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grande école d'ingénieurs française De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Centrale Lyon (anciennement École Centrale de Lyon) est l'une des 204 écoles d'ingénieurs françaises accréditées au à délivrer un diplôme d'ingénieur[2].
Fondation |
1857 |
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Type | |
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Forme juridique |
Établissement public national à caractère scientifique culturel et professionnel (d) |
Régime linguistique | |
Président |
Jacques Maigné (ECL'1977) |
Directeur |
Pascal Ray |
Devise |
Former des ingénieurs innovants, humanistes et ouverts sur le monde |
Membre de | |
Site web |
Étudiants |
1 500[1] |
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Budget |
45 millions d’euros |
Pays | |
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Campus |
Écully ; Saint-Étienne |
Ville |
Fondée en 1857 par François Barthélemy Arlès-Dufour[3], avec l'aide financière de 20 cofondateurs[b] dans un contexte d’industrialisation croissante de la France, c’est l’une des plus anciennes grandes écoles françaises. Le 4e campus actuel, situé à Écully près de Lyon, a ouvert en 1967 et s’étend sur 17 hectares. L’école compte environ 1 500 élèves-ingénieurs sur le campus d’Ecully (dont 70 apprentis et 150 étudiants en Master), 200 doctorants et plus de 140 enseignants-chercheurs et chercheurs. Depuis le 1er janvier 2021, l’école s'étend sur un autre campus à Saint-Étienne comptabilisant environ 1 000 élèves-ingénieurs dont 300 en alternance.
L’École centrale de Lyon dispense sur le campus d’Écully le diplôme d’ingénieur généraliste, qui peut être obtenu de plus de 50 façons différentes par un système d’enseignements électifs. Un diplôme d'ingénieur ECL « spécialité Énergie » est également accessible par alternance. Le socle de compétences scientifiques et techniques propres à l'ingénieur est complété par des enseignements en sciences humaines et sociales. Les unités d'enseignements et diplômes d’établissements partenaires sont également accessibles aux élèves de l'école. Celle-ci entretient des contacts avec le monde de l’industrie par le biais de partenariats entreprises ou de recherche. Une réflexion sur les pédagogies innovantes est menée au sein de l’établissement, notamment avec la création du « Learning Lab IDEA ». Sur le campus de Saint-Étienne l'école dispense du diplôme d'ingénieur en génie mécanique, génie civil et génie sensoriel.
Six unités mixtes de recherche CNRS sont localisées sur le campus et les salles de Travaux Dirigés se trouvent au cœur des laboratoires. Elles se consacrent aux domaines de la tribologie, des biosciences et nanotechnologies, de l’acoustique, de la mécanique et de l’aéronautique. Elle déploie des accords de double-diplôme ou de partenariat dans le monde entier depuis 1968 ; son campus compte plus de 40 nationalités.
L’école est membre fondateur de réseaux comme le Groupe des écoles centrales qui associe cinq Écoles centrales en France et quatre campus à l’étranger, et de l’Université de Lyon qui représente la première communauté d’établissements de France avec 130 000 étudiants.
L'École centrale de Lyon est créée en 1857 sous le nom d'« École centrale lyonnaise pour l'industrie et le commerce » à l'initiative de François Barthélemy Arlès-Dufour[3], entrepreneur et humaniste lyonnais d’inspiration saint-simonienne « raisonnable » (soucieuse à la fois de développement industriel et de progrès social) et de Désiré Girardon, professeur à l'école de la Martinière désireux de « former les meilleurs élèves de la Martinière à la chimie, la mécanique industrielle, la construction civile et le dessin industriel »[4].
Désiré Girardon devient le premier directeur de l'école. L'établissement privé s'installe au 19 quai Castellane sur un espace de 1 000 m2 et la rentrée des quatorze premiers élèves-ingénieurs a lieu le . Parmi cette promotion, se trouve le fils cadet de François Barthélemy Arlès-Dufour - prénommé Armand - premier centralien diplômé et président fondateur de l'Association des anciens élèves (aujourd'hui « Association des centraliens de Lyon »). Cette première promotion est diplômée en 1860.
