Elle compte parmi ses membres un gouverneur de Morlaix, des officiers supérieurs, un gentilhomme de la maison du roi, un chambellan de Napoléon Ier, des sénateurs, etc.
La famille de Kergariou est originaire de Kergariou en Ploujean dans le Finistère. Le nom de famille procède par conséquent de ce nom de lieu qui dérive lui-même manifestement (Kêr-gariou) du vieux nom de famille Cariou[2].
Ce patronyme est mentionné dès 1057[3] et est citée dans nombre de titres des XIIeetXIIIesiècles[4]. Elle a donné Guillaume de Kergariou, chevalier croisé en 1248 (septième croisade).
La famille de Kergariou a possédé les seigneuries de: Kerahel, Kervolongar, Kermadezan, Kerverault, du Poulglos, de Goubien, de Kergrist, du Chastel, de Coetdillau, de Pascouet, des Fossés, des Planches, de Kerpol, de Portzenparc, de Penemprat, de Kervégan (en Servel), de Cosquer, de Kereven, de Tantalon, de Villeneuve, etc.[6]
La famille de Kergariou a donné plusieurs militaires (dont de nombreux marins), hommes politiques et artistes dont:
Guillaume de Kergariou, croisé en 1248. Ses armes sont représentées dans la deuxième salle des Croisades du château de Versailles. (personnage non rattaché à la filiation prouvée)
Filiation prouvée
Jean de Kergariou, né après 1510, décédé le lors du siège de Vitré; époux de Marguerite Coëtanlem; sénéchal de Morlaix en 1553.
Alexandre de Kergariou (fils du précédent), seigneur de Kergariou et de Kerherzou, nommé gouverneur de Morlaix par le roi Henri III le [7]; il fut gouverneur de cette ville pendant la guerre de la Ligue[8]. Décédé le à Morlaix et inhumé à Ploujean. Mort sans descendance.
Joseph, dit le comte de Kergariou (marié en 1730), chevalier, seigneur du Coetilliau, capitaine des Garde-côtes.
René Fiacre, dit le comte de Kergariou, chevalier, seigneur de Tantalon, Villeneuve (1734-1785), Kervégan (par. de Servel), conseiller au parlement de Bretagne.
La famille de Kergariou s'est alliée aux familles: du Pontou, Gourmelin (ou de Gourmellon), de Quelen, de Kersulgen, Le Cozic, du Bois, de Kergrist, de Blévin, de Calloet, de Toulcoët, Chauvel, de Fages, de Molien, Macé de La Roche Macé, May de La Villelouais, Debains, Boscal de Réals, de Tredern, de Guermarquer, de Lesguern, Rousseau de La Brosse, de Bouillon, Le Corgne de Launay, Chrestien de Tréveneuc, Picot de Plédran, du Plessis-Mauron de Grénédan, de Bernard de Montebise, Cozin, Le Merdy, Le Boulloc'h, du Chastel[5]…
Yves Coativy, «Le comte Joseph-François de Kergariou (1779-1849), pionnier de la numismatique bretonne», Bulletin de la Société française de numismatique, , pages 116 à 124 (lire en ligne, consulté le ).