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évêque catholique De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Louis de La Palud, dit cardinal de Varambon, mort le , est un cardinal du XVe siècle. Il est membre de l'ordre des bénédictins et a été successivement évêque de Lausanne (1431-1433), puis d'Avignon (1433-1441) et de Maurienne (1441-1451).
Cardinal-prêtre (d) Sainte-Anastasie | |
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Évêque de Maurienne | |
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Pseudo-cardinal Santa Susanna | |
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Pseudo-cardinal Sainte-Cécile-du-Trastevere | |
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Évêque d'Avignon Diocèse d’Avignon (d) | |
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Évêque de Lausanne Diocèse de Lausanne (d) | |
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Abbé Abbaye Saint-Philibert de Tournus | |
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Abbé Abbaye Notre-Dame d'Ambronay | |
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Prince-évêque |
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Naissance | |
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Décès | |
Sépulture | |
Surnom |
Cardinal de Varambon |
Formation | |
Activité |
Moine catholique |
Famille |
Ordre religieux |
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Louis de La Palud — dont la forme écrite varie dans la documentation La Palud, Lapalud, La Palu[1] — semble naître entre 1370 et 1380. L'historienne Sophie Vallery-Radot (2014) indique précisément le , ainsi que le château de Chamoux, en Maurienne[1].
Il est le fils d'Aymé ou Amédée de La Palud, seigneur de Varembon (Bresse), et d'Alix de Corgenon[1] (Buellas en Bresse)[2],[3]. Son père avait accompagné le comte Amédée VI de Savoie[4], dans sa croisade contre les Bulgares.
Second fils, il est destiné à une carrière ecclésiastique et intègre l'ordre de Saint-Benoît dans l'abbaye Saint-Philibert de Tournus[1],[2],[4]. Il devient chambrier de l'abbaye d'Ambronay[2],[4]. Il devient ensuite abbé de Tournus en 1413[1], 18 ans, puis d'Ambronay, une dizaine d'années[2]. En tant qu'abbé, il assiste au concile de Constance, en 1417, qui met fin au grand schisme d'Occident[2],[1].
Il est ensuite député au concile de Sienne (it), puis au concile de Bâle[5], en 1431[4], où il sera vice-chambrier[2]. Il représente, avec d'autres abbés et deux évêques, l'Église gallicane de France[4].
Lors du concile de Bâle, en 1431, le pape Eugène IV le nomme évêque de Lausanne[2],[3],[5] (Angley donne par erreur 1432[4]), succédant à Guillaume de Challant. Le , il est consacré par le cardinal Louis Aleman[1].
Cependant cette nomination est constetée par le Chapitre de Lausanne qui a porté son choix sur Jean de Prangins[3], qui a reçu le soutien du duc de Savoie, Amédée VIII de Savoie[2],[6]. Angley indique quant à lui que le Chapitre avait accepté cette nomination et que le duc s'en était plaint au Concile, envoyant Jean de Champion en qualité de représentant ducal[6]. Face à cette opposition, le pape maintient Jean de Prangins à Lausanne et transfert, le , Louis de La Palud sur le siège de l'évêché d'Avignon[1],[3]. Louis de La Palud fait le choix de poursuivre sa contestation auprès du Concile[1] et réussit à s'imposer et se faire confirmer par le concile de Bâle[3], le [1]. Le duc de Savoie se plaint de ce maintien et envoie une lettre au Concile, le [2]. L'année suivante, le pape annule la décision et excommunie Louis de La Plaud[3].
En 1439, le duc Amédée VIII est désigné par le Concile pour devenir le nouveau pape, sous le nom de Félix V, et il est intronisé le . Angley indique que « Louis de La Palud avait probablement beaucoup contribué à » cette élévation et que dès lors le prélat obtient de nombreuses faveurs du nouveau pape[7]. Félix V obtient de Louis de La Palud qu'il résigne et le transfert de Jean de Prangins à Aoste[1].
Louis La Palud est dépêché par le Concile afin de se rendre en Grèce pour promouvoir l'union avec les orthodoxes grecs[2], et ainsi concurrencer l'action du pape de Rome seul qui y avait envoyé notamment l'archevêque de Tarentaise, Marco Condulmer, et l'évêque de Coron[8]. Il revient à Bâle.
Réconciliés, Félix V le crée cardinal, dit de Varembon, lors du consistoire du [1],[2]. L'année suivante, la Bulle papale du le transfert sur le siège de l'évêché de Maurienne[1],[2],[5], où il porte le nom de Louis Ier[2],[9]. Le pape Eugène IV, de son côté, avait nommé Nicolas de Cambello, mais celui-ci aurait été refusé par les prêtres du diocèse[9].
Il se soumet au pape Nicolas V, qui l'absout, et confirme la promotion cardinalice, le [1],[10],[3].
Il fait édifier la digue de Bonrieux[11]. Il fonde le séminaire des Innocents, à Saint-Jean-de-Maurienne[11].
Louis de La Palud testerait, à Lausanne, le , selon Besson[2],[12].
Il meurt en fonction le , au château de Chamoux, dans la combe de Savoie, selon les différentes auteurs Moréri (1759), Besson (1559), Angley (1846)[2],[12] ou encore Rostaing (1955)[11]. Ce dernier, ainsi que Vallery-Radot (2016)[1], donnent le jour suivant, le [12]. Seul le généalogiste bugiste Samuel Guichenon (1650) le fait mourir, dans son Histoire de Bresse et de Bugey (1650), à Rome, en 1455[2],[12]. Il sera repris par ces successeurs.
Son corps est porté dans la chapelle de la collégiale de Varambon[11], où l'on trouvait une sépulture de marbre accompagnée d'une épitaphe[2],[12] :
« Hic jacet reverendissimus in Christo pater D. D. Ludovicus titulo Sanctæ Anastasiæ S.R.E. prœsbyter Cardinalis de Varambone vulgariter nuncupatus, Episcopus Maurianensis qui obiit die 22 septembris 1451. »
À sa mort, le pape Nicolas V nomme Jacques Carietti, chanoine régulier de l'ordre de Saint-Augustin, implanté dans le sud de la France[13],[14]. De son côté le Chapitre désigne Jean-Louis Octave de Savoie, fils du duc Louis Ier, qui souhaite obtenir cet important bénéfice pour son jeune fils[13],[14].
Le pape renonce à nommer Jacques Carietti et choisit Jean de Ségovie[13],[14]. Jean-Louis de Savoie obtient cependant des bénéfices, que son grand-père l'antipape Félix V (l'ex duc de Savoie Amédée VIII) avait obtenu lorsqu'il a renoncé à la tiare[15].
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