L’Association des anciens élèves est créée en 1866. L’école connaît un premier déménagement quai Augagneur (ex-quai de la Guillotière, au no 20) en 1869 et devient l’École centrale lyonnaise de l'industrie et du commerce. Elle obtient le patronage officiel de la Chambre de commerce de Lyon en 1887.
À la fin du XIXe siècle et à l'expiration du bail sur le terrain des hospices de Lyon, Gustave Fortier obtient le soutien de la ville de Lyon et un terrain rue Chevreul, où l’école déménage. En 1902 une école offrant des locaux plus vastes, des laboratoires et des ateliers nouveaux et mieux équipés ouvre ses portes dans le quartier universitaire. De 1902 à 1929, la direction est confiée à Henri Rigollot. Sous son impulsion, l'école s'adapte à son temps par petites touches.
Henri Rigollot est remplacé en 1929 par Pierre Lemaire, qui poursuit son œuvre et développe la recherche. En 1944, une nouvelle ère industrielle s'ouvre et malgré des appuis ponctuels divers, l'école n'a plus les moyens d'assurer son avenir dans sa structure privée. L’école est nationalisée en 1947. Avec Paul Comparat qui reprend la direction en 1950 et le soutien du président Herriot, elle évoluera d’un statut d’école nationale supérieure de l'enseignement technique vers une formation générale scientifique, technologique de haut niveau et humaniste.
En 1959, le gouvernement décide de reconstruire les grandes écoles d'ingénieurs hors de Paris. Au cours des années 50, le projet de quitter la rue Chevreul et de déménager l'école se développe afin de donner à celle-ci un statut national équivalent à celui de l'École centrale de Paris. Le choix de la nouvelle implantation de l'école donne lieu à un débat[5] : conserver le site en pleine ville de Lyon, rejoindre l'ensemble universitaire de la Doua ou délocaliser un nouveau campus « à la campagne ». Après avis de l'architecte lyonnais Jacques Perrin-Fayolle (grand prix de Rome), le directeur de l'époque Paul Comparat opte pour un terrain de 15 hectares à la limite nord-ouest de l'agglomération d'Écully[5]. Les travaux de construction sur le nouveau site débutent en 1964[5]. L’école déménage en 1967 sur ce nouveau campus construit par Perrin-Fayolle.
L’année 1967 est une année charnière à la fois par les concours et l’organisation qui se met en place. Elle devient par décret en 1970 « l’École centrale de Lyon »[6] et prend une dimension nationale. La promotion comporte alors 120 élèves avec des perspectives d’évolution.
La première femme élève-ingénieur intègre l’école en 1961, elle s’appelle Jeanne Morat. En 1961 a lieu le premier concours commun avec l'École centrale de Paris, rejointe en 1967 par l'École supérieure d'électricité et l'École supérieure d'optique. Ce Concours Centrale-Supélec commun s'enrichit en 1990 de trois débouchés supplémentaires, à la création du Groupe des Écoles centrales : l'École centrale de Lille, l'École centrale de Nantes et plus récemment l'École centrale Marseille. Les candidats se présentent alors aux écoles de leur choix. Lyon est le second centre national de ce concours commun. La création du groupe vise à développer des synergies et gagner en visibilité sur la scène internationale.
Les élèves sont associés à la recherche dans les laboratoires dès 1968. Les nouveaux statuts de l’École centrale de Lyon sont signés en 1992 : l'école devient établissement public à caractère scientifique, culturel et professionnel[7]. Elle est donc habilité à délivrer le diplôme de doctorat et intègre pleinement la recherche dans son organisation, tout en gardant une formation professionnalisante.
L’installation de l’École centrale de Lyon à Écully marque également le début de son développement international. L’école est pionnière en matière d’accords internationaux de double-diplôme. Dès 1968, un accord d’échange est signé à Écully par l’Ambassadeur d’Allemagne, Sigismund von Braun, avec l'Université technique de Darmstadt (Allemagne).
