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général français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Félix Douay, né le à Paris et mort le dans la même ville, est un général de division français.
Félix Douay | ||
Nom de naissance | Félix Charles Douay | |
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Naissance | Ancien 10e arrondissement de Paris, |
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Décès | (à 62 ans) 7e arrondissement de Paris |
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Origine | Français | |
Allégeance | Royaume de France (1832-1848) République française (1848-1852) Empire français (1852-1870) République française (1870-1879) |
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Grade | Général de division | |
Années de service | 1832 – 1879 | |
Conflits | Conquête de l'Algérie par la France Guerre de Crimée Campagne d'Italie Expédition du Mexique Guerre franco-allemande de 1870 Campagne de 1871 à l'intérieur |
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Faits d'armes | Bataille de Magenta Bataille de Solférino Siège de Puebla Bataille de Sedan Semaine sanglante |
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Distinctions | Grand Croix de la Légion d'honneur Chevalier de l'Ordre de Pie IX Chevalier de l'Ordre du Bain Décoration de 1re classe de l'Ordre de la Couronne de fer |
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Il s'illustre notamment au cours de la conquête de l'Algérie, de la guerre de Crimée, de la campagne d'Italie puis de l'expédition du Mexique et participe à la répression de la Commune de Paris.
Félix Charles Douay est le fils de Louis Douay (1772-1856), officier de l'infanterie, et d'Alix Charlotte d'Autane (1782-1826).
Le 3 mars 1859 à Paris, il épouse Elisa Lebreton (1834-1879), qui eut une liaison épistolaire avec Alfred de Vigny de 1855 à 1857. Elle est la fille du général Eugène Casimir Lebreton (1791-1876), député et questeur de la Chambre des Députés et d'Anne-Eliza Taylor (1793-1858). En 1875, le couple se sépare.
Il est le frère du général Abel Douay.
Il s'engage dans l'infanterie de marine à l'âge de seize ans comme simple soldat. Il est promu sous-lieutenant à l'âge de vingt-deux ans et sert en 1833 et 1834 à bord du vaisseau « Orion » et du brick « Le Lutin ». De 1835 à 1843, il est en Guadeloupe et en Martinique[1],[2].
Promu capitaine en 1843, il participe à la conquête de l'Algérie de mars 1845 à juin 1848[2].
En 1849, il participe à l'expédition de Rome au sein du 22e régiment d’infanterie de ligne contre les troupes du général Garibaldi. Il est blessé au bras au cours des combats et promu chef de bataillon en juillet 1849[2].
Il retourne en Algérie de 1850 à 1853. Il est fait chevalier de la Légion d'honneur le [2].
Il participe à la guerre de Crimée au sein de la Garde impériale. Il est cité à l'ordre du jour de l'armée le . En juin 1855, il est promu colonel. Cité à l'ordre général de l'armée d'Orient le pour sa « conduite brillante » dans le combat du 16 août sur la Tchernaïa, il est promu officier de la Légion d'honneur le [2].
En juin 1859, il est promu général de brigade en récompense de sa bravoure lors de la campagne d'Italie à Magenta et Solférino, où il a été légèrement blessé, puis promu commandeur de la Légion d'honneur le [2].
Il participe à l'expédition du Mexique de mars 1862 à mars 1867 au commandement de la 1re division d'infanterie. Il est promu général de division en janvier 1863 puis élevé à la dignité de grand officier de la Légion d'honneur le . Le , il est cité à l'ordre général du corps expéditionnaire du Mexique pour « l'habileté dont il a fait preuve dans la conduite des opérations de la campagne du sud contre les troupes du général Ortega »[2].
Aide de camp de l’Empereur Napoléon III d'avril 1868 à juillet 1870, il combat ensuite lors de la guerre franco-prussienne de 1870 à la tête du 7e corps d'armée. Il est fait prisonnier à l'issue de la défaite de Sedan et reste six mois en captivité[2].
Il participe ensuite comme commandant du 4e corps d'armée de l'armée versaillaise à la répression de la Commune de Paris, du 21 mai 1871 au 28 mai 1871, lors de la semaine sanglante[2].
Il est élevé à la dignité de grand-croix de la Légion d'honneur le , remise le 21 août 1871 par le maréchal Mac Mahon, duc de Magenta[2].
Il semble être mêlé au complot militaire présumé de 1877, qui prévoit la prise du pouvoir par les militaires pour réinstaurer la monarchie ; en tout cas, son ralliement à la République semble trop tiède pour certains. Après une enquête parlementaire sur le sujet, et les élections sénatoriales de 1879, le général Gresley, officier libéral placé au ministère de la Guerre par le Centre gauche, propose au président et maréchal Mac-Mahon un décret relevant de leur fonction les généraux commandants de corps d'armée Bataille, Bourbaki, Barail, Lartigue et Ducros, ainsi que le déplacement d'autres commandants de corps d'armée (Aumale, Deligny, Douay et Montaudon), ce que le maréchal refuse. Le décret est signé le par Jules Grévy[3]. En 1879, Douay est fait inspecteur général des corps d’armée et responsable des trois premières régions militaires[4].
Il meurt le , victime sans doute d'une maladie infectieuse.
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