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La famille de Talaru est une famille éteinte de la noblesse française originaire du Forez et du Lyonnais qui s'est distinguée par les fonctions politiques et ecclésiastiques occupées par ses membres.
Famille de Talaru | |
Armes. | |
Blasonnement | Parti d'or et d'azur à la cotice de gueules brochante |
---|---|
Période | XIIe – XIXe siècle |
Pays ou province d’origine | Forez, Lyonnais |
Demeures | Château de Chalmazel Château de Chamarande Château de Chaussins Château d'Écotay |
Charges | Pair de France Député aux États généraux Ambassadeur Conseiller d'État Gentilhomme Page |
Fonctions militaires | Maréchal de camp Lieutenant général Capitaine Enseigne de vaisseau Brigadier |
Fonctions ecclésiastiques | Cardinal Archevêque de Lyon Évêque de Coutances |
Récompenses civiles | Ordre du Saint-Esprit Ordre de Saint-Michel Ordre de la Toison d'or |
Récompenses militaires | Ordre royal et militaire de Saint-Louis |
Preuves de noblesse | |
Réformation de la noblesse | 1666, 1783 (E.M), 1789 |
Admis aux honneurs de la Cour | oui |
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Elle s'est éteinte en 1850 avec Louis Justin Marie de Talaru, membre de la Chambre des Pairs, dernier porteur du nom en ligne masculine.
La famille Talaru prend son nom d'un lieu-dit de Saint-Forgeux, situé dans le Rhône.
Cette famille du Lyonnais puis du Forez a fourni de nombreux ecclésiastiques, des abbés, des moines, des moniales, des chanoines (plus de 25) parmi lesquels trois sont devenus archevêques. Cette famille compta également parmi ses membres une lignée de marquis au service du royaume de France.
Selon l'héraldiste Henri Jougla de Morenas, la famille de Talaru est une ancienne Maison de chevalerie dont la filiation est prouvée depuis Hugues de Talaru (fl. 1215), qui eut Girard (chevalier en 1250), qui eut Jean de Talaru marié en 1252 à Marie de Malvoisin, qui eurent Mathieu Ier, qui eut le cardinal-archevêque Jean de Talaru († 1393), frère de Hugues de Talaru (chevalier ; † vers 1350/1361) qui suivra. (Jougla de Morenas suit en fait la généalogie donnée par La Chesnaye Desbois, en abandonnant cependant les trois degrés antérieurs à 1215, trop peu assurés).
Cependant, l'historien Édouard Perroy a profondément renouvelé la généalogie des familles nobles foréziennes médiévales. Il cite dès le XIe siècle Durand de Talaru (fl. 1064, 1069) et son probable frère Hugues l'Ancien (Vetulus, Senior ; fl. entre 1084 et 1095 ; père d'Itier, abbé de Savigny jusque vers 1107, et oncle d'Upert de Talaru, prieur de Randan en 1096-1110). Les premiers Talaru, de petite noblesse, ne sont pas les seigneurs, seulement des fidèles, des vassaux, membres de la familia du château de Talaru.
Au XIIe siècle, apparaissent deux autres Hugues, un autre Durand, un autre Itier, aussi un Guy et un Zacharie de Talaru.
Au XIIIe siècle, sont cités Guillaume (fl. 1215) et son frère, le 4e Hugues (1222, 1225) (deux fils d'une Guyone) ; puis deux frères : autre - Guy († entre 1255 et 1260 ; époux de Flamenche, originaire du Pays de Donzy : cf. Salt, Ste-Agathe, Rozier, et père d'un autre Zacharie, né vers 1236), et autre - Zacharie de Talaru (père de Jean, chevalier en 1268, † ap. 1281, marié à Marguerite Mauvoisin et père de Catherine de Talaru qui teste en 1343 ; d'où postérité en Lyonnais) ; et leur frère ou cousin aîné - Pierre de Talaru (chevalier, mari d'Hugone de Noailly : auteur de la branche de Noailly ci-après). Vers 1250, ledit Pierre de Talaru élève sur les terres de sa femme les maisons-fortes de Noailly (à Violay, et non Noailly) et de Villette (à Villechenève). Ils ont trois fils : Hugues (Ier) de Noailly (chevalier en 1275 ; père de Mathieu Ier), Bernard (chevalier en 1290), et Girard de Villette (aussi chevalier ; † av. 1300 ; père de Guyone de Talaru, † en 1321, qui transmet Villette à son mari Guyonet de Tarare).
Mathieu Ier de Talaru de Noailly (fils d'Hugues, fils de Pierre ci-dessus) fait l'aveu de Noailly au comte Jean en 1297, est l'exécuteur testamentaire de sa cousine ladite Guyone de Villette, et décède probablement vers 1325/1328. De sa femme Agnès, il a Hugues (II) de Talaru de Noailly († v. 1350), frère du cardinal-archevêque Jean de Talaru, et de Philippe de Talaru († 1381) qui fut chanoine de Lyon en 1345 et doyen de Chartres en 1357. Proche des comtes Jean et Guy/Guigues VII dont il fut le châtelain comtal à St-Galmier, Virigneu, La Fouillouse, Cervières, et le vicaire en Italie en 1331, Hugues (II) maria Béatrice Charpinel, d'une bonne famille lyonnaise : leur postérité suivra.
En 1372, le château de Chalmazel[1] revient à la famille des Talaru par le mariage de Mathieu de Talaru avec Béatrice de Marcilly. Cette forteresse a accueilli quatorze générations de Talaru.
À la fin du XVIe siècle en 1533, ils préférèrent habiter dans leur château d'Écotay, ou dans celui de Saint-Marcel-de-Félines, hérité par mariage[1].
Au XVIIIe siècle, pour être plus près de Versailles, ils s'établissent dans le château de Chamarande au sud de Paris.
Le château de Chaussins qui faisait partie des biens de Louis-Justin-Marie de Talaru a été vendu en [2].
Parti d'or et d'azur, à la cotice de gueules, brochante sur le tout[3].
Principales alliances : d'Albon (1349, 1502), de Varennes (1356), de Marcilly (1364), de La Tour (1388), de La Palud (1419), de Lavieu de Feugerolles (1422, 1458), de Langeac (1433), de Maubec (1450), de Clermont (1452), Rolin (1493), de Lévis-Couzan (1495), Mitte de Chevrières (1524), Blau de Gibertès de Cronce (1562), Le Long de Chenillac (1563), de Saint-Germain d'Apchon (1586), de Champier (1602, 1619), de Malain de Lux (1622), Gillet (1633), Arod (1636), de Coligny (1644), du Saix de Rivoire (1644), d'Hérail de Pierrefort (1650), de Champagne de Villaines (1660), d'Ornaison de Bonnes (1681), de Calar de Freissonnet (1692), d'Harcourt (1717), de Bonneval (1720), de La Croix de Castries (1741), de Becdelièvre (1767), de Rosières-Sorans (1802, 1834), d'Angerès (d'Angérieu), de Beauvoir, du Boys, Cariat, de Châteauneuf de Rochebonne, Charpinel, de Chevriers, de Damas de Crux, de La Roche-Tournoël, de Luzy, de Malvoisin, de Monteynard, de Saconay, de Saint-Romain, de Sassenage, de Varey, de Véré/de Verrey, de Villelume, de Vitry.
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