L’école poursuit son développement en signant petit à petit des accords avec le monde entier : en 1980 sont signés les premiers accords avec le Japon et les États-Unis, en 1991 avec la Chine, en 1992 avec les pays d’Europe centrale et de l’Est, en 2000 avec l’Amérique du Sud (Argentine, Chili, Brésil). L’école reçoit en 2001 la visite de Hu Jintao, président de la république populaire de Chine. Un bureau de représentation à Shenzhen (Chine), à côté de Hong-Kong, est ouvert en 2002. Le centre franco-russe de transfert international des innovations technologiques est ouvert en 2003 à Moscou.
En parallèle de ces accords bilatéraux, l’École centrale de Lyon renforce sa présence dans les réseaux internationaux. Elle adhère au réseau universitaire européen pour les doubles-diplômes (TIME) dès sa création en 1996. Le Groupe des Écoles Centrales s’étend avec les campus de l’École centrale de Pékin (Chine, 2005), la Mahindra École Centrale (Inde, 2014), l'École centrale de Casablanca (Maroc, 2015) et Mauritius Campus (Afrique Australe, 2016)[source secondaire souhaitée].
De 2006 à 2008, l’École centrale de Lyon fête ses 150 ans sur une période de 3 ans, pour toucher les trois promotions concernées. Outre les accords de double-diplômes signés en France et à l’étranger avec de nombreuses écoles et universités partenaires, elle enrichit progressivement son cursus par des enseignements pluridisciplinaires et innovants grâce à ses alliances avec d’autres établissements.
En 2010, elle s’allie à l'EM Lyon sur le campus Lyon-Ouest Écully. Les deux écoles proposent en 2012 un programme basé sur les pédagogies innovantes intitulé I.D.E.A., mêlant ingénierie, design, entrepreneuriat et art. En 2013, le diplôme de l’École centrale de Lyon devient accessible par voie d’alternance avec l’ouverture de la formation « Ingénieur Centralien Option Énergie ». La même année est créé le Collège des Hautes Études-Lyon Sciences[8], qui rassemble cinq grandes écoles lyonnaises : Centrale Lyon, VetAgro Sup, Sciences Po Lyon, l’ENS de Lyon et le CNSMD de Lyon. En 2014, le LearningLab de l’École centrale de Lyon lance le LearningLab Network, pour favoriser l’expansion et la diffusion des pédagogies innovantes au niveau national et international. En , un accord-cadre est signé avec l’ENISE[9], visant au rassemblement des deux établissements autour du projet Centrale Lyon Technologies.
Membre fondateur du pôle Université de Lyon[10] en 2007, l’École centrale de Lyon devient en 2014 membre fondateur de la Communauté d'établissement Université de Lyon. Sous l’impulsion du directeur Frank Debouck est créée en 2016 l’AEILyS[11], alliance des écoles d’ingénieur de Lyon-Saint-Étienne, rassemblant 16 écoles d’ingénieurs du site Lyon-Saint-Étienne.
L'école ouvre en 2019 deux nouveaux double-diplômes : le diplôme ingénieur-médecin en partenariat avec l'Université Lyon 1, et le diplôme ingénieur-économètre avec l'ENSAE[12].
En , l'ENISE devient école interne de l'École centrale de Lyon[13],[14],[15].
L’École centrale de Lyon propose différents types de formations :
L'admission au cycle ingénieur généraliste de l’École centrale de Lyon s'effectue principalement via le Concours Centrale-Supélec des filières MP, PSI, PC, PT et TSI des classes préparatoires scientifiques. Il existe une voie d’accès secondaire sur titre après une licence en mathématiques, mathématiques-informatique, mécanique ou physique, dénommée CASTing et commune au groupe des Écoles centrales. Il est également possible d’intégrer Centrale Lyon par le biais d’un double-diplôme. L’association récente avec l’ENISE[9] permet de proposer une passerelle après la 3e année du cursus. Enfin, depuis seulement 2022, il existe une classe d'admission parallèle (CapECL) qui se fait sur recrutement post-bac, constituée de seulement une seule classe de 24 élèves. cette dernière suit une logique de "prépa intégrée", et suit un programme proche de celui d'une CPGE scientifique filière PCSI/PSI.
