs. Entre onze heures et minuit, on entendit trois grands coups faisant craindre une attaque ; du 6 février au 1er novembre 1569, dans la crainte des huguenots, le père Maître Yves Langlois, vicaire du Couvent, se réfugia à la Fosse de Nantes avec les religieuses. De retour au monastère, quelques huguenots de leurs parentés leur rapportèrent qu'une nuit claire de novembre 1568, leur compagnie se présenta devant leur monastère afin d'y mettre le feu ; entre onze heures et minuit, l'obscurité se fit telle qu'ils ne se voyaient plus les uns les autres ; ils se sentirent alors invisiblement repoussés et s’écartant, ils s'égarèrent jusqu'à se retrouver au bourg de Vertou où ils mirent le feu au monastère de Vertou, pensant que c'était celui des Couëts. Les religieuses comprirent alors l'origine des trois grands coups dans le chœur[13].
Le 30 mars 1762, en vue de le reconditionner et mieux le protéger, Pierre Mauclerc de la Muzanchère, évêque de Nantes, fit le procès verbal de l’état dans lequel fut trouvé le corps de la bienheureuse après ouverture de son caveau à la demande des carmélites du monastère des Couëts.
Sur la pierre tombale est gravé :
Cy-gît très haute et noble dame soeur Françoise d'Amboise, en son vivant duchesse de Bretagne, épouse du bon duc Pierre, emprès la mort duquel entra en la sainte et dévote religion de Notre Dame du Carme, et print l'habit le jour de l'Incarnation de Notre Seigneur, mille quatre cent soixante huit, et au dit jour fit sa profession, l'an révolu, vivant sous clôture et entière observance et bonne réformation jusqu'à son trépas qui fut le quatrième jour de novembre au vendredy, à heure de none 1485.
On pouvait également y lire cette épitaphe :
Cy dedans git haulte & très-noble
Dame Franczoise d'Amboyse, qui Duchesse
Fut des Bretons, aymant de cœur et d'âme
Le Duc Pierre son époux de noblesse,
Quel décebda, dont elle eut grant angoisse.
Lors se rendit en la Religion
Nostre Dame dou Carme la maistresse,
Pour acquérir des cieulx la région.
Son corps print fin en réformacion
Mil quatre cent, le quart jour de Novembre,
Quatreving-cincq, en contemplacion.
Prions Jésus, que d'elle se remembre[14].
Le tombeau contenait une châsse de bois mal fermée renfermant un cercueil de plomb long de cinq pieds deux pouces, et large de quinze pouces, enveloppé d’une toile. Le tout percé par endroits et rongés par des insectes. Un petit sac de peau blanche cousu d’un fil blanc renfermait un papier du 20 mars 1679: Acte de reconnaissance à la Très Sainte Duchesse Françoise d'Amboise, par lequel F. Sulpice, récollet de Nantes au Prieuré des Couëts reconnaît son intercession dans ses guérisons de trois maladies mortelles et pour lesquelles il a composé les litanies depuis chantées par les religieuses du monastère.Du corps subsistait:
- La tête entière et les dents, en leur plus grande partie encore attachées aux machoires supérieure et inférieure
- Les clavicules droite et gauche
- Les deux humerus
- Les cubitus
- Les femurs
- Un os du bassin
- Douze vertèbres
- Deux astragales
- Les phalanges des métatarses et metacarpes
- Différentes parcelles d'ossements
- Des morceaux de la robe, du manteau, du voile et du scapulaire
- Le bouton du manteau en son entier
- Une partie de son crucifix en os, et plusieurs grains du chapelet de bois de saint Vincent Ferrier que sa belle-mère la duchesse Jeanne, épouse de Jean V, formée spirituellement par le saint homme, lui avait légué avant de mourir.
Le tout fut rassemblé dans trois boîtes en bois et replacé dans le tombeau[13].
Lors de la dévastation du Couvent les révolutionnaires réclamèrent le cercueil de la Bonne Mère Duchesse qu'ils croyaient en vermeil. Bien que constitué de plomb il servirait à faire des balles. On jeta les ossements, puis on joua avec. Les religieuses (qui seront expulsées pour la troisième fois en 1792), parvinrent à sauver la tête et quelques ossements qui furent placés dans une boîte garnie de soie et enterrée au village des Couëts, dans le jardin du sacristain du couvent, au pied d'une guimauve royale. Cela donna lieu à des pèlerinages nocturnes ou l'on apportait du linge pour le mettre en contact avec la tombe. Attaquées par l'humidité, ce qui restait du contenu de la boîte fut caché dans une chambre à la merci des rongeurs. De là, vers 1800, on fit porter la boîte et d'autres effets de l'ancien monastère dans une maison nantaise ou logeaient les dernières religieuses subsistantes des Couëts. Celles-ci gardèrent précieusement les reliques jusqu'à leur dépôt au couvent de la Grande Providence (paroisse Saint-Donatien à Nantes) par la dernière survivante qui avait tenté sans succès en 1817 de relever la Communauté de Nazareth à Vannes[13].
Quelques années après sa mort, elle est proclamée bienheureuse par Innocent VIII. En 1863, le pape Pie IX, reconfirme la béatification de Françoise d'Amboise. Cet événement provoque une certaine ferveur dans le diocèse à l’égard de la Bienheureuse Françoise, et plusieurs calvaires de la Bonne Duchesse sont dressés par les fidèles Bretons[15].
