La famille de Barrès est une famille française éteinte, originaire du Languedoc. L'un de ses membres, M. de Barrès-Combas, avait obtenu du roi Louis XVIII un titre héréditaire de vicomte en 1816 sous la seconde Restauration mais sans lettres patentes.
La famille de Barrès (olim de Barrès-Combas) est connue dans la région biterroise, en Languedoc, depuis le XVIesiècle (filiation ininterrompue depuis 1558[1] et archives familiales remontant à 1513[2],[3],[4]).
Plus anciennement, à une époque fort lointaine, la famille de Barrès (du Biterrois) serait apparentée, mais sans preuves, à la famille de Barrès du Molard (éteinte au XXesiècle), établie en Vivarais. Selon Jules Wigniolle, leur origine commune serait une famille noble de Barres ou des Barres, peut-être en Champagne, qui se serait fixée dans le Midi à la suite de la croisade du roi Louis VII[5],[4].
«On n'a encore pu se procurer que des renseignements insuffisants sur une famille de Barrès qui est anciennement et honorablement connue dans les environs de Béziers, en Languedoc. D'après une tradition cette famille serait originaire du Vivarais et serait une branche détachée à une époque inconnue, et en tout cas, très reculée de la famille de Barrès du Molard encore existante. On ne lui connaît pas de principe d'anoblissement […][6].»
Elle est absente de la grande enquête sur la noblesse impulsée par Louis XIV, tant dans les jugements de maintenue de noblesse rendus par Claude Bazin de Bezons, intendant du Languedoc[7],[8], que celui des condamnations pour usurpation à la suite des jugements de ce même Intendant[9] à l'exception toutefois de l'un des membres d'une branche cadette, Antoine Barrès, demeurant à Pouzolles, qui est condamné à payer l'amende pour usurpation en 1673[10].
Gabriel de Barrès (1675-), seigneur de Combas, émet en 1745 une reconnaissance en faveur du roi pour ladite seigneurie, par devant le prince de Conti[12];
Thomas de Barrès (1719-1788), s'intitule «marquis de Pouzolles», émet en 1776 une requête pour faire admettre son procureur pour rendre foi et hommage pour cette seigneurie[13];
Sous la Restauration, le roi Louis XVIII crée vicomte héréditaire le chef de famille, Louis de Barrès, alias de Barrès-Combas, (1781-1825), par ordonnance du [15],[16],[17], citée au Moniteur universel du [18] puis à celui du [19], «en récompense de services et du dévouement qu'il a montré pour la cause du Roi, en enrôlant à ses frais un bataillon de volontaires royaux[19].» Ce titre est «transmissible à ses enfants, postérité et descendants, nés ou à naître, en ligne directe et en légitime mariage, et ce de mâle en mâle, par ordre de primogéniture[20].» Cependant la famille n'a pas reçu les lettres patentes correspondantes. Il s'agit donc d'un titre inachevé et son usage est de courtoisie[21].
Son dernier représentant masculin est Max de Barrès (1868-1936); le nom n'est donc plus porté.
Elle porte pour armes (selon les sources):
D'azur à une levrette d'or lampassée et colletée du même, surmontée de deux étoiles et d'un croissant aussi d'or (famille de Barrès, Béziers)[22],[4],[6];
D'azur à un chien rampant d'or lampassé et colleté de même, à trois molettes également d'or (famille de Barrès, Béziers)[21];
Louis de Barrès, alias de Barrès-Combas, (1781-1825): propriétaire, chef de bataillon honoraire, reçoit le titre héréditaire de vicomte par ordonnance du roi Louis XVIII du 20 juin 1816 pour son dévouement à la cause du roi;
Louis Gabriel de Barrès (1804-1895): propriétaire, érudit, vice-président du Comité royaliste de l'Hérault, de sa fondation à la mort du comte de Chambord en 1883, membre fondateur de la Société archéologique de Béziers (1834);
Max de Barrès (1868-1936): propriétaire, lieutenant de cavalerie de réserve, sans postérité, dernier représentant masculin de la famille. Le nom «de Barrès» n'est plus porté depuis.