La formation initiale se fait en deux temps :
Les élèves ont également la possibilité de suivre des unités d’enseignement dans d’autres établissements afin de diversifier leur cursus ingénieur, notamment par le biais du Collège des Hautes Études-Lyon Science[s] (CHEL[s]), qui rassemble cinq grandes Écoles lyonnaises et stéphanoises : l’École centrale de Lyon, l’École normale supérieure de Lyon, Sciences Po Lyon, VetAgro Sup, le Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Lyon et les Mines de Saint-Etienne.
Durant leur cursus et dans le cadre de leur formation au Management de projet, les élèves-ingénieurs réalisent trois projets : un projet d'étude de neuf mois en première année, un projet d'application de sept mois en deuxième année et un projet d'option en troisième année.
Les élèves-ingénieurs de l'École centrale de Lyon réalisent également trois stages au cours de leur formation. Le stage d'exécution (ou stage ouvrier) se déroule en première année et dure un à deux mois. Son but est de faire découvrir à l'élève le fonctionnement d'une entreprise, la nature du travail d'exécution et les relations entre opérateurs et cadres. Le stage d'application se déroule en deuxième année et dure de trois à quatre mois. Son but est de participer activement à un projet d'ingénierie au sein d'une entreprise. Le travail de fin d'études se déroule en troisième année et dure 21 semaines minimum. Il correspond à une première mission d'ingénieur débutant.
L’École centrale de Lyon propose plusieurs diplômes en double-cursus avec des écoles partenaires, au niveau Master. Les élèves participants à ces cursus suivent des cours dans les deux établissements et obtiennent les deux diplômes moyennant une année supplémentaire.
Les double-diplômes proposés sont les suivants :
Une mobilité en France est également possible, permettant aux élèves d’aller étudier dans l’une des écoles du groupe des Écoles Centrale, à EM Lyon Business School ou à l’ENTPE.
L’École centrale de Lyon est également accréditée pour délivrer dix-sept Masters, dont seize dans les domaines « sciences, technologies et santé » et trois internationaux. Ces masters sont proposés avec d’autres établissements comme les Universités Lyon1, Lyon 2, Lyon 3, l’UJM, l’INSA, l’ENTPE, l’ENISE, l’ENS de Lyon…
Depuis 2012, l’École centrale de Lyon propose une formation d’ingénieur Énergie accessible par la voie de l’apprentissage et de la formation continue. Ce diplôme est intitulé « Ingénieur spécialité énergie, option conception des installations ».
Cette formation, en partenariat avec l’ITII de Lyon, prépare 24 élèves-ingénieurs titulaires de BTS, de DUT ou salariés expérimentés au métier d’ingénieur dans le domaine de la production d’énergie.
La formation est centrée sur la conception des installations d’énergie au sens large : centrales thermiques, barrages hydroélectriques ou de plus petites installations autour de la géothermie, l’éolien, la biomasse, le solaire thermique ou photovoltaïque.
L’École centrale de Lyon propose à des diplômés Bac+5, centraliens ou non, de poursuivre leurs études par un Doctorat au sein de l'un des six laboratoires de recherche CNRS de l'école.
L’École centrale de Lyon assure des formations professionnelles[16] dans le cadre de sa mission relative à la formation continue.
Les formateurs sont alors des ingénieurs, dirigeants, consultants et/ou enseignants expérimentés. Le service de formation professionnelle et d’alternance de l’École centrale de Lyon se nomme « ECL Pro ». Plusieurs formations certifiantes sont proposées.
