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La famille de Bray est une famille subsistante de la noblesse française, originaire d'Amiens en Picardie.
Famille de Bray | |
Armes | |
Blasonnement | De sable, à un chevron engrelé d’or (ancien) D'argent au chef de gueules chargé d'un lion léopardé d'or (moderne) |
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Branches | de Bray (France) de Bray-Steinburg (Bavière) |
Période | XVIIe – XXIe siècle |
Pays ou province d’origine | Picardie (Amiens) |
Charges | échevin d'Amiens, maire d'Abbevile |
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Issue de la bourgeoisie marchande d'Amiens au XVIIe siècle, elle donna une branche anoblie en France sous la Restauration en 1827 avec le titre de baron. Une autre branche fut anoblie en Bavière en 1813 avec le titre de comte et autorisée en 1848 à s'appeler de Bray-Steinburg. Cette branche a subsisté avec distinction en Allemagne, mais elle est aujourd'hui éteinte.
La branche française donna au XIXe siècle, des négociants, un maire d'Abbeville (1826), des conseillers généraux et députés de la Somme, un gentilhomme de la chambre du roi sous la Restauration.
La branche de Bray-Steinburg donna au XIXe siècle, un chambellan et conseiller d'État du roi de Bavière, un président du conseil des ministres avec attribution du ministère des Affaires étrangères de Bavière, trois diplomates, etc.
La filiation suivie de la famille de Bray commence avec Adrien de Bray qui épousa en 1654 à Amiens Marie Godde et fut le père d'un autre Adrien de Bray, né en 1658 à Amiens[1].
Adrien Bray, son fils, échevin d'Amiens, épouse, le 10 août 1687, Catherine Le Maire. Il figure à l'Armorial général de 1696 avec la qualification de marchand bourgeois d'Amiens. Il laissa trois fils, François, Pierre et François-Alexandre de Bray, qui furent les auteurs de trois branches[1].
Gustave Chaix d'Est-Ange écrit en 1907 au sujet des différentes familles françaises du nom "de Bray"[1] :
« Il a existé un certain nombre de familles de Bray que les généalogistes ont plus ou moins habilement cherché à greffer les unes sur les autres.
La plus ancienne de ces familles, éteinte au cours du XIVe siècle, a occupé au moyen âge un rang considérable dans la noblesse de Normandie (...) Il a existé, dans le même pays de Cotentin, une seconde famille de Bray. Le chef de cette famille, Jean de Bray, du lieu de Saint-Eny, en l'élection de Carentan, fut déclaré usurpateur de noblesse lors de la célèbre recherche de Montfaut, en 1463, et soumis à la taille il fut dans la suite anobli en 1470 en vertu de la charte des francs-fiefs (...) Cette seconde famille de Bray posséda, entre autres biens, les seigneuries du Hautquesney et de Lesmonderie et s'éteignit en 1770.
Une troisième famille de Bray compte de nos jours de nombreux représentants. Elle est originaire de Picardie et appartenait simplement au XVIIe siècle, à la bourgeoisie d'Amiens. Le chevalier de Courcelles, qui en a donné une généalogie dans le cinquième volume de son Dictionnaire de la noblesse (1823), a cherché à la rattacher à la famille précédente. Il en fait remonter la filiation à un Jean de Bray qui habitait Amiens sous Louis XIII et fait de ce Jean de Bray un fils puîné, inconnu des généalogistes anciens, de Jacques de Bray, seigneur du Hautquesney, qui épousa en 1595 Catherine Pleurbeurre. »
Elle est une famille subsistante de la noblesse française[2].
Branches françaises :
Branche fixée en Bavière :
François de Bray (1688-1726), auteur de la branche aînée, épouse en 1718 Marie-Jeanne Galand (1693-1779), fille de Martin Galand (1658-1710), marchand et échevin de la ville d'Amiens, sœur de François Galand, maire d'Amiens en 1738. Leur fils, François Debray, sieur de Valfresne, marié en 1748 à Marie-Angélique de Lalau, laisse à son tour deux fils[1].
Pierre de Bray, auteur de la seconde branche, né en 1692, se fixa à Rouen après son mariage en 1721 avec Elisabeth Taillet, fille d'un échevin de cette ville. Son fils, Pierre- Augustin de Bray, négociant à Rouen, puis à Paris, chargé de la direction des mines du Quercy, épouse à Nantes en 1759 Anne le Faon de la Trémininière. Il a deux fils Pierre-Auguste-Laurent et François-Gabriel de Bray, qui sont les auteurs de deux rameaux[1]. Cette branche est éteinte en ligne masculine[9]. :
François-Alexandre de Bray (né en 1700), seigneur de Flesselles après son achat en 1744 à la famille de Prégy[5] est l'auteur de la troisième branche. Marié en 1724 à Antoinette de Court, il est reçu en 1755 conseiller en la Cour des monnaies de Paris et anobli par ces fonctions. Son fils, Alexandre-François de Bray, ancien marchand drapier à Amiens[10] chevalier, seigneur de Flesselles, est reçu en 1770 avocat du roi Louis XVI au bureau des finances d'Amiens. Il prend part en 1789 aux assemblées de la noblesse tenues dans cette ville. Il a lui-même deux fils qui furent les derniers représentants de leur branche et dont l'un fut massacré lors du débarquement de Quiberon en 1795[1].
Armes anciennes enregistrées en 1696 à l’Armorial général de France par les membres de la famille de Bray qui appartenaient à la bourgeoisie d’Amiens :
Les principales alliances de la famille sont :
Époque contemporaine : de Cotignon (1926), des Courtils de Merlemont] (1936), Daudier de Cassini (1958), de Fontanges de Couzan (1929), Lefebvre de Plinval-Salgues (1909), de Poulpiquet de Brescanvel (1925), Rouxelin de Formigny de La Londe (1963).
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