Elle a conclu de nombreuses alliances dans la société des gens de robe du présidial-sénéchal de Béziers: de Cruzy (1558), de Lenoir (de Ribaute)[43] (1580), Arribat, Thomas, (Dumas) de Soustre (1651), Dautrivay (1656), de Bonnefons (1674), de Mercier (1678), d'Andoque[44] (1719), de Gleizes de Lablanque[45] (1768).
Autres alliances: de Masmejan (1598), de Muret, de Boide (1664), de Martrin-Donos[46] (1693), (de) Blois (1711), Sairas de Rabes (1713), Martin (1714), Janel (1720), de Forès (1724), de Juvenel (de Carlencas)[47] (1746), Bournhonet (1751 et 1753), Thomas (1753), d'Hérail (1771), Mas (du Coussat) (1778), Bousquet (1796), Lecoules de Seignouret (1803), Roussel (1812), Portalon (de Sénas) (1836 et 1867), Giret (1846), Coste (1847), Levère (1851), Falgas (1871), Lagarrigue (1882), de Villaret Monclar (1895), de Lander (1901), Barbara de Labelotterie de Boisséson (1905), Le Court de Béru (1926).
Une impasse Henry de Barrès (1882-1918) à Béziers, a été inaugurée le 2 décembre 2016 par le maire Robert Ménard, dans le cadre du Centenaire de la Grande Guerre.
Domaine de Raissac, à Béziers: hérité de la famille Dumas de Soustre, il entre par succession dans la famille de Barrès à la fin du XVIIesiècle, passe par mariage en 1768 à la famille Gleizes de Lablanque qui le vend en 1828 à la famille Viennet qui le possède toujours au XXIesiècle. Entourée d'un domaine viticole de 50 hectares, la propriété est aujourd'hui un château d'hôtes[34];
Domaine de Combas, à Servian: acquis en 1714, vendu en 1785, racheté en 1813 pour être définitivement cédé en 1825. Le domaine a ensuite été rebaptisé L'Hermitage. La propriété est aujourd'hui un lieu de réception[48];
Domaine du Coussat, à Servian: hérité de la famille Mas, il entre par succession dans la famille de Barrès à la fin du XVIIIesiècle, passe par mariage en 1926 à la famille Le Court de Béru, qui, sans enfant, le donne à la baronne Durand de Fontmagne qui le lègue à l'œuvre du père Pierre-Ernest Colombier de l'orphelinat Saint-Jean, à Albi, qui garde l'exploitation et vend le château, aujourd'hui propriété privée;
Domaine de Cabrerolles, à Espondeilhan: acquis en 1869 par Oswald de Barrès (1837-1900). Il en vinifia les 70 hectares;
Il a existé deux branches de cette famille, issues de frères:
la branche aînée issue de Gabriel de Barrès (1675-), dite branche de Combas, du nom de la métairie et terre à Servian qu'il acquiert en 1714 avec ses droits de haute, moyenne et basse justice et dont il devient le seigneur, puis son fils et son petit-fils. Cette branche, titrée vicomte héréditaire en 1816[17], s'est éteinte en 1936 par Max de Barrès (1868-1936), propriétaire, sans postérité;
la branche cadette issue de François de Barrès (1681-1779), dite branche de Pouzolles, du nom du fief, érigé en marquisat en 1680[50],[13], dont il est le seigneur depuis au moins 1705. Cette branche s'est éteinte fin XVIIIesiècle ou début XIXesiècle par François de Barrès (1776-), chanoine, émigré pendant la Révolution[3].
Bibliographie
Ouvrages où figure la famille de Barrès
Bénigne Chérin, Bernard Chérin, coll.«Chérin», xixesiècle.
Honoré Fisquet, «Généralité de Montpellier - Diocèse d'Agde -», dans La France pontificale (Gallia christiana), Paris, 1864-1873, 595p. (lire en ligne sur Gallica), p.520 à 522 (vues 523 à 525). — Notice biographique de Fulcran de Barrès, évêque d'Agde de 1629 à 1643.
Annuaire de la noblesse de France et des maisons souveraines de l'Europe, Paris, Comte d'Angerville (Monaco), , 37845p. (lire en ligne sur Gallica), p.247/471 (vue 263).