Classements nationaux (classée en tant que Centrale Lyon au titre de son diplôme d'ingénieur)
Nom | Année | Rang |
---|---|---|
DAUR Rankings[17] | 2023 | 10 |
L’Étudiant[18] | 2024 | 9 |
L’Usine Nouvelle[19] | 2024 | 12 |
Le Figaro Étudiant[20][pertinence contestée] | 2024 | 7 |
Classements internationaux (classée en tant que Centrale Lyon)
Nom | Année | Rang (monde) | Rang (France) |
---|---|---|---|
CWUR[21] | 2021-2022 | 1146 | 49 |
QS Top Universities[22] | 2022 | N.C. | N.C. |
Shanghai Ranking[23] | 2021 | N.C. | N.C. |
Times Higher Education[24] | 2022 | 801-1000 | 28-32 |
La recherche sur le campus de l'École centrale de Lyon s’élèvent à près de 500 personnes (chercheurs, enseignants-chercheurs, post-doctorants, doctorants, ingénieurs, techniciens, personnels administratifs) réparties dans six laboratoires. Tous ces laboratoires sont des unités mixtes de recherche du CNRS. L’école est également tutelle de 2 unités mixtes internationales situées au Japon et au Canada. Les domaines d'activités des laboratoires couvrent un large spectre.
L'école entretient des liens avec ses partenaires de la Communauté d’établissements de Lyon Saint-Étienne (COMUE Université de Lyon), notamment l’INSA de Lyon, l’Université Lyon 1 et l’ENI de Saint-Étienne, Supélec, l'ENS de Cachan et l'Université Paris 11. L'école développe aujourd'hui également une politique de chaires financées par des entreprises, qui concernent notamment l’acoustique, la microbiologie et l’environnement, le recyclage.
La recherche de l’École centrale de Lyon s’articule autour de 6 Unités Mixtes de Recherche (UMR) CNRS :
Une cinquantaine de thèses sont soutenues par an, réparties dans 5 écoles doctorales :
Centrale Lyon dispose de plusieurs équipements d’excellence (EquipEx), dont certains uniques en Europe, ainsi que de Laboratoires d’excellence (Labex). Elle est aussi membre d’Instituts pour la transition énergétique (ITE).
L'école a créé plusieurs structures pour la valorisation de la recherche : un service interne (Service Partenariat Recherche et Valorisation), une filiale de droit privé (Centrale Innovation), un centre scientifique (Centre Scientifique Auguste Moiroux).
Elle est également membre de l’Institut Carnot Ingénierie@Lyon et bénéficie d’un dispositif d’incubateur d’entreprises et de transfert de technologie (SATT PulsaLys).
Fondée en 1993 à Lyon, cette société de droit privé, dont les actionnaires sont maintenant l'École centrale de Lyon, l’École centrale de Nantes, l’École centrale de Marseille et l’ENI de Saint-Étienne, assure des prestations de recherche et développement pour des clients industriels renommés : Safran, Airbus, ArcelorMittal, Areva, EDF, Eurocopter, Hispano Suiza, L'Oréal, Plastic Omnium, PSA, Renault, Sanofi Pasteur, SNCF, Total, Turbomeca, Valeo, IHI, Nippon Oil, Nissan, Schlumberger, Shell...
Un séjour à l’étranger de 3 mois au minimum est obligatoire dans le cursus des élèves-ingénieurs et ceux-ci doivent apprendre au moins une des 10 langues étrangères enseignées à l’école. Environ un tiers d’une promotion d‘élèves-ingénieurs passent leur dernière année d'études à l'étranger grâce à plus de 70 accords de double diplôme avec des universités internationales.
L'école accueille 25 % d'élèves internationaux, notamment en provenance d'Europe, d'Afrique, de Chine, du Japon, du Canada ou du Brésil.
Elle propose des formations dispensées en anglais, par le biais de trois Masters internationaux.
Des élèves-ingénieurs passent leur dernière année d'études à l'étranger, avec 65 accords de double diplôme avec des universités internationales. Depuis la réforme de 2009 de l'école, il est obligatoire pour tous les élèves-ingénieurs d'effectuer un séjour d'une durée minimum de trois mois à l'étranger pendant leur cursus.
