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homme politique, administrateur du département de l'Allier, procureur-syndic à Moulin, député de l'Allier au Conseil des Anciens, préfet de l'Indre, puis du Gard, Baron de l'Empire De Wikipédia, l'encyclopédie libre
François Jean-Baptiste Dalphonse (ou d'Alphonse), né le à Bonny-sur-Loire et mort le au château de Beaumont, à Agonges, est un homme politique, haut fonctionnaire et jurisconsulte français des XVIIIe et XIXe siècles.
François Jean-Baptiste Dalphonse François Jean-Baptiste d'Alphonse | |
Fonctions | |
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Membre du Conseil des Anciens (1795-1799) Député au Corps législatif (1800) Député à la Chambre introuvable (1819-1821) | |
Gouvernement | République française Empire français Royaume de France |
Biographie | |
Date de naissance | Bonny-sur-Loire |
Date de décès | Château de Beaumont, Agonges (à 64 ans) |
Résidence | Allier |
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D'abord avocat au Parlement, François Jean-Baptiste d'Alphonse succéda à son père dans sa charge de receveur du grenier à sel de Souvigny (Allier), que la Révolution supprima.
Dès 1788, il rédige un mémoire sur l'inégalité de la répartition des impôts et sur l'injustice de l'administration provinciale qui fait de lui le chef des adversaires de l'Ancien Régime.
Partisan modéré des idées nouvelles, Dalphonse fut mêlé aux tout premiers actes de la vie communale de Souvigny. Il quitta cette commune lorsqu'il fut nommé administrateur au directoire du département de l'Allier le . Procureur-syndic du district de Moulins (Allier) (), et président de l’administration départementale (30 messidor an III : ), il est élu le 24 vendémiaire an IV, représentant de l’Allier au Conseil des Anciens (24 vendémiaire-24 germinal an VII : -) par 103 voix sur 214 votants. Dans les rangs des modérés, il est souvent le porte-parole des prêtres et des émigrés : il s’oppose généralement aux mesures de rigueur, fait rendre aux prêtres la possession de leurs biens, combat les droits de péage, vote contre la peine de mort prononcée contre les chauffeurs. Secrétaire de l’Assemblée, il est, le 6 thermidor an V, nommé membre de la commission des inspecteurs de la salle (questeurs), commission qui passait pour un foyer de conspiration royaliste.
Malgré cela, Dalphonse n’est pas inscrit sur les listes de proscription après le coup d'État du 18 fructidor an V. Réélu au même Conseil, le 23 germinal an VII, il parle contre un emprunt de cent millions, et le 19 brumaire an VIII, réclame de tous les membres présent un nouveau serment de fidélité à la Constitution.
Mais ce dévouement pour les institutions républicaines ne résiste pas au succès du coup d'État du 18 brumaire, et, le 4 nivôse an VIII (), Bonaparte ne s’oppose pas à ce que le Sénat conservateur fasse entrer l’ardent partisan de la constitution au nouveau Corps législatif comme député de l’Allier ; il est également secrétaire de cette Assemblée.
Le Premier Consul le nomme le 11 ventôse an VIII () à la préfecture de l'Indre : il prend ses fonctions à Châteauroux le 23 germinal an VIII (). De l’Indre, il est transféré à celle du Gard le 23 germinal an XII () (prise de fonctions à Nîmes le 20 prairial an XII : ).
Membre de l'Académie du Gard, il la préside en 1806.
Créé baron d'Empire le , il est nommé maître des requêtes au Conseil d'État le , et envoyé comme intendant de l'intérieur en Hollande le . Il avait été nommé commandeur de la Légion d'honneur à l'occasion du sacre de l’Empereur (1804).
Il adhère à la déchéance de Napoléon Ier () mais est laissé à l’écart par la première Restauration, rentre au Conseil d’État pendant les Cent-Jours et est envoyé en mission dans la 9e division militaire (Nîmes) pour y réprimer les agitations royalistes. Il n’accepte pas sa nomination comme préfet de l’Hérault faite par l’Empereur le , préférant vivre dans la retraite.
La seconde Restauration le rend à la vie privée. Il est retraité préfet (le avec une pension de retraite de 6 000 francs par ordonnance du , lorsqu’il est élu député à la Chambre des députés, le 11 septembre suivant, au collège du département de l'Allier par 493 voix sur 788 votants et 1 139 inscrits. Il prend place dans l'opposition, vote contre les lois d’exception et combat le nouveau projet de loi électorale présenté par les ministres ().
Il meurt dans le cours de la législature, le dans son château de Beaumont, à Agonges.
Unique fils de Jean Baptiste Dalphonse, receveur du grenier à sel de Souvigny et Catherine Dufaud, François Jean-Baptiste épouse le , à Souvigny, Marguerite Deléage (née le - Souvigny), fille de Antoine Deléage, né le à Souvigny et mort le à Souvigny), sieur de La Tour, greffier en chef au présidial de Moulins.
De leur union naît une unique fille, Élisabeth Virginie, née en 1795.
Figure | Blasonnement |
Armes du baron Dalphonse et de l'Empire
Losangé d’argent et d’azur ; au canton des barons préfets de l'Empire brochant.[1],[2] |
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