Titres accordés par Louis XVIII - titre de vicomte héréditaire accordé à Louis Barrès de Combat (de Béziers) le 20 juin 1816.
Vicomte Albert Révérend, Titres, anoblissements et pairies de la Restauration, 1814-1830, vol.1, 1901-1906 (lire en ligne sur Gallica), p.117 (vue 137/420). — titre de vicomte accordé à M. de Barrès-Combas.
Jules Wigniolle, Annuaire général héraldique, vol.1, Paris, , 1254p. (lire en ligne), p.188 (vue 375). — Notice famille de Barrès avec branche du Mollard et branche de Combas
Annuaire héraldique: contenant la nomenclature de toutes les familles françaises et étrangères, , 1910p..
vicomte Albert Révérend et Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXème siècle, t.XV: Duh-Dyé - Additions et corrections Tome 1, Évreux, Imprimerie Charles Hérissey, , 489p. (lire en ligne sur Gallica), p.421 et 422. — (vues 417 et 418): Notice famille de Barrès (de Béziers.)
Abbé Émile Bousquet, Histoire de Servian, Montpellier, Impr. de la manufacture de la Charité, , 84p..
Édouard Baret, «Le dernier Grand Archidiacre du chapitre de St-Nazaire et St-Celse», Bulletin de la Société archéologique, scientifique et littéraire de Béziers, , p.119 à 147 (vues 137 à 165/204) (lire en ligne sur Gallica)
Jean-Denis Bergasse, L'eldorado du vin: les châteaux de Béziers en Languedoc, Nouvelles Presses du Languedoc, , 189p. (ISBN2859982329).
Hubert de Vergnette de Lamotte, Filiations languedociennes, t.1, Mémoire & Documents, , 379p. (ISBN2914611498). — pas de fiche complète sur la famille de Barrès mais mention de ses alliances dans la fiche des familles Andoque (p.40) et Cruzy (p.307.)
Pierre Clerc, «Biographies A à F - Fiches personnalités de Barrès», dans Dictionnaire de biographie héraultaise: des origines à nos jours, , 9210p. (ISBN2904091092, lire en ligne), p.162 et 163.
Mission Archives GDG34, Répertoire numérique détaillé des archives communales modernes de Servian, Montpellier, Centre de Gestion de la fonction publique territoriale de l'Hérault, , 93p. (lire en ligne).
Ouvrages où ne figure pas la famille de Barrès
Henri de Caux, Catalogue général des gentils-hommes de la province de Languedoc: Généralité de Montpellier - Diocèse de Béziers, vol.7: Section 7, Jean Martel, , 89p. (lire en ligne), p.39 à 44. — Absence de la famille de Barrès.
Henri de Caux, Cabinet des titres (nouvelle cote 32292): Catalogue général des gentils-hommes de la province de Languedoc, Généralité de Montpellier - Diocèse de Béziers, , 239p. (lire en ligne), p.197 à 200. — Absence de la famille de Barrès.
Claude Bazins de Bezons, Cabinet des titres 723 (nouvelle cote 32549): Extrait des jugements de déclaration de noblesse rendus par M. de Besons, intendant et commissaire pour la vérification des titres des nobles en Languedoc, Généralité de Montpellier - diocèse de Béziers, 1668-1670, 647p. (lire en ligne sur Gallica), vue 141. — Absence de la famille de Barrès.
Claude Bazin de Bezons, Cabinet des titres 724 (nouvelle cote 32550): Compte général de la recette des amendes payées par les faux nobles, en exécution des jugements de Mr de Bezons, intendant en Languedoc (Recette des amendes qui ont été payées volontairement), Généralité de Montpellier - diocèse de Béziers, , 197p. (lire en ligne), p.117 à 127. — Absence de la famille de Barrès.
Claude Bazin de Bezons, Cabinet des titres 725 (nouvelle cote 32551): Extrait des jugemens de déclaration de noblesse, rendus par M. de Besons, intendant et commissaire pour la vérification des titres des nobles en Languedoc, Généralité de Montpellier - diocèse de Béziers, 1668-1670, 370p. (lire en ligne), p.51. — Absence de la famille de Barrès.
