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homme politique français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Eugène Casimir Lebreton (né le à Saint-Omer[2] et mort le à Paris[3]) est un militaire et homme politique français.
Député français | |
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Maire | |
Président du conseil général d'Eure-et-Loir |
Naissance | |
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Décès | |
Nationalité | |
Allégeance | |
Activités |
Homme politique, officier, militaire |
Membre de | |
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Arme | |
Conflit | |
Grade | |
Distinction |
Grand officier de la Légion d'honneur |
Archives conservées par |
Service historique de la Défense (GR 7 YD 1285)[1] |
Eugène Casimir Lebreton était le troisième fils d'un laboureur : ses parents s'installent à Luigny alors qu'il a quatre ou cinq ans[4].
Le général se maria deux fois avec des femmes de la bonne société :
Mort le 4 mars 1876 à Paris, le général Lebreton est inhumé à Luigny, commune du Perche dont il fut maire et où il possédait une belle propriété à la Chauverie. L'école du village est baptisée en son hommage.
Sa tombe, initialement accolée à l'église[5], a aujourd'hui été déplacée dans le cimetière municipal.
Le , il s'enrôle comme volontaire au 2e régiment des gardes d'honneur nouvellement créé[6], où, le , il obtient le grade de brigadier[4]. Il fait avec ce grade les campagnes de Saxe (1813) et de France (1814) dans les armées impériales[7].
Garde dans les gardes du corps du Roi au camp de Noailles, il rejoint l'Empereur à son retour de l'île d'Elbe et assiste à la bataille de Waterloo.
Il reste dans l'armée à la seconde Restauration, et devient, en 1828, capitaine-rapporteur au conseil de guerre de Paris.
Nommé chef de bataillon au 53e de ligne en 1830, il est pendant quelque temps chargé de surveiller les menées légitimistes en Vendée et en Bretagne.
Envoyé en Afrique en 1836, il est le premier commandant de Mascara, l’ancienne capitale de l’émir Abd el-Kader[7]. De retour en France, il est appelé, en 1846, au commandement en second et à la direction des études au collège militaire de la Flèche.
Nommé colonel du 22e de ligne en 1840, il va rejoindre son régiment pour l'Algérie, et le dirige dans les expéditions de 1841 à 1846[7], prenant part aux différentes campagnes dont la colonie française était alors le théâtre.
Il est promu général de brigade le puis général de division le .
Eugène Casimir Lebreton | |
Les représentants représentés. Caricature d'Honoré Daumier (1808–1879), in Le Charivari, (). | |
Fonctions | |
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Représentant d'Eure-et-Loir à l'Assemblée constituante | |
– (1 an et 22 jours) |
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Élection | |
Représentant d'Eure-et-Loir à l'Assemblée législative | |
– (2 ans, 6 mois et 4 jours) |
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Élection | |
Député de la Vendée au Corps législatif (Second Empire) (Candidat officiel) | |
– (10 ans et 2 mois) |
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Élection | |
Réélection | |
Législature | Ire législature IIe législature |
Prédécesseur | Robert Constant Bouhier de L'Écluse (démissionnaire) |
Député d'Eure-et-Loir au Corps législatif (Second Empire) | |
– (6 ans, 9 mois et 30 jours) |
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Élection | |
Réélection | |
Législature | IIIe législature IVe législature |
Prédécesseur | Pierre Normand |
Successeur | - |
Biographie | |
Nationalité | Française |
Parti politique | Droite Majorité dynastique (Bonapartiste) Centre droit |
Profession | Général d'infanterie |
Liste des députés d'Eure-et-Loir Liste des conseillers généraux d'Eure-et-Loir Liste des députés de la Vendée |
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Désireux, dès 1846, d’aller défendre également son pays à la Chambre des députés, il se présenta aux élections du collège de Nogent-le-Rotrou. Sa candidature ayant échoué devant les efforts de l’administration déchue, ses amis reportèrent leurs suffrages sur le général Subervie, qui fut élu[7].
Il fut élu[9], le , représentant d'Eure-et-Loir à l'Assemblée constituante, le 5e sur 7. Les ouvriers nogentais, ses compatriotes, avaient, à cette occasion, envoyé à tous leurs camarades du département une adresse pour leur recommander cette candidature à laquelle ils tenaient beaucoup[7].
Il siégea au comité de la guerre et vota en général avec la majorité de la Constituante :
Le général Lebreton prit plusieurs fois la parole à la Constituante. Il releva avec énergie la qualification de « hochet », donné un peu trop légèrement à la Légion d'honneur par un général de la garde nationale de cette époque. Il demanda que les officiers, sous-officiers et soldats, en possession d'une retraite, pussent la cumuler avec un emploi civil.
Il avait demandé () que l'Assemblée choisit quelques-uns de ses membres pour se rendre au milieu des troupes « afin de leur prêter le secours de leur autorité morale[8] », et que l'on appelât de province les renforts nécessaires. Cette proposition, combattue par le général Leidet[réf. nécessaire], ne fut pas prise en considération, mais l'avis du général Lebreton fut suivi par bon nombre de représentants.
Il combattit l'insurrection de juin, et dirigea en personne l'attaque du clos Saint-Lazare, une des forteresses les plus redoutables de l'insurrection. Il fut ensuite nommé questeur dans la garde de l’Assemblée, en remplacement du général Négrier, tué lors des événements.
Réélu[10] à la Législative, le , par le même département, le 1er sur 6, il se rallia à la politique napoléonienne et vota avec la majorité.
Il fut nommé Grand officier de la Légion d'honneur le .
Le 2 décembre 185, il est le seul des questeurs à adhérer au coup d'État de Louis Napoléon Bonaparte.
Il fut élu[11] député au Corps législatif comme candidat officiel dans la 3e circonscription de la Vendée, le , en remplacement de M. Bouhier de l'Écluse démissionnaire puis réélu le [12].
Il fut ensuite élu dans la 2e circonscription d'Eure-et-Loir, le [13], contre M. Henri Bosselet[14] et M. Vingtain[15],[16], et, le [17], contre à M. Bosselet[18] et M. Vingtain[19]. Questeur du Corps législatif, il vota quelquefois avec le parti libéral.
Eugène Casimir Lebreton fut :
Le général Lebreton avait ramené de la campagne de Kabylie une lionne dénommée "Sultane" qu'il fallut un jour abattre parce qu'elle avait mordu un domestique. Perdant son sang dans la neige à la Chauverie, la lionne continua à lécher la main du général qui venait de lui tirer un coup de pistolet.
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