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Erick Desmarestz est un acteur français, adaptateur, metteur en scène et professeur de théâtre.
Naissance | |
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Nationalité | Française |
Profession | Acteur, metteur en scène |
C’est à seize ans qu’Erick Desmarestz pousse la porte du cours d’art dramatique de Raymond Girard, rue Vavin. Il réalise très vite qu’il est là où il veut être.
Il rejoint ensuite le cours de Tania Balachova qui le fait travailler et qui le prépare au concours d’entrée de l’école de la rue Blanche - L’École Nationale Supérieure des Arts et des Techniques du Théâtre –. Il est reçu à ce concours et travaillera à l’ENSATT pendant deux ans. Gérard Vergez, qui fait partie du jury de ce concours, l’engage au TNP, aujourd’hui Théâtre national de Chaillot pour jouer la pièce d’Arnold Wesker Des frites, des frites, des frites.
Rue Blanche, il travaillera essentiellement avec Michel Favory et dans les spectacles montés par l’ENSATT : Le Roi Lear de Shakespeare pour le rôle de Lear, et Port Royal d’Henry de Montherlant pour le rôle de l’archevêque Beaumont de Péréfixe. Il travaille aussi avec Jean Périmony et François Florent.
En 1981, Jean Anouilh l’engage pour le rôle de Bernard dans sa pièce Le Nombril[1]qu’il met en scène avec Bernard Blier. La pièce se jouera au Théâtre de l’Atelier pendant deux saisons et partira ensuite en tournée pendant un an aussi bien en France, qu’au Benelux qu’en Suisse et en Autriche. C’est son agent Isabelle Kloucowsky[2] qui l’a présenté à Jean Anouilh et à qui il doit beaucoup. Les rencontres de Jean Anouilh et de Bernard Blier sont déterminantes pour lui, et il reste proche de Bernard Blier qu’il considère comme son maître et qui lui parle souvent de Louis Jouvet qu’il avait eu comme professeur au Conservatoire. Puis Jean-Michel Ribes reprend sa mise en scène de Batailles, co-écrites avec son complice Roland Topor, pour emmener le spectacle en tournée et fait appel à lui.
C’est ensuite le Théâtre de l’Odéon avec le rôle d’Howard aux côtés de François Périer dans Mort d'un commis voyageur[3] d’Arthur Miller dans la mise en scène de Marcel Bluwal. Pendant qu’il joue à l’Odéon, il rejoint l’Atelier Théâtre Blanche Salant et Paul Weaver inspiré de La Méthode de l’Actors Studio de Lee Straberg, pour continuer le travail sur son métier de comédien.
Et puis Michel Fagadau lui confie le rôle de Désiré dans le Désiré de Sacha Guitry avec Vivianne Elbaz et qui est enregistré pour France 3 et avec également Mon père avait raison aux côtés de Claude Giraud et d’une autre pièce de Sacha Guitry, Jacqueline.
C’est ensuite Benno Besson qui l’engage pour jouer Rousseline dans son spectacle Mille Francs de récompense[4],[5] qu’il monte au théâtre de Vidy-Lausanne et qui se jouera ensuite au théâtre national de Chaillot et qui partira ensuite en tournée.
Il a le désir depuis longtemps d’adapter un seul en scène de À la recherche du temps perdu de Marcel Proust. Marie Dubois et Serge Rousseau seront les parrains de ce projet qui lui tient à cœur. Ils en parlent à Jacques Weber qui dirige alors le théâtre national de Nice. Il est intéressé par ce projet sur la mémoire et le programme pour être joué dans la salle Michel-Simon. Ce sera 102 boulevard Haussmann.
Il retrouve Michel Fagadau au Studio des Champs-Élysées pour jouer aux côtés de Michael Lonsdale, son ancien professeur d’improvisation de chez Balachova, la pièce de Michel Auber, Entrée de secours[6],[7].
Il jouera de nombreuses fois sous la direction de Jean-Luc Tardieu à l’Espace 44 à Nantes : Thomas More de Robert Bolt, c’est là qu’il rencontre Marie Dubois, Zoo de Vercors avec Philippe Clay et Darry Cowl, Un ennemi du peuple d’Henry Ibsen. Mais aussi L’Aiglon d’Edmond Rostand pour le Festival d’Anjou et de Ramatuelle, et enfin Démocratie de Mickael Frayn pour le CADO d’Orléans.