Sa mémoire liturgique est célébrée le 4 novembre[4]. Dans l'Ordre du Carmel, c'est le 5 novembre avec rang de mémoire facultative[16].
Un grand reliquaire contenant ses reliques, exposées à la vénération des fidèles, se trouve dans une chapelle latérale de la cathédrale Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Nantes. Un autel lui est également dédié dans la cathédrale même.
Françoise d'Amboise a laissé quelques exhortations[6] :
Seigneur, ayez pitié de nous,
Jésus-Christ, ayez pitié de nous,
Seigneur, ayez pitié de nous,
Jésus-Christ, écoutez-nous.
Jésus-Christ, exaucez-nous,
Père céleste qui êtes Dieu, ayez pitié de nous
Fils, Rédempteur du monde, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous
Esprit-Saint, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous
Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous
Sainte Marie, Reine du Mont Carmel, priez pour nous
Bienheureuse Françoise d'Amboise, priez pour nous
Bienheureuse Françoise d'Amboise, très pieuse duchesse des Bretons, priez pour nous
Bienheureuse Françoise d'Amboise, qui avez foulé aux pieds les grandeurs du monde,
Bienheureuse Françoise d'Amboise, Mère aimable,
Bienheureuse Françoise d'Amboise, fournaise de Charité,
Bienheureuse Françoise d'Amboise, Miroir de pureté,
Bienheureuse Françoise d'Amboise, modèle de perfection,
Bienheureuse Françoise d'Amboise, exemplaire des Vertus,
Bienheureuse Françoise d'Amboise, lumière de votre Patrie,
Bienheureuse Françoise d'Amboise, modèle d'Humilité,
Bienheureuse Françoise d'Amboise, fleur du Carmel,
Bienheureuse Françoise d'Amboise, Arche de Sainteté,
Bienheureuse Françoise d'Amboise, Refuge des pauvres,
Bienheureuse Françoise d'Amboise, Victorieuse des vices,
Bienheureuse Françoise d'Amboise, Mère pleine de douceurs et d'un très facile accès,
Bienheureuse Françoise d'Amboise, arbre fertile en Vertus,
Bienheureuse Françoise d'Amboise, la joie des Anges,
Bienheureuse Françoise d'Amboise, fille des prophètes du Mont-Carmel,
Bienheureuse Françoise d'Amboise, nuée pleine de rosée,
Bienheureuse Françoise d'Amboise, qui avez été pure dans la Foi et qui avez toujours eu une Charité ardente,
Bienheureuse Françoise d'Amboise, qui avez châtié votre corps avec des disciplines et de rudes cilices,
Bienheureuse Françoise d'Amboise, vous qui en quittant tout avez trouvé un parfait bonheur,
Bienheureuse Françoise d'Amboise, vase plein de Grâces,
Bienheureuse Françoise d'Amboise, miroir de miséricorde,
Bienheureuse Françoise d'Amboise, consolatrice des pécheurs,
Bienheureuse Françoise d'Amboise, sauvegarde des Bretons,
Bienheureuse Françoise d'Amboise, Mère des veuves,
Bienheureuse Françoise d'Amboise, protectrice des Vierges,
Bienheureuse Françoise d'Amboise, qui avez donné la santé aux malades,
Bienheureuse Françoise d'Amboise, qui consolez les affligés,
Bienheureuse Françoise d'Amboise, qui secourez tous ceux qui vous invoquent,
Bienheureuse Françoise d'Amboise, très fidèle épouse de Jésus-Christ,
Bienheureuse Françoise d'Amboise, vous qui avez gardé votre monastère comme un chérubin garde le Paradis,
Bienheureuse Françoise d'Amboise, mère très tendre et avocate de vos religieuses,
Bienheureuse Françoise d'Amboise, qui avez été ornée du don de prophétie,
Bienheureuse Françoise d'Amboise, qui avez eu le don de sagesse,
Bienheureuse Françoise d'Amboise, qui avez éteint les incendies,
Bienheureuse Françoise d'Amboise, qui avez adoré jour et nuit le Saint Sacrement de l'Eucharistie,
Bienheureuse Françoise d'Amboise, qui avez courageusement résisté aux rois et aux princes,
Bienheureuse Françoise d'Amboise, protectrice de Nantes,
Bienheureuse Françoise d'Amboise, qui du monastère des Couëts êtes montée au Ciel,
Bienheureuse Françoise d'Amboise, dont nous possédons les reliques,
Bienheureuse Françoise d'Amboise, notre Mère,
Bienheureuse Françoise d'Amboise, glorifiée par de nombreux miracles,
Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, pardonnez-nous Seigneur.
Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, exaucez-nous Seigneur.
Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, ayez pitié de nous.
priez pour nous, Bienheureuse Françoise d'Amboise,
Afin que nous devenions dignes des promesses de Notre Seigneur Jésus Christ
Prions
Seigneur, plein de Miséricorde, éclairez les cœurs de Vos fidèles, et par les Saintes prières de la Bienheureuse Françoise d'Amboise, faites-nous mépriser les avantages du monde, et goûter toujours les consolations du Ciel. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Ainsi soit-il.
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