Claude Bazin de Bezons, Cabinet des titres 726 (nouvelle cote 32552): Extrait des jugemens de déclaration de noblesse, rendus par M. de Bezons, intendant et commissaire pour la vérification des titres des nobles en Languedoc., Généralité de Montpellier - diocèse de Béziers, 1668-1670, 311p. (lire en ligne), p.30. — Absence de la famille de Barrès.
Charles d'Hozier, Cabinet des titres 727 (nouvelle cote 32553): Catalogue général des gentilshommes de la province de Languedoc, , 238p. (lire en ligne), p.10. — Absence de la famille de Barrès.
Nicolas de Lamoignon de Basville, Cabinet des titres 732 (nouvelle cote 32558): Recherche de la noblesse en Languedoc, par l'intendant Nicolas de Lamoignon, Diocèse de Montpellier, Alais et Lodève, 1697-1699, 1020p. (lire en ligne). — Absence de la famille de Barrès.
Charles d’Hozier, Armorial général de France, dressé, en vertu de l'édit de 1696, vol.14: Languedoc 1re partie - Généralité de Montpellier, 1697-1709, 1227p. (lire en ligne), p.1210 à 1224 (vues 1213 à 1227). — Absence de la famille de Barrès.
Charles de Tourtoulon, Notes pour servir à un nobiliaire de Montpellier, Montpellier, Typographie de P. Grollier, , 261p. (lire en ligne). — Absence de la famille de Barrès.
Louis de La Roque, Annuaire historique et généalogique de la province de Languedoc, Paris, E. Dentu, , 144p. (lire en ligne). — absence de la famille de Barrès.
Louis de La Roque, Armorial de la noblesse de Languedoc, t.1: Montpellier, 1860-1863, 642p. (lire en ligne), p.552 (vue 634). — Absence de la famille de Barrès.
Henri Jougla de Morenas, Grand Armorial de France, t.1, Les Editions Héraldiques, , 395p. (lire en ligne), p.376 (vue 373). — Absence de la famille de Barrès.
Louis d'Izarny-Gargas, Jean-Jacques Lartique et Jean de Vaulchier, Nouveau Nobiliaire de France, t.I: A-D, Mémoires et Documents, , 683p. (ISBN978-2-910654-06-1).
On trouve dans les registres de la paroisse Saint-Aphrodise de Béziers un acte de Me de Barrès, avocat, assisté de noble de Barrès chanoine de l'église d'Agde en date de 1513 (source: archives privées d'Henry de Lander sur la famille de Barrès
AD 34, Inventaire sommaire série B t7 (lire en ligne), B 23801. 1675-1689 - Pouzolles - Requête d'Antoine de Barrès, citoyen de Pouzolles, pour être dispensé du service du ban, son fils étant lieutenant dans Ie régiment de Bourbonnais, 1689
Archives privées de la famille de Barrès possédées par Henry de Lander: émission le 15 décembre 1745 par Gabriel de Barrès, seigneur de Combas, d'une reconnaissance en faveur du roi pour ladite seigneurie, par devant Monseigneur le prince de Conti
AD 34, Inventaire sommaire série B t7, AD 34 (lire en ligne), B 23531. 1611-1776 - Pouzolles - Requête de Thomas de Barrès. marquis de Pouzolles, pour faire admettre son
procureur pour rendre foi et hommage pour Ia seigneurie de Pouzolles, érigée en marquisat, 1776
Lettre du 20 juin 1816 de la Chancellerie de France annonçant à M. de Barrès qu'il a été créé vicomte par ordonnance du roi (source: archives privées d'Henry de Lander sur la famille de Barrès)
«titre de vicomte, transmissible de descendance directe et masculine, accordé à M. de Barrès de Combat», Gazette nationale ou le Moniteur universel, , p.3/4 (lire en ligne)
Archives Nationales: Lettre du 20 juin 1816 de la Chancellerie de France annonçant à M. de Barrès-Combas qu'il a été créé vicomte par ordonnance du roi (source: Archives privées d'Henry de Lander sur la famille de Barrès)
Bulletin de la Société héraldique et généalogique de France, vol.13-14, Paris, Société héraldique et généalogique de France (lire en ligne), p.97. — Armes de la famille de Barrès en 1900
AD 31 - Inventaire de la série B, page 218: Provisions des offices de conseillers taxateurs des dépens et de conseillers honoraires en la sénéchaussée et siège présidial de Béziers, créés en conséquence de l'édit de mars 1639, en faveur de Gabriel de BARRÈS, docteur et avocat, et de Pierre ANDOCQUE, aussi docteur et avocat au présidial dud. Béziers (Paris, 9 juillet 1639. enreg. les 19 et 21 janvier 1640, f°123 v°, 124 et 125).