L'École centrale de Lyon est membre de plusieurs réseaux internationaux avec pour objectif l’échange d’étudiants ou le double diplôme :
Le Groupe des Écoles Centrales a développé des écoles à l'étranger sur son modèle de formation d’ingénieurs : l’École centrale de Pékin (Chine, ouvert en 2005), la Mahindra École Centrale (Inde, 2014), l'École centrale Casablanca (Maroc, 2015) et Mauritius Campus (Afrique australe, 2016).
L’École centrale de Lyon participe aussi à la rénovation de l’École supérieure d’ingénieur de l’Institut Houphouët-Boigny de Yamassoukro en Côte d’Ivoire. Cette action est financée par l’agence française du développement dans le cadre d’un contrat avec le Ministère ivoirien de l’enseignement supérieur et de la recherche.
Au-delà des collaborations internationales entre les chercheurs et les laboratoires, l'école participe à six Laboratoires Internationaux Associés (LIA - Corée, Japon, Chine, Brésil, Australie, Espagne), deux Unités Mixtes de recherche Internationales (UMI - Canada, Japon) et un Groupement de recherche international (GDRI - Chine), labellisés par le CNRS. Ces actions sont aussi en lien avec la politique de l’Alliance international de l’Université de Lyon.
L’Association des Élèves de l’École centrale de Lyon (AEECL), créée en 1949, compte un millier de membres, quasiment tous les élèves de l’école.
En plus de l'association des élèves, d'autres clubs (dépendants de l'AEECL) ou associations (indépendantes de l'AEECL) proposent des activités aux élèves-ingénieurs de l'école.
Une fanfare nommée Fanfare Piston (créée en ) regroupe des élèves des trois années qui jouent de différents instruments (grosse caisse, caisse claire, trompettes, trombones, saxophones...). Elle anime régulièrement les manifestations étudiantes sur le campus, des fêtes dans les rues de Lyon et alentour et a l'habitude de se produire tous les week-ends dans le centre de la ville autour de la place Bellecour.
En 1910, l'Association sportive de l'École centrale de Lyon fusionne avec le Lyon olympique pour former le Lyon olympique universitaire (LOU), club de rugby à XV qui perdure et évolue en Top 14.
L' « Association des centraliens de Lyon » regroupe l’ensemble des élèves, des ingénieurs et des docteurs de l’École centrale de Lyon. Créée en 1866, l’association a été reconnue d’utilité publique par décret du .
Le campus dispose de résidences pouvant accueillir les élèves : Paul Comparat (quatre bâtiments nommés U, V, T, X datant de la construction du campus en ) et ADOMA nommée Paul-Émile Victor en hommage à l'explorateur, ancien élève de l'école (trois bâtiments A, B, C construits au début des années ).
Un bâtiment spécifique regroupe le foyer des élèves (avec un bar et un lieu de restauration rapide), une salle de cinéma, des locaux pour les différentes associations étudiantes ainsi qu'un restaurant universitaire. Depuis la transformation du campus en , l'administration de l'école a déménagé du bâtiment qu'elle occupait à l'entrée du campus pour rejoindre le bâtiment du foyer des élèves.
L'école dispose d'une bibliothèque universitaire. Le bâtiment a été construit en même temps que le campus en 1967 et requalifié en 2005[source secondaire souhaitée]. Elle est nommée en hommage au philosophe Michel Serres qui a présidé son inauguration le .
Le campus dispose d'installations destinées à la pratique de sports : un gymnase avec terrain de basket-ball/handball, des équipements de musculation et un mur d'escalade; un stade d'environ 100 m de long pour la pratique du football et du rugby et une piste d'athlétisme de 400 m; quatre courts de tennis avec terrain « en dur ». En 2009, un nouveau bâtiment de 700 m2 voit le jour pour accueillir un centre de ressources informatiques.
La date indique l'année de sortie de l'élève-ingénieur de l'école :
Plusieurs enseignants sont notoires, tels que :
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