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Pour les articles homonymes, voir Rauzan et Duras.
Rauzan est une ancienne seigneurie, avec paroisse et juridiction de son nom, dont le bourg de Rauzan était le chef-lieu. Ce bourg est situé dans le Bazadais, à deux lieues de Civrac et de la Dordogne (rivière), et à quatre lieues de Libourne[4].
Les deux seigneuries de Rauzan et de Civrac étaient entrées dans la maison de Durfort par suite d'un mariage contracté, le , par Jean de Durfort (vers 1450-1520), chevalier, seigneur de Duras et de Blanquefort (Gironde), maire de Bordeaux, capitaine de 50 lances et gouverneur de Crémone lors de la conquête de l'Italie, avec Jeanne Angevin, fille unique et présomptive héritière de Jacques Angevin, seigneur de Rauzan, de Civrac, de Pujols, de Bladignac, etc., et de Marguerite de Montferrand.
Ainsi, l'ordonnance royale du [3] déclare Henri-Louis de Chastellux héritier des rang, titre et dignité d'Amédée-Bretagne-Malo de Durfort[7], avec transmission[3] de titre de duc de Duras, sous le nom de duc de Rauzan[7].
Le duché-pairie ne put passer dans la maison de Beauvoir-Chastellux, le duc de Duras étant mort en 1838 sans que toutes les formalités aient été accomplies (il manquait alors les lettres patentes obligatoires, l'ordonnance royale d'autorisation de transmission de 1825 étant insuffisante)[6].
L'ordre de succession des premiers seigneurs de Rauzan nous est inconnu.
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Alaïs de Bergerac, mariée avec Guillaume-Amanieu Ierde Madaillan (vers 1300-1364), seigneur de Rauzan, de Gensac et de Pujols (ces trois seigneuries lui ont été apportées par sa femme[7])
Jean de Durfort (après 1538 - tué en à Saint-Sauvin-sur-l'Isle), fils du précédent, seigneur de Duras.
Il reçut le pardon du roi à la Saint-Barthélémy dont il fut rescapé, abandonnant le protestantisme et se déclarant catholique. Devenu gentilhomme de la chambre ordinaire du roi de Navarre. Sa femme fut une des dames d'honneur de Marguerite de Valois, femme d'Henri de Navarre[7].
Jacques de Durfort (1547-1626), frère du précédent, seigneur de Duras.
Jacques de Durfort avait épousé, le Marguerite de Montgommery (1585-1606), dame de Lorges. Il fut créé marquis de Duras en et comte de Rauzan le [7].
Frédéric Maurice de Durfort (1626 - ), son fils cadet, comte de Rozan.
Frédéric-Maurice, comte de Rauzan, fut du nombre des séditieux qui, pendant la minorité de Louis XIV, suivirent le parti du cardinal de Retz contre la reine-mère, régente, et Mazarin, son ministre. La Cour, humiliée par toutes sortes de complots et de libelles diffamatoires, employa le moyen extrême de bloquer Paris, et se retira à Saint-Germain-en-Laye. Le blocus dura deux mois. Frédéric-Maurice y perdit la vie.
«De Chastellux (César-Laurent, comte)», dans Jean-Baptiste-Pierre Jullien de Courcelles, Histoire généalogique et héraldique des pairs de France: des grands dignitaires de la couronne, des principales familles nobles du royaume et des maisons princières de l'Europe, précédée de la généalogie de la maison de France, vol.VI, [détail de l’édition]Histoire généalogique et héraldique des pairs de France, t.IV, , 310p. (lire en ligne), p.141-143;
«Durfort», dans Jean-Baptiste-Pierre Jullien de Courcelles, Histoire généalogique et héraldique des pairs de France: des grands dignitaires de la couronne, des principales familles nobles du royaume et des maisons princières de l'Europe, précédée de la généalogie de la maison de France, vol.VIII, [détail de l’édition], p.292-308Histoire généalogique et héraldique des pairs de France, , 378p. (lire en ligne), p.292-308;
«Maison de Ségur», dans Jean-Baptiste-Pierre Jullien de Courcelles, Histoire généalogique et héraldique des pairs de France: des grands dignitaires de la couronne, des principales familles nobles du royaume et des maisons princières de l'Europe, précédée de la généalogie de la maison de France, vol.Ier, [détail de l’édition], p.7Histoire généalogique et héraldique des pairs de France, (lire en ligne), p.7;