Il met en scène au théâtre de Belleville L'Importance d'être Constant d’Oscar Wilde[8]. La comédienne qui doit jouer le rôle de Lady Bracknell ayant été contrainte de se retirer peu de temps avant la première du spectacle, il décide de reprendre son rôle.
Il reprend le rôle de Montparnasse dans la pièce de Daniel Besse Les Directeurs au Poche Montparnasse dans la mise d’Étienne Bierry qui avait obtenu deux Molière, rejoint ensuite le Théâtre du Palais Royal et sera le docteur Edouard Amstrong dans l’adaptation de Sébastien Azzopardi des Dix Petits Nègres - Devinez qui ? - d’Agatha Christie dans la mise en scène de Bernard Murat qu’ils joueront à Paris avant de partir en tournée. Patrice Kerbrat ne sera pas étranger à cet engagement.
Il est ensuite l’avocat général Guillot dans Le Procès Seznec que Robert Hossein a monté au Théâtre de Paris. La dernière représentation du spectacle sera retransmise en direct sur France 2[9].
Son goût des textes lui fait, après son travail d’adaptation sur la Recherche du temps perdu de Marcel Proust, s’intéresser aux Mémoires de Saint-Simon. Ce sera Une prophétie à Versailles. Il en fera l’adaptation pour un seul en scène avec le duc de Saint-Simon.
Il tourne aussi bien pour le cinéma que pour la télévision.
Au cinéma, il est Bob Dagan, un des quatre assistants du procureur Volney joué par Yves Montand dans le film d’Henri Verneuil, I comme Icare. Il sera l’interne dans Marche à l’ombre de Michel Blanc. Il retrouve Gérard Lanvin dans le film d’Ariel Zeitoun, Saxo et y être le commissaire Brami. Il sera aussi Monsieur Dervaux dans le film de Christophe Barratier Les choristes. Avec Étienne Chatilliez il est Jean dans La confiance règne aux côtés de Cécile de France et de Vincent Lindon et sous la direction de Claude Pinoteau, l’inspecteur Buvard dans La septième cible avec Lino Ventura.
Il participe à de nombreuses télévisions.
Son premier tournage sera avec un Maigret, L’amie de Madame Maigret. Il y sera maître Liotard aux côtés de Jean Richard. Il retrouvera plus tard Jean Richard dans Maigret et l’affaire Saint-Fiacre.
Quand la production anglaise de Chapeau melon et bottes de cuir vient tourner un épisode en France, il participe à ce tournage et devient The russian officer. Le tournage est en anglais.
Il sera le Professeur Milliez dans Le Procès de Bobigny de François Luciani aux côtés de Sandrine Bonnaire et d’Anouk Grinberg. Film qui lui tient particulièrement à cœur et où il rencontre Gisèle Halimi. Il tournera aussi dans la série Madame le juge avec Simone Signoret ; l’épisode Autopsie d’un témoignage, avec Marie Dubois. Pour Canal +, il est le procureur Larcher dans les deux premières saisons de Mafiosa. Tourne dans deux épisodes d’Avocats et Associés. Participe à deux épisodes dans la nouvelle série des Maigret avec Bruno Cremer et devient le juge Bonneau. Il est aussi le docteur Chaussoy sous la direction de Marc Angelo dans Marie Humbert, le secret d'une mère. Il tournera deux fois avec Claude Goretta. Il tourne à Berlin dans une production allemande pour être le Président François Mitterand dans le film sur Helmut Kohl : Der Mann aus der Pfalz (de)[10].
En 2008, son ancien professeur d’art dramatique Jean Périmony l’appelle pour lui proposer d’être enseignant dans son école. Il y restera pendant douze ans, jusqu’en 2019, se consacrant pleinement au travail de recherche avec les étudiants.
Il enseigne également pendant trois ans à l’École la Générale[11] de Montreuil.
Il doit beaucoup à ses anciens agents, Isabelle Kloucowsky, Serge Rousseau, Josette Arrigoni.
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