AD 34 - 1B61, ff.64-65 (P): Le 8 novembre 1640, enregistrement à la Chambre des comptes de Montpellier des provisions d'un office de conseiller honoraire au siège présidial de Béziers, accordées à Paris le 9 juillet 1639 en faveur de Gabriel de BARRÈS, docteur et avocat, office où il fut reçu le 19 janvier 1640.
Archives privées d'Henry de Lander sur la famille de Barrès: vente le 30 mars 1714 de la métairie et terre de la métairie de Combas avec ses droits de basse, moyenne et haute justice par noble François Joseph de Combes de Montagut, seigneur de Combas, à Mr. l'abb de Barrès, abbé de Saint-Nicolas.
Contrat de mariage entre Antoine de Barrès et Catherine d'Autrivay le 27 février 1656 devant Me Étienne Boissy, notaire royal de Béziers: feu sieur Antoine de Barrès, père du marié, est qualifié de "vivant viguier de Pouzolles"
Contrat de mariage entre Marthe de Barrès et Charles Dumas de Soustre passé le 29 avril 1651 devant Me Jean-Baptiste Desguerre, notaire à Béziers: Antoine de Barrès, père de la mariée, est d'Ecuyer, du lieu de Pouzolles
Contrat de mariage entre Marguerite de Barrès et Henri de Martrin-Donos passé le 2 mai 1693 devant Me Jean Romieu, notaire à Béziers: Antoine de Barrès, père de la mariée, est qualifié de "Noble Anthoine de Barrès seigneur direct du lieu de Pouzolles"
Contrat de mariage entre Antoine de Barrès et Catherine d'Autrivay le 27 février 1656 devant Me Étienne Boissy, notaire royal de Béziers: Noble Anthoine de Barrès, écuyer, capitaine au régiment de Monseigneur le Maréchal de Plessis-Praslin
Archives privées d'Henry de Lander sur la famille de Barrès: Commission donnée par le roy au nommé de Barrès Antoine, d'une compagnie d'infanterie au régiment de Monseigneur le Maréchal duc de Plaissy (Plessis), pair de France, le 20 mars 1646
AD 34, Inventaire sommaire série B t7, Montpellier, 245p. (lire en ligne), pp.219 et 220 (vue 112): B 23801. 1675-1689 - POUZOLLES. Déclaration par Bernard de Barrès, prieur de Saint-Nicolas, chanoine et sacristain de l'église Saint-Etienne d'Agde, des revenus qu'il tire d'un fief noble dépendant autrefois du bénéfice de l'aumônier de Cassan qu'avait acheté, en 1635, Fulcran de Barrès évêque d'Agde, dont il est l'héritier (taxé à 20 I.), 1675. Procès-verbal de la vente du fief dépendant du bénéfice de l'aumônier du monastère de NotreDame de Cassan, situé au terroir de Pouzolles, 1635. Contrat de vente, 1635.
AD 31 B 1922 f°242: érection du marquisat de Pouzolles par Lettres Patentes de février 1680 en faveur de Jean d'Ortholan.
AD34 B 23057: supplique de Jean d'Ortholan, chevalier, seigneur de Pouzolles, subdélégué des maréchaux de France, pour faire enregistrer par Ia cour des comptes les lettres patentes de février 1680 par lesquelles le roi a érigé en marquisat la terre de Pouzolles; avis favorable du procureur